Un amour caché ♥

Chapitre 13...!♥

Je sentais son souffle sur ma peau, mon cœur battait de plus en plus vite quand tout d'un coup, je tombai par terre.
- Violetta, ça va ? me demanda León en m'aidant à me relever.
- Oui, oui ! lui répondis-je, un peu secouée.
- Donc euh... dit-il, gêné.
- Mais qu'est ce qui t'a pris León ? J'aime Diego et je ne veux pas qu'il y ait des problèmes dans notre couple par ta faute ! lui annonçai-je sèchement.
- Je suis désolé, c'était plus fort que moi, je me contrôlerai la prochaine fois, Violetta ! me répondit-il.
- Ça vaut mieux ! Je t'aime beaucoup et je veux que tu sois mon ami, mon meilleur ami, même ! lui dis-je avec sincérité.
- Je comprends ! Donc... on reste amis ? me fit-il avec de la tristesse dans la voix tout de même.
- Oui ! approuvai-je.
Nous nous prenions dans les bras pendant quelques minutes, ses bras me réchauffèrent le cœur une nouvelle fois, il réussissait à faire ce que Diego ne réussissait pas à faire : mettre de la musique dans ma vie.
León et moi restions tous les deux face à la mer, nous parlions beaucoup de nos goûts ; en tout cas ce qui était sûr, c'était que j'adorais passer du temps avec lui.
Il fut l'heure pour nous de repartir, et c'était bien dommage car j'aurais donné cher pour rester avec León dans ce lieu magnifique et magique. On se leva du banc avec regret et me raccompagna donc chez moi.
- Demain, on prépare le travail pour Angie ? lui proposai-je.
- Oui, avec grand plaisir ! me répondit-il.
- Ok ! On se dit alors 16h00 à la grande salle, l'informai-je.
- Oui, ça me va ! Alors à demain ! me dit-il en me faisant la bise.
Je dînai avec mon père. Le plat qu'Olga nous avait préparé était succulent. J'allai me coucher deux heures plus tard car j'avais cours le lendemain matin. Je souhaitai bonne nuit à mon père et à Olga ainsi qu'à Ramallo et je montai dans ma chambre. Je m'endormis très vite et fis un rêve merveilleux : je rêvais de León, enfin de notre connexion qui était si parfaite, quoi que ce n'était pas le mot exact, elle était si, si unique. La nuit passa très vite.
Le lendemain matin, je me réveillai avec des étoiles dans les yeux car avec le rêve que j'avais fait pendant la nuit, j'étais toute chose.
Quelqu'un sonna à la porte, ce qui me fît sortir malheureusement de mes pensées.
- Coucou ma belle, on va au studio ensemble ? me proposa Francesca.
- Oui pourquoi pas, mais tout va bien ? Car c'est la première fois que tu viens me chercher aussi tôt ! lui répondis-je.
- Oui tout va bien, on en parle sur la route ! me dit-elle.
- Ok ! répondis-je à Francesca. Papa, je pars avec Francesca au studio ! informai-je mon père.
Nous nous dirigeâmes vers le studio, quand je vis Francesca pensive et tracassée.
- Que se passe-t-il Francesca ? Tu n'as pas l'air bien ! m'inquiétai-je.
- Et bien, c'est vrai je ne suis pas très bien pour toi ! me dit-elle, gênée.
- Mais pourquoi ? lui demandai-je, étonnée.
- Et bien hier avec ma mère, je me suis promenée dans le grand parc de Buenos Aires et j'ai vu Diego qui enlaçait une autre fille. Désolée mais je ne pouvais pas le garder pour moi ! me répondit-elle.
- Ah ok, non te t'inquiète pas ! Tu as bien fait de me le dire. Merci tu es ma meilleure amie ! lui dis-je, perplexe tout en étant quand même naturelle pour ne pas que Francesca n'ait de remords à me l'avoir dit.
Nous arrivâmes au studio, Francesca partit dire bonjour aux autres. Quant à moi, je partis voir Diego, j'étais un peu énervée.
- Alors comme ça, on m'a informée que tu es allé voir une autre fille ! lui dis-je en étant hors de moi.
- Mais je ne vois pas de quoi tu parles, mon amour ! me répondit-il comme s'il n'avait rien à se reprocher.
- Il n'y a plus de mon amour qui tienne Diego, tu m'as mentis ! lui dis-je en partant vers la grande salle en pleurant car il m'avait brisé le cœur.
Je pleurais à chaudes larmes, quand quelqu'un me tint les mains.
- Pourquoi pleures-tu comme ça Vilu ? voulut savoir León.
- Pour rien ! lui répondis-je avec des sanglots dans la gorge.
- Ah ok ! Tu pleures pour ton plaisir alors ? me dit-il avec un air moqueur.
- Bon, c'est à cause de Diego. Francesca l'a vu enlacer une autre fille ! l'informai-je.
- Oh, excuse-moi Vilu, je te comprends. Mais que puis-je faire pour te remonter le moral ? me dit-il en essayant de me réconforter.
- Rien, à part me prendre dans tes bras car tu arrives à chaque fois, à me réconforter ! lui répondis-je.
- Mais c'est gentil ça ! Allez, viens dans mes bras ma petite Vilu ! me dit-il amicalement en tendant ses bras vers moi.
Nous nous enlacions pendant quelques temps, quand je lui demandai d'où venait ce joli surnom de Vilu. Il me répondit qu'il l'avait trouvé il y a quelques jours et qu'il m'allait très bien, donc ce sera sûrement mon petit surnom.
Nous recommencions à nous enlacer en rigolant et je découvris une nouvelle chose : León réussissait toujours à me redonner le sourire.

Suite ??!