Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Il avance vers moi tandis que je recule et ça le fait marrer, je compte pas me laisser faire aussi facilement.
«C'est marrant comment un labyrinthe peut se retrouver porteur de vérité »
Le salaud, il a écouté ma conversation avec Virginia lors de bal des Lovelace.
«Je vous cherchais pour demander votre main et j'ai fini par vous voir courir vers le labyrinthe rapidement rejoint par mon bâtard»
Je continue de reculer pendant qu'il continue de parler.
«Vous êtes sacrément mignon tous les deux, deux bâtards ensemble »
«Je ne suis pas une bâtarde »
«Ah vraiment ? Pourtant aujourd'hui même j'ai reçu un courrier de la part de tes grand-parents qui me disaient de faire attention à toi »
«Comment ? » dis-je étonné.
«Vois-tu quand je t'ai trouvé l'autre fois en train de te disputer avec eux, j'ai trouvé cela étrange. Alors je leur ai envoyé une lettre et j'ai obtenu leur réponse aujourd'hui et j'ai compris, j'ai tout compris, le puzzle s'est terminé »
«Vous n'êtes qu'une pourriture ! »
«Ça me va droit au cœur »
«Vous avez lâchement tué ma mère et l'enfant qu'elle portait alors que tout, tout était de votre faute ! »
«Allons tu crois que ta mère ne prenait pas de plaisir, laisse-moi te dire qu'elle ne m'a jamais arrêté »
Il me regarde et je me jette sur le marteau qui était à mes côtés ce qui provoque son hilarité.
«Je vais vous tuer »
«Tu comptes faire quoi à côté de ça ? »
Il sort un pistolet qu'il pointe droit devant moi et je viens balancer mon marteau en sa direction qui le fait tomber au sol.
Je me jette pour le récupère, mais la main de ce salopard s'empare de mes cheveux lâchés et m'en empêche.
Je viens donner un coup de pied dans le pistolet pour le faire dégager et j'en profite pour saluer sa figure de mon jolie poing.
Il me lâche et je cours dans la direction du pistolet qui s'est caché sous un meuble, mais un coup de pied dans le bas de mon dos me fait tomber.
Ses mains attrapent mes jambes et me fait glisser jusqu'à lui.
Il me retourne, me frappe à la joue et je lui donne un coup de pied dans son ventre ce qui le fait basculer en arrière.
«Sale putain »
Je me relève et je viens courir à travers cette maison que je ne connais.
J'essaie d'ouvrir toutes le portes qui conduit à l'extérieur que je croise, mais elles sont toutes fermées.
Un cri s'échappe de ma bouche lorsque une balle vient s'écraser juste à côté de ma tête dans le mur.
Je me remets à courir et je prends la direction de l'étage alors qu'une balle vient frôler mon bras me blessant au passage.
«Tu ne pourras pas m'échapper Haydée »
Je cours et des que j'arrive au premier étage je pars vers l'aile ouest et j'essaie d'ouvrir toutes les portes, mais elles sont fermées aussi.
«BON SANG DE BONSOIR » dis-je alors que je me dirige vers une autre qui s'ouvre avant qu'une balle soit tirée dans ma direction mais explose dans le tableau de fleurs.
Avant de rentrer, je le vois jeter son arme à feu par terre signe qu'il a épuisé toutes ses balles et qui ne peut plus le charger.
Je ferme la porte derrière moi et je me dirige immédiatement vers la fenêtre.
Je me retourne quand je le vois frapper comme un malade contre la porte qui menace de s'écrouler à tout moment.
Je sors sur le balcon pendant qu'un gros fracas se fait entendre, il a réussi à entrer.
Je n'ai pas d'autre choix que de sauter, j'emjambe la balustrade et après un regard en arrière le voyant arriver je saute avant qu'il ne me rattrape.
Heureusement pour moi, le premier étage n'était pas si haut que ça, mais mes jambes ont lâché si bien que je me suis retrouvé sur le sol dans les graviers.
«PUTAIN » dit-il d'en haut.
Je me relève et un cri sort de ma gorge quand je viens appuyer sur ma jambe droite.
Je me traîne jusqu'à mon cheval et je le vois en bas à travers la porte fenêtre pour ouvrir la porte.
Je monte sur le cheval non sans un cri de douleur et une fois dessus, je donne plusieurs coups de pied à l'animal pour qu'il parte au galop à travers les bois.
Je regarde derrière moi et je peste quand je le vois me suivre.
«ALLEZ» dis-je au cheval pour le faire galoper plus vite.
Je me retourne et mes sourcils se froncent quand je ne le vois plus.
Où est-il passé ?
Bon sang, il faut que je regagne la ville au plus vite, il faut qu'il y ait des témoins.
Je redonne un coup avec mon pied, mais c'est alors que je le vois bondir sur le côté droit vers moi, créant ma stupéfaction et celle de mon cheval qui se dresse sur ses deux pattes.
Je perds l'équilibre sur mon cheval et je viens tomber la tête la première au sol pendant que je sens ma respiration se couper à cause de ma chute.
J'essaie de me redresser mais je n'y arrive pas alors je me retourne et je rampe.
Mais du coin de l'œil, je le vois descendre de son cheval alors que je commence à pleurer.
Il pose son pied sur mon dos et me retourne pendant qu'il se positionne au-dessus de moi et me sourit pendant que je sens mes larmes couler sur mes joues.
«Non» dis-je.
«Tout ça pour ça » dit-il en riant «Merci pour le divertissement, c'était rafraîchissant ».
Il s'assoit à mes côtés et je tente de l'assommer avec mon poing, mais il interceptionne ma main avant et l'écraser provoquant mes cris de douleurs.
«C'est fini Haydée, tu vas rejoindre tes parents maintenant »
Je secoue la tête, je ne veux pas mourrir maintenant, pas comme ça.
Je ne veux pas laisser Virginia, Charles, Hariette, Martha, mes amies, Will et tous les autres.
«Et en prime tu auras le droit à la même mort que ta mère, c'est plutôt symbolique non ? »
Ses mains viennent s'enrouler autour de mon coup d'une telle force qu'elles me bloquent l'air immédiatement.
Mes mains se posent sur les siennes pour l'arrêter et j'essaie de le frapper, mais l'air me manque faisant redoubler mes larmes.
Alors c'est cette vision là qu'a eu ma mère avant de mourrir.
Je laisse mes mains tomber au sol pour sentir une dernière fois la terre et les feuilles entre mes mains.
