Who she supposed to be ? (Mave Burton)

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Le mariage de Mave et Fergal était un événement grandiose, empreint d'une intensité émotionnelle palpable, mais aussi d'une élégance rare, mêlant traditions irlandaises et françaises dans un décor somptueux. Leur amour, profond et sincère, les avait conduits à ce jour tant attendu, où ils allaient s'unir pour l'éternité.

La cérémonie se déroulait dans une ancienne chapelle nichée au cœur de la campagne irlandaise, un endroit choisi avec soin pour rendre hommage aux racines de Fergal. Les pierres ancestrales de l'église semblaient vibrer sous l'énergie de l'amour qui emplissait l'air. Des guirlandes de fleurs sauvages, de lys blancs et de lavandes ornaient les bancs, leur parfum enivrant se mêlant à l'atmosphère festive et chaleureuse.

La matinée commença doucement pour Mave, qui se préparait dans une suite en pierre, baignée de lumière naturelle. Entourée de ses amies les plus proches, elle ressentait un mélange de calme et d'excitation. Elle portait une robe qui incarnait la fusion de leurs cultures : un corsage ajusté avec une fine dentelle française, contrastant avec la jupe ample et fluide, rappelant les tissus traditionnels irlandais. Chaque détail avait été minutieusement pensé. Des perles brodées sur le voile aux fleurs sauvages entrelacées dans ses cheveux, Mave était l'incarnation même de l'élégance et de la pureté. Sa robe semblait flotter autour d'elle, chaque mouvement dévoilant une subtilité de finesse et de grâce. Lorsqu'elle se regarda dans le miroir pour la première fois, elle réalisa pleinement la portée de ce jour : elle allait épouser l'homme qu'elle aimait plus que tout.

Cependant, une ombre planait sur ce moment de bonheur : Mave n'avait personne de sa propre famille pour l'accompagner à l'autel. Sa relation avec sa mère et le reste de sa famille avait été coupée depuis de nombreuses années. Pourtant, à cet instant, alors qu'elle regardait son reflet, la porte s'ouvrit doucement et André, son ancien entraîneur, entra dans la pièce.

André n'était pas seulement son mentor. Cet homme, âgé et empreint de sagesse, l'avait recueillie à l'âge de 16 ans, lorsqu'elle avait été mise à la porte par sa propre mère. Il l'avait guidée dans la vie, la protégeant et l'entraînant à devenir la femme forte qu'elle était aujourd'hui. Pour Mave, il était bien plus qu'un entraîneur ; il était la figure paternelle qui l'avait soutenue dans ses pires moments. En le voyant là, ses yeux s'embuèrent instantanément. André la regardait avec une fierté indicible, ses rides marquant les années d'efforts et de sacrifices qu'il avait faits pour la soutenir.

« Tu es magnifique, ma fille », murmura-t-il, la voix enrouée par l'émotion. « J'ai toujours su que ce jour viendrait. Et je suis tellement fier de toi. »

Mave, incapable de retenir ses larmes, se jeta dans ses bras. « Merci, André... Merci d'être là. Je ne sais pas où je serais sans toi. »

André lui sourit tendrement. « Aujourd'hui, je te conduirai à l'homme qui te mérite. Fergal est un homme bien. Il t'aime. Et je sais qu'il prendra soin de toi comme tu le mérites. »

Et ainsi, c'est André, cet homme qui avait toujours été là pour elle, qui la conduisit à l'autel, remplissant la fonction d'un père qu'elle n'avait jamais eu.

Les portes de la chapelle s'ouvrirent et Mave apparut au bras d'André. Elle marchait lentement, le bruit délicat de ses talons résonnant dans la pierre ancienne. Les invités se levèrent, tous frappés par sa beauté et sa grâce. Mais c'était Fergal, debout au bout de l'allée, qui semblait le plus touché. En la voyant s'avancer vers lui, il sentit son cœur s'arrêter un instant. Elle était plus belle que tout ce qu'il aurait pu imaginer. Ses yeux brillaient, sa silhouette flottait avec grâce dans sa robe blanche, et chaque pas qu'elle faisait semblait irréel, comme une apparition.

Fergal, qui d'habitude n'était jamais nerveux, se sentait soudain envahi par un vertige d'émotion. C'était elle, sa Mave, la femme qu'il avait toujours rêvé d'épouser. Il tomba un peu plus amoureux d'elle à cet instant, comme si cela était encore possible. Son souffle était court, et il dut lutter pour ne pas laisser les larmes de bonheur couler sur son visage.