Who she supposed to be ? (Mave Burton)

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Mave et Fergal passèrent une semaine idyllique en Grèce, heureux comme jamais. Après avoir traversé tant d'épreuves, le fait d'attendre enfin un enfant représentait pour eux une victoire, une nouvelle étape dans leur histoire d’amour déjà si forte. Fergal était aux petits soins pour Mave, chaque geste empreint de tendresse. Pour lui, il n'y avait qu'elle. Il la couvrait de regards admiratifs, chaque moment passé à ses côtés renforçait encore plus son attachement. Quant à Mave, elle était infiniment amoureuse de son homme, de celui qui faisait battre son cœur plus fort chaque jour.

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**Mave en 2017**, à l'âge de **32 ans**, avait un style qui exprimait à la fois sa force et son individualité. Elle portait fièrement plusieurs tatouages qui racontaient son histoire. Sur son bras droit, un tatouage en forme de rose noire, symbole de résilience et de beauté dans la difficulté. Sur son avant-bras gauche, une phrase en français et en irlandais était gravée : « *Let the world burn for you, for us* », leur devise de couple. Un autre dessin ornait son côté gauche : une silhouette féminine stylisée, représentant son propre chemin, de la douleur à la victoire.

En ce moment, en Grèce, Mave avait opté pour une tenue qui combinait confort et caractère. Elle portait un débardeur noir, simple mais élégant, qui laissait entrevoir ses tatouages avec subtilité. Son short en jean noir à damiers rouges ajoutait une touche de rock’n’roll à son allure, tandis que ses Converse rouges décontractées la rendaient aussi dynamique que charmante. Mais ce qu'elle portait le plus fièrement, c'était son alliance brillante. Ce simple anneau symbolisait tout : leur amour indéfectible, leur union, et cette promesse qu'ils s'étaient faite de ne jamais se quitter. Elle caressait souvent l'anneau avec son pouce, un geste presque inconscient, comme pour se rappeler qu'ils appartenaient désormais l'un à l'autre pour toujours.

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**Fergal en 2019**, à l'âge de **38 ans**, était toujours aussi impressionnant. Sa carrure athlétique trahissait ses années d’entraînement intensif. Ses cheveux bruns légèrement en bataille encadraient son visage aux traits marqués, et sa barbe soigneusement entretenue lui donnait un air à la fois sauvage et raffiné. Ses yeux, d’un bleu perçant, étaient encore plus profonds lorsqu’ils se posaient sur Mave, toujours pleins d’admiration et d’amour. Il portait souvent des tenues décontractées, et là, en Grèce, c'était un t-shirt blanc simple qui mettait en valeur ses épaules larges, accompagné d'un short en toile kaki et de ses sneakers préférées. Lui aussi arborait son alliance avec une fierté silencieuse, signe qu'il appartenait désormais à Mave, et elle à lui.

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Un soir, alors qu’ils étaient installés sur la terrasse, une légère brise venue de la mer Ionienne caressait leurs visages. Fergal avait préparé un dîner simple mais parfait pour eux, et ils parlaient tranquillement de leur avenir, de cette maison qu’ils allaient redécorer pour accueillir leur bébé.

« J’aimerais qu’on refasse la chambre d’amis pour lui », proposa Mave, le regard pensif. « Peut-être dans des tons neutres, pour que ce soit apaisant… »

Fergal sourit en l’entendant parler ainsi. Il l’imaginait déjà, elle, avec leur bébé dans les bras, et cette image le remplissait de bonheur.

« Oui, neutre, mais avec des touches de couleur, peut-être un peu de vert et de jaune », répondit-il en passant une main sur son menton. « On ne sait pas encore si c’est un garçon ou une fille, alors ça marcherait pour les deux. »

Ils enchaînèrent les idées, riant parfois à l’exagération de leurs propositions, mais l’excitation de créer une maison accueillante pour leur enfant les rendait euphoriques.

