Bonus 5 - Été 2024 / France

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Seventeen vient enfin en France, Jeonghan en premier dans le village familial, ses parents aussi, et les nombreux garçons tapageurs. Très fluff.


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C'était quelque chose qui arrivait souvent lorsque Jeonghan se retrouvait en France pour des raisons personnelles ou professionnelles. Lui et Ophélie avec le personnel, eux partageant un lit quand c'était possible. Un moment de paix pour le couple sans rien d'autre qui ne vienne les séparer. Surtout quand il réussissait à faire une pause dans son travail et à passer une demi-journée ou plus avec sa famille en France. C'était paisible, un autre type de calme auquel il s'était habitué.

C'était souvent pendant ces moments-là, bien au chaud sous la même couverture, que Jeonghan laissait ses pensées intrusives gagner. « Est-ce qu'ils te permettront d'être à nouveau ma traductrice à l'avenir ? » Ophélie se contenta de grommeler son nom, poussant son visage plus près de sa poitrine alors qu'elle essayait de dormir.

« Traduire n'est pas mon travail, je suis une concept artiste. » marmonna-t-elle. « C'est comme si je te demandais d'être mon make-up artiste. »

« Je ne suis pas douée pour le maquillage. »

« Je ne suis pas douée pour la traduction. »

« Mais tu l'es. »

« Je peux le faire, c'est acceptable. Pas bien. Tout comme toi et le maquillage, tu peux le faire, ça ne veut pas dire que tu es douée pour ça. »

« Je me sens insulté. » Il retint un rire lorsque ses mains, auparavant enroulées autour de son torse dans une étreinte, descendirent et pincèrent sa taille.


Jeonghan se calma, laissant Ophélie dormir. Il n'y arrivait pas. Il n'arrivait pas à dormir avec tout ce qui se passait. Elle était vite endormie, mais il ne pouvait pas fermer les yeux sans devoir les ouvrir à chaque bruit qu'il entendait. Le chant des oiseaux dehors, le doux bruissement des feuilles, les vaches dans la vallée qui meuglaient, le poulet qui hurlait à tue-tête à deux heures du matin, tout était nouveau.

Il n'était pas habitué à ces sons. Il était habitué à entendre les voitures, les bus, les tramways, tous ces transports, l'agitation de la ville, les chiens aboyant. Mais pas ces sons-là. À part la nature à l'extérieur de la fenêtre ouverte, tout interrompait son sommeil léger.


Quand Ophélie se réveilla à six heures et demie, sur son horloge interne, Jeonghan était enfin endormi. Elle ne le réveilla pas en quittant le lit, ferma la fenêtre et descendit pour trouver son père déjà à la table du petit déjeuner en train de lire le journal.

« Coucou. » Salua-t-elle en préparant son petit déjeuner, un grand sourire gagnant son visage en trouvant les pâtisseries fraîches sur la table. « Merci, papa. » Ce n'était pas tous les matins qu'ils mangeaient des pâtisseries. Et son père réveillé assez tôt pour en acheter chez le boulanger. Elle l'aurait accompagné au village s'il s'était levé plus tard. Mais c'était le paradis. Ophélie mangea le pain au chocolat chaud avec enthousiasme, si heureuse d'être de retour en France pour ces petits plaisirs.

Quand elle leva les yeux, son père la regardait calmement avec un sourire. Heureux de voir sa petite princesse heureuse.


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De sa chaise à la table principale, fatiguée et repue de nourriture, Ophélie pouvait voir presque tout le monde. Des enfants qui jouaient sur la route non loin (et leurs mères qui regardaient avec anxiété si l'un d'eux commençait à pleurer), aux parents qui prenaient juste une dernière bière avant de faire une sieste en fin d'après-midi, à ses amis et aux membres de sa famille qui discutaient tous ensemble sur l'herbe en contrebas du village, aux anciens qui se pressaient autour de son mari.

La Raison? - Yoon Jeonghan  [✔]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant