Chapitre 21

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L'avantage des petits restaurants de bords de route, c'est que la vidéo-surveillance est minimaliste, et le peu de clients fait que personne n'a remarqué ce qui s'est passé sur le parking ni ne l'a filmé. Un camionneur, en sortant, ne prêta même pas attention aux traces sur le parking en terre battue, comme un corps que l'on traîne. Mela avait tiré la fille vers elle d'un coup et, tenant toujours le jeune par son poing désormais brisé, elle s'était volatilisé en courant. L'autre jeune, là où il était allongé se ferait peut-être écraser par un camion, de toute façon, il était déjà mort, la cage thoracique défoncée.

Mela vida le jeune avant de se tourner vers la fille qu'elle avait légèrement mordue au cou, la paralysant, le visage plein de sang.

« À cause de toi, je me suis salie. Je dois m'essuyer. Donne-moi tes vêtements. De toute façon, tu n'en aura plus besoin. »

La déshabillant sans ménagement, avant de laisser tomber le corps de la jeune fille comme un mannequin de magasin, elle se déshabille aussi, nettoyant le sang sur sa combinaison avant de la poser par terre.

« Bien. Nous y sommes comme tu le voulais. Je suis nue sauf que c'est toi qui est à ma merci. Tu te demandes ce que je suis, n'est-ce pas ? Je suis comme le génie de la lampe, et comme tu ne peux pas parler, je vais exaucer ton premier souhait. »

Mela malmène le corps de poupée de chiffon alors qu'elle viole la fille avec brutalité, mordant ses lèvres et en arrachant une partie, comme ses seins. Son clitoris est un amuse-gueule.

« Pi... tié... » supplie la jeune fille, faisant sourire Mela.

« J'y suis allé avec une petite dose, je voulais que tu en profite avec moi. Réponds honnêtement à la question et je te laisse partir. Est-ce que c'était bien ? As-tu jouis ?

- Ou... i, » peine-t-elle à dire.

« Rahh, je ne sais pas, je ne suis pas convaincue. un orgasme, ça se crie, ça ne se garde pas pour soi. Tu dois laisser savoir à tout le monde que tu prends ton pied. Moi, je n'ai rien entendu. Tu sais ce qu'on va faire ? Je vais chercher ton point G et je vais te faire crier. »

Enfonçant sa main, les griffes de Mela arrachent tout sur leur passage avant de se refermer et de tirer, sortant l'utérus et tout ce qui y est rattaché avant de le manger.

« J'espère que c'était aussi bon pour toi que ce l'était pour moi, » dit-elle en se levant, récupérant les vêtements de la fille pour s'essuyer le bras et le visage. « Tu es satisfaite, toi aussi ? » demande-t-elle à la bête en ressentant un bien-être l'envahir. « J'avoue, elle était bonne. »

Se rhabillant, elle traîne les corps au loin avant de s'en débarrasser puis retourne au fast-food avant de poser ses mains sur ses hanches.

« Tu es encore là, toi ? C'est vraiment un trou paumé, ici. Personne ne t'as vu ! Je devrais venir faire mes courses dans le coin plus souvent. Bon, comme ta copine m'a fait du bien, je vais être gentille et t'emmener voir tes copains. »

Le corps balancé avec les deux autres, l'argent, les téléphones et tout ce qui lui plaisait, récupérés, Mela enfourche sa moto et se remet en route. Elle a pris du retard sur son horaire, mais elle a bien mangé, s'étant régalée de la fille.

Garant sa moto dans le parking intérieur de l'hôtel, Mela traverse le hall en sentant tous les regards braqués sur elle. Blonde avec des lunettes noires dans une tenue moulante, elle pouvait adapter sa personnalité et paraître plus jeune quand il le fallait ou être la femme fatale, son meilleure rôle.

« Amelia Helasdottir, » se présenta-t-elle, « vous avez une réservation au nom d'Abby Papas. Elle a dû laisser une carte d'accès pour moi.

- En effet, Madame, » sourit le concierge en lui remettant une carte. « Chambre 1206.

Nice to eat youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant