Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
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Nous venons de passer les grilles du domaine des Hamilton et Charles ne nous avait pas menti.
Ce n'est pas une demeure ni un manoir, non il s'agit bien d'un petit château.
Mon regard croise celui de Jane et nous nous sommes immédiatement comprise.
Si elle devient son épouse, elle aura pour maison de campagne, ce château.
Edgar finit par immobiliser la voiture et Charles sort le premier avant de nous tendre sa main tel le gentleman qu'il est et nous aide à sortir.
Une fois dehors, je me perds face à la hauteur du domaine et il me semble que c'est la première fois que je vois quelque chose d'aussi beau.
«Bienvenue à Guilford ».
Je pose mon regard sur cette voix qui n'est autre que celle du Lord Hamilton qui est accompagné de sa mère.
Nous nous courbons légèrement avec Jane devant ce jeune homme qui nous salut.
«J'espère que vous avez fait un bon voyage mesdames »
«Oui, le vicomte et la vicomtesse ont rendu ce voyage très agréable » lui dit Jane.
«Parfait, des domestiques vont vous conduire jusqu'à vos appartements pour le week-end. Nous viendrons vous prévenir quand le souper sera prêt et que tous nos invités seront arrivés » nous annonce Lady Hamilton.
Je me dépêche de prendre moi-même, mon bagage en main, mais le Lord de cette demeure m'en empêche.
«Malgré votre statut Mademoiselle Haydée, vous êtes ici comme une invitée et non comme une chaperonne »
«C'est gentil, mais j...»
«Une invitation comme celle-ci ne se refuse pas très chère »
Je souris à sa mère et j'abdique et donne ma valise au domestique qui me sourit.
«Venez »
Nous nous mettons à suivre les hôtes de notre week-end qui nous accompagnent jusqu'au hall d'entrée.
«Si vous voulez bien me suivre » nous dit une domestique.
«Vicomte et vicomtesse Seymour, ça sera par ici pour vous »
Nous nous séparons pour rejoindre nos chambres respectives et nous venons prendre la direction d'un étage.
Jane se retourne vers moi et vu sa grimace, je sais qu'elle aussi est en train de délirer sur les escaliers en marbre blanc.
Le domestique nous conduit dans un long couloir et je me perds à contempler les différents tableaux qui représentent les membres de la famille Hamilton.
«Voilà, c'est ici j'espère que vous passerez un agréable séjour ».
