Who she supposed to be ? (Mave Burton)

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Fergal la regarda, son cœur débordant d’amour, se rappelant de tous ces petits détails qui faisaient de Mave la personne la plus fascinante et attachante à ses yeux. Des détails qui, pour beaucoup, semblaient anodins, mais qui étaient une partie intégrante d’elle, de sa manière d’être, forgés par son autisme, et qu'il chérissait comme des trésors.

Chaque matin, il la voyait rincer deux fois les verres et les tasses avant de les utiliser. C’était son petit rituel, son automatisme, et même si cela pouvait sembler étrange pour d’autres, pour lui, c’était simplement une des nombreuses façons dont elle créait de l’ordre dans un monde parfois trop chaotique pour elle. Tout ce qui était violet attirait irrésistiblement son attention. Que ce soit des vêtements, des objets, ou même des stylos, Mave choisissait toujours cette couleur, comme si cela la rassurait, la confortait dans ses choix.

Elle avait ses petites habitudes, comme détester enlever ses chaussettes, même au lit, et Fergal se souvenait de la tendresse amusée qu’il ressentait en la regardant essayer de les garder coûte que coûte, même sous les couvertures. Et puis il y avait les films. Mave pouvait revoir les mêmes scènes encore et encore, des dizaines de fois, sans jamais s’en lasser. Il avait appris à connaître chaque réplique par cœur à force de les regarder avec elle, mais jamais il ne s’était lassé de la voir rire ou pleurer, si absorbée dans ce qu’elle aimait.

Ses goûts alimentaires étaient un autre de ses charmes. Elle était quasiment obsédée par les pizzas et le Pepsi, et il souriait à chaque fois qu’il commandait une pizza, sachant déjà quelle saveur elle allait choisir. C’était une constante réconfortante pour elle. Ils devaient toujours manger ensemble, une autre de ses habitudes, une manière pour elle de se sentir connectée à lui, et il adorait ces moments où, sans un mot, ils partageaient un repas, simplement heureux d’être ensemble.

Les douches ensemble, c’était devenu une tradition. Mave aimait ces moments de proximité, d’intimité, où l’eau effaçait les bruits du monde extérieur et où ils pouvaient simplement être là, ensemble, sans avoir besoin de parler. Et lorsqu’ils allaient se coucher, c’était toujours du côté gauche du lit qu’elle s’allongeait, collant sa tête contre son torse, cherchant le réconfort de sa chaleur et de ses bras autour d’elle. Elle aimait aussi ces moments où leurs fronts se touchaient, où elle sentait sa respiration si proche. Pour elle, c’était une manière de se sentir en sécurité, et pour Fergal, c’était une preuve tangible de l’amour profond qu’elle avait pour lui.

Elle n'était pas la plus organisée – Mave avait un petit côté bordélique, laissant parfois ses affaires traîner ici et là. Mais cela faisait partie de son charme, de ce qu'elle était. Il souriait en ramassant ses livres ou ses vêtements, sachant que ce n’était pas un signe de négligence, mais juste une des manifestations de son esprit constamment en mouvement. Elle était également d'une maladresse attendrissante, renversant souvent des objets ou se cognant contre les coins des meubles, mais il ne s’en était jamais agacé. Au contraire, cela lui rappelait combien elle était humaine, fragile, et combien il aimait être là pour elle, pour l’aider quand les choses semblaient lui échapper.

Et malgré tous ces petits défis du quotidien, Mave avait un sens de l’humour incroyable. Elle faisait des blagues qui le faisaient éclater de rire, même les jours où il se sentait abattu. Sa capacité à trouver le rire dans les petites choses de la vie, même quand tout semblait sombre, était l’une des nombreuses raisons pour lesquelles Fergal était tombé amoureux d’elle. Chaque petit automatisme, chaque manie, chaque détail lié à son autisme rendait leur vie ensemble unique, précieuse.

À travers tous ces moments, Fergal réalisait combien il était chanceux de l’avoir à ses côtés, combien ces petites choses qui faisaient Mave la rendaient non seulement spéciale, mais indispensable à son bonheur. Il l'aimait profondément, non pas malgré ces particularités, mais parce qu'elles faisaient partie intégrante de la personne merveilleuse qu'elle était.

Fergal, le cœur gonflé d'amour et d'admiration pour Mave, se remémorait encore toutes ces petites choses qui faisaient d’elle une personne si unique, si spéciale. Parmi ses passions les plus marquantes, il y avait le catch. Mave était une véritable encyclopédie vivante de la discipline. Elle connaissait chaque prise, chaque technique, et chaque gimmick comme personne. Elle pouvait énumérer les matchs emblématiques par cœur, récitant les détails des combats comme si elle les avait vécus elle-même. Fergal se souvenait des soirées où elle parlait avec tant de passion du catch, discutant des angles, des rivalités et des moments clés. Parfois, il lui arrivait même de créer de tête des programmes entiers, détaillant les combats, les segments, les promos, et elle le faisait avec une telle précision et créativité qu’il savait qu’elle ferait une incroyable manager général (MG). Son esprit analytique et créatif brillait dans ces moments-là, et il était toujours émerveillé de voir à quel point elle maîtrisait ce domaine avec une facilité déconcertante.

Mais ce n’était pas tout. Mave avait aussi un amour immense pour les films d'horreur et tout ce qui touchait à Halloween. Chaque année, elle attendait cette période avec impatience, décorant leur maison de manière effrayante et excitante. Elle connaissait les classiques de l'horreur sur le bout des doigts, les rewatchant avec un mélange de fascination et d'enthousiasme qui ne s'éteignait jamais. C’était leur rituel, surtout en octobre, de regarder ensemble ces films à la fois terrifiants et captivants.

Et bien sûr, il y avait son amour inconditionnel pour l'univers de Tim Burton. Mave se plongeait avec délectation dans cet univers sombre, fantaisiste et mélancolique, avec ses personnages décalés et ses décors goth