Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Nous aidons Jane à descendre tous les escaliers qui mènent au rez-de-chaussée de l'église.
«Respire ça va aller Jane » lui dit Rose.
«Tout va bien aller »
Je la regarde et je lui souris pendant qu'elle hoche la tête.
«Souffle »
«Ta grand-mère n'est pas là ? » demande Sarah.
«Elle n'a pas besoin d'être ici, ça serait très culotté de sa part » dis-je.
«Je ne veux pas qu'elle vienne, je ne sais pas où elle est, mais qu'elle y reste »
«Elle ne viendra pas » dis-je.
«J'adore les mariages » s'exclame Rose.
«Ça sera bientôt le tiens ne t'inquiète pas » lui dit Sarah d'un air amusé.
«Ai-je manqué quelque chose ? »
Il est vrai que je n'ai pas vu les filles ni le monde aristocrate depuis que je me suis endormi chez Sarah.
En une semaine, il peut se passer beaucoup de chose.
«Un gentleman s'est beaucoup intéressé à moi et je crois que je commence à l'apprécier»
«Et lui aussi » me dit Sarah.
«Je suis contente pour toi » dis-je à Rose qui me sourit.
«Mesdemoiselles, il est l'heure »
Nous nous retournons vers le prêtre qui nous sourit avant de rentrer dans la salle.
«Dire qu'on s'est connu au couvent et nous voilà presque toutes mariés » nous dit Sarah d'un ton nostalgique.
«Je crois que ça a été la meilleure période de ma vie. Vous m'avez sauvé les filles, je vous dois beaucoup et principalement à toi Haydée »
L'émotion nous gagne toutes et nous venons prendre nos mains ensemble pour former un cercle.
«Nous sommes en train de grandir et de devenir des femmes ».
Je regarde Rose qui lâche une larme pendant que Sarah tombe en larme.
«Arrêtez-vous allées me faire pleurer » dis-je.
«Peu importe les kilomètres qui viendront nous séparer ou pas, peu importe nos statuts, nous resterons à jamais des sœurs »
Des larmes de nostalgie mêlés au bonheur coulent sur mes joues.
Je les aime tellement ses filles.
Nous venons nous prendre dans nos bras pour un immense câlin à quatre et je décide de reprendre la troupe en main.
«Allez les filles, il faut y aller » dis-je.
«Tu viens ? » demande Rose en tendant son bras à Sarah.
