Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je me cale contre le dossier de ma chaise et je pose ma main sur mon ventre, j'ai définitivement trop mangé.
Je récupère mon verre d'eau pour essayer de faire passer tout ça, mais quand je me dis qu'il reste le dessert à manger, ça va être compliqué.
«Regardez qui vient de se réveiller »
Mon regard se pose sur Louise et son fils qu'elle tient entre ses bras et je souris.
Charles se lève immédiatement pour voler son petit-fils des bras de sa mère.
«Il volerait presque ma place » me souffle Alfred avant que nous rions.
«Qu'est-ce qu'il raconte comme bêtise celui-là»
Louise s'installe à côté de sa mère et Charles se remet en bout de table sous notre regard à tous.
«Il est vraiment adorable »
Je me tourne vers Eliane qui se trouve à mes côtés et en face de Charles et je lui souris.
«Vous voulez le portez ? »
«Puis-je ? » demande-t-elle à Louise.
«Bien sûr »
Charles se lève pour passer Lenny à ma belle-mère qui a l'air très émotive.
«Tout va bien ? » je lui demande.
«Oui, ne t'en fait pas. Ça me rappelle juste une autre époque »
«Je suis d'accord avec vous Eliane » lui dit Virginia.
Elle s'occupe du petit jusqu'à ce qu'il pleure, signe qu'il commence à avoir faim.
Elle redonne Lenny à sa mère qui vient le nourrir.
Eliane est une femme formidable, nous n'avons pas cessé de discuter depuis qu'elle est arrivée hier matin.
C'est une femme forte et Will a eu une chance incroyable d'avoir pu grandir à ses côtés.
Parfois elle me fait penser à ma mère, mais avec beaucoup plus de caractère.
Je pose mon regard attendri sur Louise en train de nourri son fils, c'est un magnifique tableau.
«Ah la bûche » s'exclame Charles.
«Je vais exploser »
«En même temps, tu n'as pas trop l'air d'avoir le choix »
Je soupire à la réflexion d'Alfred.
En effet, depuis que je suis arrivé, on me force à manger et j'ai l'impression d'être une dinde qu'on farci pour être mangé à Noël.
Ce matin, il était hors de question d'ouvrir les cadeaux sans être passé par la case petit-déjeuner qui ressembler plus à un brunch.
On vient débarrasser mon couvert pour m'apporter une assiette de gâteau au chocolat et je soupire en voyant la part.