« Et tu penses quoi du prénom ? » demanda Fergal. « On pourrait chercher un prénom mixte, quelque chose qui marche bien en français et en irlandais… »

Mave réfléchit un instant, son regard se perdant dans l’horizon. « C’est vrai. Ce serait bien un prénom qui honore nos deux cultures. Que dirais-tu de "Énora" ? Ça a des racines françaises, mais aussi un petit air celte. »

Fergal sourit, goûtant le prénom sur ses lèvres. « Énora… oui, c’est joli. Ou peut-être "Léandre". C’est mixte et élégant, et ça sonne bien dans les deux langues. »

Mave acquiesça. « Léandre, c’est beau aussi. Ou même "Ael". Simple, mais fort. »

Ils continuèrent à discuter, imaginant déjà la vie qu’ils allaient offrir à cet enfant. Chaque mot, chaque idée semblait construire encore un peu plus cette bulle de bonheur dans laquelle ils vivaient. Leur amour, déjà immense, ne faisait que grandir avec l’attente de cette nouvelle vie qu’ils allaient créer ensemble.

Fergal, tout en la regardant, posa une main protectrice sur son ventre, là où grandissait leur bébé.

« Peu importe le prénom », murmura-t-il en la regardant tendrement, « tant qu’il ou elle a une maman comme toi. »

Mave sourit, touchée, et ils restèrent ainsi, à savourer le moment, unis dans leur bonheur, prêts à affronter ensemble tout ce que la vie leur réservait.

Mave et Fergal étaient enveloppés l'un dans les bras de l'autre, leurs corps s'imbriquant naturellement, comme s'ils avaient été façonnés pour se compléter. Dans la douce lumière de la nuit grecque, ils étaient allongés sur la terrasse de leur villa, le ciel étoilé comme seul témoin de leur intimité. Mave avait posé sa tête dans le creux du cou de Fergal, une de ses mains posée délicatement sur son torse, sentant chaque battement de son cœur. Elle inspira profondément, respirant l'odeur rassurante et familière de sa peau, ce parfum qu'elle aimait tant, qui la faisait se sentir en sécurité et aimée.

Fergal, lui, savourait ce moment de proximité. Il sentit les lèvres de Mave effleurer doucement la peau de son cou, ses baisers tendres provoquant de légers frissons qui se propageaient le long de sa colonne vertébrale. Il ferma les yeux un instant, absorbant l'instant, le cœur empli d'une paix qu'il ne trouvait qu'avec elle. Ses doigts glissèrent doucement dans ses cheveux blonds, caressant chaque mèche avec une tendresse infinie, avant de déposer un baiser sur son front. Ce simple geste, aussi doux qu'un souffle, exprimait plus d'amour que des mots n'auraient jamais pu le faire.

Leur étreinte était lente, silencieuse, mais elle parlait un langage que seuls eux deux pouvaient comprendre. Ils n'avaient pas besoin de parler. Juste être là, l'un contre l'autre, suffisait. C'était comme si le monde autour d'eux n'existait plus. Ils étaient tout l'un pour l'autre, dépendants de cette connexion pour fonctionner, comme si l'un sans l'autre n'était qu'une moitié incomplète. La chaleur de leur amour les enveloppait comme une couverture, les protégeant de tout ce qui pourrait se dresser contre eux.

Fergal était souvent fasciné par la manière dont Mave semblait à la fois si forte et si vulnérable à ses côtés. Il jeta un coup d'œil rapide à son téléphone posé à côté de lui, son fond d'écran affichant cette image de Mave, endormie contre son torse nu, ses cheveux blonds se déversant en vagues légères sur eux, tandis que la lumière douce du soleil perçait à travers la fenêtre, illuminant délicatement son visage paisible. C'était l'une de ses photos préférées, car elle capturait toute la sérénité de Mave dans ces moments où elle se sentait complètement en sécurité, blottie contre lui.

Pour Mave, son fond d'écran à elle était tout aussi significatif. C’était une photo de Fergal, capturée lors de l’un de leurs nombreux voyages ensemble. Il souriait, un sourire éclatant, authentique, celui qu’il ne réservait qu'à elle, et derrière lui, le paysage pittoresque du Portugal s’étendait, rappelant l’une de leurs aventures les plus mémorables. Cette image représentait pour elle tout ce qu'elle aimait chez lui : sa joie de vivre, son énergie, et cette capacité à rendre chaque instant spécial.

Ils étaient perdus dans cette bulle d'amour, bercés par la douceur de la brise grecque et le chant lointain des vagues. Aucun des deux ne voulait que ce moment s’arrête. Ils savaient que peu importe où la vie les mènerait, tant qu’ils étaient ensemble, ils pourraient tout affronter.