52

2.8K 79 160
                                    

La réalité devient floue, et je sens la drogue circuler dans mes veines, me paralysant. Mon corps est lourd, comme si des chaînes invisibles m'enserraient.

Chaque mouvement est un effort colossal, et je me sens piégée dans un corps qui ne m'obéit plus.

Le rire d'Azera résonne autour de moi, glacial et moqueur. Je ne peux même pas tourner la tête pour le défier.

À travers mon œil endolori, je vois ses hommes s'amuser, indifférents à ma souffrance. Je suis là, vulnérable, en proie à la douleur et à la peur.

La drogue me prend lentement, m'enveloppant dans un brouillard épais. Chaque pensée est un combat, chaque respiration un défi.

Je me souviens du moment où ils m'ont capturée, l'angoisse grandissant alors qu'ils m'ont forcée à ingérer cette substance. Je me revois, perdue dans un océan de confusion, incapable de réagir.

Je ferme les yeux, cherchant un répit dans l'obscurité. Les souvenirs de ma vie avant cela me hantent.

Je pense à ma mère, à sa voix douce, à l'espoir qu'elle m'a toujours donné. Je me rappelle des moments de bonheur, des rires partagés.

Comment ai-je pu me retrouver ici, dans cette situation désespérée ?

Je sombre dans l'inconscience, une obscurité pesante m'enveloppe. Les voix autour de moi deviennent des échos lointains, indistincts, comme si elles provenaient d'un autre monde.

Je lutte pour rester éveillée, mais le poids de la drogue me tire vers le bas, comme si des chaînes invisibles m'enfermaient.

Je sombre dans l'inconscience, mais la voix d'Azera me tire brusquement de mes pensées obscures. Son ton est tranchant, presque agressif.

Azera : Eh bien, Chafiya, tu m'entends ? Réponds-moi merde !

Je tente d'ouvrir les yeux, mais la lumière est aveuglante, et la douleur dans ma tête me paralyse.

Pourquoi me pose-t-il des questions ? Je veux répondre, mais les mots se perdent dans ma gorge. La panique monte en moi.

Azera : Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es devenue muette ?

Je frémis à son ton moqueur, son irritation palpable. Je veux crier, mais je ne peux pas. Je me sens piégée, complètement incapable de formuler une seule pensée cohérente.

La frustration d'Azera s'intensifie, et je peux presque sentir son impatience comme une pression sur ma poitrine.

Azera : Pathétique ! Tu es vraiment à ce point inutile ?

Chaque mot qu'il prononce me frappe comme une gifle. Je sais que je dois me battre, que je ne peux pas me laisser abattre, mais l'incapacité à répondre me fait sombrer un peu plus dans l'abattement.

Azera : Tu penses vraiment que je vais perdre mon temps avec une faible comme toi ?

Son regard est fulgurant, et je sens une boule de rage et de peur se former dans mon ventre. Je veux lui montrer que je ne suis pas si facilement brisée, que je suis forte, mais la drogue et la douleur me clouent au sol.

Je ferme les yeux, tentant de rassembler mes pensées, de trouver une façon de lui répondre.

Azera : Regarde-toi ! Tu es pathétique. Si tu ne peux pas parler, tu es juste un déchet !

Sa voix résonne dans ma tête, me laissant dans une tourmente intérieure.

Je me rends compte que cette humiliation n'est pas seulement physique elle s'insinue dans mon esprit, me rendant encore plus vulnérable.

Chafiya : Est-ce que un jour j'aurais droit au bonheur ? [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant