Who she supposed to be ? (Mave Burton)

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gaelleR18

Fergal était irlandais, connu sous le nom de Finn Balor sur les rings de la WWE. Malgré son succès, il restait un homme doux et aimant. Sa vie tournait autour de Mave, sa femme. Elle était tout pour lui. Pourtant, depuis un certain temps, leur bonheur semblait s’effriter.

Mave, elle, était française, une catcheuse célèbre pour son style audacieux et hardcore, toujours prête à prendre des risques insensés. Sous le nom de Mave Burton, elle avait marqué les rings par sa fougue. Fergal était son roc, son « Fergie », comme elle l’appelait tendrement. Leur amour était passionné, fusionnel, mais parfois destructeur.

Ils vivaient dans une magnifique maison aux États-Unis, un lieu qui aurait dû être un havre de paix. Leur fille, April, âgée de trois ans, illuminait leur quotidien. Rayonnante et espiègle, elle avait hérité de l’humour de son père et du goût du risque de sa mère. Mais même la joie innocente d’April ne suffisait pas toujours à apaiser les tensions grandissantes entre ses parents.

Ce soir-là, Fergal et Mave recevaient Damian et Kiara, leurs meilleurs amis. Damian, fidèle complice de Fergal, et Kiara, l’éternelle confidente de Mave. Le dîner se déroulait dans une ambiance tendue, les éclats de rire des invités peinant à couvrir le malaise latent.

Alors que les assiettes du plat principal étaient vidées, Fergal et Mave se levèrent pour débarrasser. En cuisine, le ton monta rapidement. Une dispute, une de plus, éclata.

« C’est bon, Ferg’, lâche-moi, » siffla Mave en claquant les couverts dans l’évier.

Fergal, la mâchoire crispée, s’efforça de ne pas perdre son sang-froid. Mais les reproches fusaient des deux côtés. Ils s’aimaient à en perdre la raison, mais cette passion semblait les consumer.

Dans la salle à manger, Damian et Kiara, assis à table, échangèrent un regard. Ils étaient conscients que la situation devenait difficile pour leurs amis.

Au bout de la table, la petite April continuait de grignoter ses nuggets en forme de dinosaures, indifférente au malaise ambiant. Kiara finit par se pencher vers elle, un sourire doux sur les lèvres.

« Alors, April, ça va à la maison ? » demanda-t-elle doucement.

La fillette, la bouche pleine, répondit avec une sincérité déconcertante :
« Papa et maman crient toujours, c’est nul. »

Damian, tentant de détendre l’atmosphère, posa une main sur le genou de Kiara.
« Tu sais, c’est parce qu’ils sont amoureux, » dit-il avec un sourire.

April fronça les sourcils et le fixa de ses grands yeux innocents.
« Mais toi et marraine, vous êtes amoureux aussi… et vous criez jamais, » répliqua-t-elle, visiblement perplexe.

Kiara éclata de rire face à la logique implacable de sa filleule. Damian, quant à lui, secoua la tête, amusé, mais conscient que cette remarque venait frapper là où ça faisait mal.

Pendant ce temps, dans la cuisine, les voix continuaient de monter, étouffées par les murs mais impossibles à ignorer. Les regards des invités se croisèrent à nouveau. Ils savaient que leurs amis étaient à un carrefour, où l’amour et les conflits se livraient une bataille silencieuse.

Damian esquisse un sourire un peu crispé tout en jetant un regard vers la cuisine, d'où les éclats de voix continuent.

"Eh bien, ma puce, ton papa et ta maman sont... spéciaux," répond-il doucement, cherchant ses mots pour expliquer la situation. "Ils ont une façon bien à eux de s’aimer."

Kiara pince les lèvres, visiblement inquiète mais décidée à ne pas montrer son malaise devant April. "Allez, ma petite chérie, mange tes nuggets. Tu sais quoi ? Après, si t’es sage, je te laisserai goûter un bout de mon dessert."