Partie 2 - Chapitre 19

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Il fit un pas en arrière, ses yeux étaient humides aussi. Il se déplaça pour aller dans son frigo, qui était plein pour une fois.

-Comment ?

-J'ai fait une commande et ma voisine a accepté de tout ranger. Elle me devait une faveur depuis que je l'ai aidé à monter sa commode.

-Oh, et qu'est ce que tu vas me cuisiner ?

-Je pensais à des lasagnes végétariennes ? Qu'est ce que tu en penses ?

-Je suis partante. Donne moi les courgettes.

Et c'est ce qu'il fit, on se relaya pour faire à manger, pendant que l'autre essayait de travailler sur le dossier. C'était facile d'être dans la même pièce que Reid, il ne prenait que peu d'espace, on bougeait comme des aimants, et il savait que quoi j'avais besoin avant de le dire. Si je me léchais la lèvre, il m'apportait un verre d'eau, si le son d'un vibreur se faisait il m'apportait mon téléphone. Si je le voyais jouer avec le dossier, j'apportais un crayon, s'il fixait le vide, je lui demandais de m'expliquer sa théorie. C'était naturel. Une fois au four, je lui dis que j'avais besoin d'aller courir. Prentiss nous avait dit de rester en groupe mais j'avais besoin d'extérioriser un peu mes émotions.

-Je viens avec toi. Dit-il

-Et qui va surveiller les lasagnes ?

-Je vais mettre un décompte sur le four.

Je me déplaçais dans sa salle de bains pour enfiler une tenue de sport de fortune et il fit de même. J'adaptais mon rythme au sien, mais il s'était considérablement amélioré durant ses quatre années. En revenant, on dévora le plat de lasagnes à nous deux en regardant un documentaire qui venait de sortir.

-J'ai besoin d'une bonne douche maintenant, avant de tomber de fatigue. Dit Spencer.

Quelque chose s'alluma en moi, encore. On s'était tourné autour depuis de trop nombreux jours. J'avais envie de le traîner dans son lit pour faire tout ce qui m'était passé par la tête depuis le foutu bureau de Morgan. Il vit que quelque chose se passait dans ma tête, et un sourire s'épanouit sur ses lèvres. S'il voulait y aller doucement, ça allait être compliqué quand il me regardait de cette manière. Il se leva de sa chaise pour s'approcher de moi, posant ses deux mains sur le plan de travail. Je dus lever la tête pour regarder son visage et je déglutis en voyant son expression.

-Je croyais que tu voulais...

-Que je voulais ?

-Aller doucement.

-Je parlais pour apprendre à se connaitre. Mais cette partie de toi, je la connais. Et je crois que je n'ai pas assez de self control pour aller doucement sur ce plan. Enfin, si ça te va.

-Je pense que ça me va.

Je finis à peine ma phrase qu'il me prit pour me poser sur le plan de travail, bousculant mon assiette. Sa langue joua avec la mienne, m'attisant, me montrant tout ce qu'il était capable de faire avec. Mes mains jouèrent tout de suite avec le col de son T-shirt de sport que j'enlevais rapidement. Je n'avais plus le temps de jouer. Je le voulais, lui. Il ne perdu pas de temps et fit de même avec le mien, et ma brassière en même temps qui était un peu récalcitrante. Ses mains passèrent sur mon corps, jouant avec mes seins. Je fis de même avec son corps, mettant mes jambes autour des siennes pour le presser contre moi.

-J'ai tellement envie de toi. Chaque jour, chaque mouvement que tu faisais me faisait penser à toi, nue, sur mon lit.

Un gémissement s'échappa de mes lèvres devant ses mots et il m'embrassa pour l'étouffer. Il me porta jusqu'à son lit. Je faillis lui dire que l'on venait de dehors et que des tas de microbes allaient se mettre dans son lit mais je me tus, un sourire aux lèvres. Son envie de moi était plus importante que sa phobie et bizarrement cette pensée me fit de l'effet. Je retirais mon short quand il me posa et il fit de même, si bien que seulement nos sous-vêtements nous séparaient. Il se mit au-dessus de moi, mes mains essayèrent d'atteindre une certaines parties de son anatomie mais il me les prit pour les faire basculer au-dessus de ma tête.

Beautiful As UsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant