Londres 1820,
Haydée est une jeune femme de 23 ans.
Elle travaille pour l'une des familles les plus aisées de la ville et surtout l'une des plus gentilles, le vicomte et la vicomtesse de Seymour.
La saison des mondanités est prête à débuter et une...
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Je souffle lassé de cette journée et je me pose sur mon lit.
Je relève mon regard vers Jane allongée sur son lit qui sourit en fixant le plafond et je crois deviner ce qu'il se passe dans sa tête.
Je regarde si ma bougie sur ma table de chevet aura suffisamment de cire pour la nuit et je viens me glisser sous mes draps.
Toutes mes pensées étaient focalisé sur ce jeune faon et à son regard perdu et vide.
«Merci infiniment Haydée »
Je tourne ma tête vers Jane qui me regardait déjà et je lui souris.
«J'espère qu'un jour tu finira par rencontrer quelqu'un d'aussi gentil que lui »
«Jane»
«Je sais ce que tu vas dire. Que le mariage ce n'est pas pour toi, mais laisse-moi te dire que tu mérites de tomber sur quelqu'un de bien et qui sera à ta hauteur. Parce que mon amie je te jure que tu es béni »
Je lui souris touché par ses mots.
«Des que nous sommes arrivés avec Rose au couvent, vous êtes venus vers nous avec Sarah. Des cet instant notre amitié s'est créé et j'espère qu'elle va durer jusqu'à notre dernier souffle »
«Je l'espère aussi »
«Je te souhaite une bonne nuit Haydée »
«Bonne nuit à toi aussi Jane »
Elle souffle sur sa bougie et se couche dos à moi pendant que mes yeux viennent se diriger vers le plafond.
Je crois que je ne suis pas prête de dormir
~~
«Annabelle ? »
Je me redresse de mon lit en frottant mes yeux et je vois papa les genoux au sol à côté de maman qui dort.
Je me lève et je viens me mettre à côté de lui pour regarder maman qui n'a pas l'air très bien.
«Je vais aller chercher le médecin »
«Non Louis, reste ici » dit maman en prenant la main de papa en toussant.
«Je reviens ma chérie »
Je regarde papa se lever et descendre les escaliers après avoir embrassé mon front.
Je m'approche de la mezzanine et je vois papa qui met son manteau pour pas avoir froid à cause de la neige dehors.
«Tu surveilles maman mon ange, je reviens vite»
Je hoche la tête et je le regarde partir avant de revenir auprès de maman qui a l'air vraiment malade.
«Ça va aller ma chérie» dit-elle en passant sa main douce dans mes cheveux.
