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FERMÍN LOPEZ Novembre 2025

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FERMÍN LOPEZ
Novembre 2025

Les mains enfoncées dans les poches de mon jean, je patientai devant la porte de l'appartement d'Aspen. Il était minuit passé, et mademoiselle avait jugé bon d'aller prendre une douche aussi tardivement. Le pire, c'est qu'elle savait que j'allais passer tard. Comme si elle voulait me faire poireauter dans le froid automnale du mois de Novembre.

Je la harcelais de messages, d'appels, sonnait d'innombrables fois à l'interphone de son numéro d'appartement - faute de ne plus me souvenir du code - mais rien n'y faisait.

Finalement, un léger déclic brisa le silence de l'entrée, et la porte s'entrouvrit lentement, révélant le visage d'Aspen, un sourire en coin. Elle était enveloppée dans une épaisse robe de chambre, les cheveux encore humides et un éclat malicieux dans les yeux.

Tu comptes rester dehors toute la nuit, ou tu montes enfin ? lança-t-elle, amusée.

Je levai les yeux au ciel, une moue faussement agacée sur le visage, avant de lui montrer le bouquet de roses blanches que je tenais derrière mon dos. Son sourire s'élargit, adoucissant instantanément toute ma frustration.

Pour toi, murmurai-je en franchissant le seuil.

Elle me dévisagea, visiblement touchée, et son regard passa du bouquet à mon visage avant qu'elle ne se décide à me prendre la main pour m'attirer à l'intérieur. Je la suivis dans le couloir, sentant son pouce caresser doucement le dos de ma main.

Arrivés devant son appartement, elle me lança un dernier regard complice avant de glisser la clé dans la serrure et d'ouvrir la porte. L'intérieur baignait dans une lumière douce, et l'odeur apaisante de vanille flottait dans l'air. Je posai le bouquet sur la table du salon, observant Aspen qui s'éloigna vers la cuisine pour prendre un vase.

Alors qu'elle revenait, je la regardai, presque fasciné par la façon dont elle arrangeait chaque rose avec soin, ses gestes délicats, concentrés. Elle releva finalement les yeux vers moi, un sourire radieux éclairant son visage.

Tu as encore oublié le code ?

Je haussai les sourcils, amusé, puis hochai la tête lentement.

C'est pas comme si c'était le même depuis six mois...

— C'était les fleurs ou le code.

Elle leva les mains innocemment, m'invitant à oublier le code de l'appartement plus souvent. Elle reposa le vase sur la table et s'approcha de moi, ses bras se glissant autour de mon cou. Ses yeux brillaient de cette lueur espiègle qui me faisait fondre à chaque fois.

Alors, monsieur l'oubli de code, tu veux boire quelque chose ?

Je hochai la tête, mes mains glissant sur sa taille. Elle s'échappa avec un sourire malicieux, se dirigeant vers la cuisine pour préparer deux tasses de thé. Je m'installai sur le canapé, observant chaque mouvement d'Aspen alors qu'elle versait de l'eau bouillante sur les sachets de thé.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘢𝘴𝘵𝘦 𝘰𝘧 𝘰𝘶𝘳 𝘮𝘦𝘮𝘰𝘳𝘪𝘦𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant