Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
«Je peux savoir ce que vous faites »
«J'en profite que nous soyons masqués pour danser »
«Mais je n'ai pas envie de danser avec vous » dis-je alors que la danse commence.
«Oh vraiment » dit-il en passant sa main dans le bas de mon dos pour rapprocher nos corps.
Ses yeux dans les miens, son souffle contre mon visage, ses lèvres à quelques centimètres des miennes, son torse qui frôle mon corps me donnent soudainement tes chaud.
«Ce n'est qu'une danse Haydée »
Son prénom dans sa bouche est un appel à la luxure.
«Qui vous a autorisé à me nommer ainsi » dis-je en mettant du mien dans notre danse et en suivant les pas de cette danse que j'ai apprise au couvent.
Je me retourne dos à lui alors que nos mains sont jointes ensemble.
«Je m'autorise tout seul, surtout quand je souhaite quelque chose » dit-il d'une voix suave qui fait bondir mon cœur.
Je viens reculer et je marche sur son pied.
«Vous m'avez marché dessus »
«Oh vraiment, mille excuses votre altesse » dis-je en recommençant alors qu'il me retourne pour poursuivre la danse.
Je pose ma main sur son épaule pendant que l'autre se place dans sa main pendant que la danse prend une allure de valse.
Je lui jette mon regard le plus mauvais quand il fait expres de coller son corps au mien.
«Suis-je le seul ? »
«Quoi donc ? »
Ses yeux marrons cachés derrière un masque doré les rendent encore plus majestueux et font battre mon cœur à toute allure.
«À ressentir cette alchimie entre nous »
Je lâche un rire amusé qui n'a pas l'air de lui plaire.
«Vous vous faites des histoires Monsieur »
«Oh vraiment » dit-il en descendant sa main un peu plus bas dans mon dos pendant que je perds mon sourire et que mon bas-ventre se crispe.
«C'est ce qui me semblait bien »
«Remontez-la immédiatement »
«D'habitude je préfère donner des ordres, mais je dois dire que là... je suis sans voix»
«Vous êtes si vulgaire »
«J'aime être un méchant garçon »
La fin de la musique se termine et je quitte immédiatement la piste pour me rendre je ne sais où, mais tout ce que je sais, s'est que je veux aller loin, très loin.
