Chapitre 17 : existe t-il une fin à l'hOrreur...

1.4K 77 1
                                    

Hermione était assise, en tailleur, sur son lit, un grand nombre de livres autour d'elle. Sa concentration était à son comble, elle lisait rapidement, prenait des notes de temps à autre, et rien ne semblait pouvoir la déranger.

TOC ! TOC !

Même les deux coups qui retentirent tout à coup contre sa porte ne parvinrent pas à lui faire relever la tête de ses bouquins.

TOC ! TOC !

Cependant, les deux suivants l'intriguèrent. Elle jeta un coup d'œil à son réveil.

Vingt-deux heures quarante-trois.

TOC ! TOC !

Il était bien tard pour une visite. Elle reposa crayon et papiers avant de se lever. Elle s'approcha doucement, tendit l'oreille mais n'entendit rien.

-Qui est là ?

Aucune réponse ne se fit entendre. Alors, poussée par la curiosité, Hermione ouvrit la porte. Elle eut tout juste le temps de voir qu'Hector n'était pas dans son tableau qu'elle fut brutalement attrapée et embrassée. Au début surprise, Hermione finit par se débattre et parvint violemment à se détacher du jeune homme.

-Mais ça va pas Malefoy ! T'es complètement malade !

-Moi aussi je suis heureux de te voir.

-Ta Gueule Malefoy !

-Ne me parle pas comme ça ! Je te l'interdis !

-Tu croyais quoi Malefoy, que j'allais sagement attendre ton retour pour te sauter dans les bras ? Non mais tu rêves ! Figure toi que notre 'aimable discussion' d'hier m'a été extrêmement bénéfique. Je me suis finalement rendue compte à quel point je m'étais facilement laissée berner par ton foutu... charisme ! J'ai été stupide et aveuglée mais je ne referais pas deux fois la même erreur !... Protectum Maximum Vivum !

Drago fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle venait de faire.

-Tu sais Malefoy, j'apprends vraiment très vite, et… on ne m'avait pas menti en me disant que j'étais douée…

-Qu'est-ce que…

Mais Drago ne put rien ajouter qu'il était subitement envoyé valser à l'autre bout de la chambre par une force invisible. Il se redressa difficilement en se tenant les côtes.

-Désolé Malefoy, mais à partir de maintenant, tu ne peux plus t'approcher de moi à moins de trois mètres. Il n'y a que moi qui le puisse, seulement si je le veux…

Hermione, animée d'une colère que Drago ne lui connaissait pas, s'approcha dangereusement du Serpentard.

-Je t'avais bien dit que je n'étais pas un Ange.

Elle plaqua soudainement une main sur le ventre de Drago et rapidement des volutes de fumée s'échappèrent de leur étrange contact. Une grimace de surprise et douleur vint se former sur le visage de Drago. Au bout d'une ou deux minutes, Hermione retira sa main. Drago baissa les yeux. Il constata alors avec consternation, que sa chemise avait brûlé et il put voir la trace rougeâtre qu'avait formé la main de la jeune fille.

-Cette trace ne disparaîtra pas. Te voilà marqué… à ton tour.

Une étrange lueur malveillante et déterminée trônait dans le regard de la Gryffondor.

-Et maintenant, dégage !

-Ne crois pas t'en tirer à si bon compte Granger ! Je te ferais payer cette injure !

Après un dernier regard noir, le Serpentard quitta prestement la chambre.

Lorsque la porte se referma, Hermione poussa un long soupir. Elle avait tenu bon, mais tout au long de leur entrevue, son cœur n'avait cessé de tambouriner furieusement contre sa poitrine. Malgré tout, elle était fière de ne pas avoir cédé face à cet homme qui, jusque là, lui faisait perdre tout ces moyens.

Souvenir d'une amnesiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant