Un amour caché ♥

Chapitre 46...!♥

Fiction 1

« Un amour caché »

Chapitre 46

Après cet appel qui risquait sûrement de changer ma vie du tout au tout, car c'était vrai que cela était une chance unique, je pouvais réaliser mon rêve, créer mes propres thèmes puis les interpréter, c'était incroyable de s'imaginer devant des fans criant ton nom. Malgré ça, quand je me retournais vers les filles, ma tête ressemblait à celle que à qui on venait de lui annoncer une terrible nouvelle.

- Violetta, ça va ? C'était qui ? me demanda Camilla. 

 – Je n'arrive pas à y croire ! dis-je, encore sous le choc. 

 – Mais que t'arrive-t-il, on s'inquiète ! fit Francesca.

 – Je... je vais... je vais peut-être réaliser mon rêve, les filles ! leur crai-je, en sautant dans leurs bras. 

 – Quoi ? Je ne comprends rien ! voulut savoir Fran. 

 – La personne que je venais d'avoir, c'était monsieur Hamilton, le producteur de Bridgit et il me propose un contrat ! lui expliquai-je. 

 – C'est super ! me répondit Cami. 

 – Mais... terminai-je. 

 – Que se passe-t-il ? s'inquiétèrent mes deux amies. 

 – Eh bien, si j'accepte, ma carrière sera en Angleterre, à Londres ! dis-je, triste. 

 – Tu vas partir ? me questionna Francesca.

– Pour tout te dire, je n'en sais rien, j'ai ma famille ici, je vous ai vous et... lui fis-je.

 – Et León ! continua Camilla.

– Tu sais, je ne penserais jamais ce que je vais te dire maintenant, mais Violetta, c'est une chance incroyable que tu dois saisir. Peut-être que ce n'est pas une si mauvaise idée que tu t'en ailles poursuivre ton rêve, tu seras sûrement plus heureuse à Londres et nous, on ne veut que ton bonheur ! s'exprima Fran. 

– Oui, si tu es heureuse, on le sera aussi ! ajouta Cami. 

 – Vous êtes mes meilleures amies ! Mais de toute façon, Mr Hamilton me laisse du temps pour y réfléchir, mais pour l'instant, je voudrais que ça reste entre nous. Bon, ce n'est pas tout, mais le cours va reprendre ! leur fis-je.

Nous avions terminé notre journée, je pense que le spectacle sera incroyable, malgré que la date de représentation ne soit pas encore fixée. Je retournai à la maison, tout en passant devant celle de León, je me sentais si triste de le savoir si loin de moi, j'aurais voulu lui parler, mais lui ne voulait pas m'écouter et je respectais son choix bien qu'il me faisait souffrir. J'arrivai alors chez moi, quand j'annonçai la grande nouvelle à ma famille. 

 – Papa, papa, papa ! crais-je dans la maison.

– Je suis là, Violetta ! entendis-je, une voix vers le bureau.

– J'ai une grande nouvelle à vous annoncer ! lui fis-je en arrivant dans la pièce d'où venait le son.  

– Ah oui, eh bien raconte-moi ! me répondit-il.

 – D'accord, mais avant je veux que tout le monde soit là, c'est une réunion de famille importante et je veux aussi qu'Olga et Ramallo soient présents pour l'apprendre ! déclarai-je, sur un ton serein.

Nous attendions alors dans le salon, il ne manquait plus qu'Angie, quand elle arriva une heure plus tard. Dès que je l'aperçue, je l'attrapai précipitamment par le bras et l'installai à côté de mon père.

– Bon, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer ! dis-je. 

 – Bah alors vas-y ! fit Angie. 

 – On m'a proposé de faire une carrière solo à Londres au côté de Bridgit ! déclarai-je. 

 – Mais c'est super ! me félicita ma tante.

– Et toi papa, tu en penses quoi ? m'inquiétai-je, vu sa tête. 

 – C'est que ça me fait peur que tu partes loin de moi, mais si ça te rend heureuse, je suis d'accord ! m'avoua-t-il. 

 – Merci papa, mais pour te dire, je ne sais pas encore quoi choisir, il va falloir que je me décide rapidement, mais j'ai tellement de choses qui me retiennent ici, que c'est dur de m'imaginer partir loin de vous tous ! leur expliquai-je.

Nous passâmes alors la soirée dans la bonne humeur, avec un gâteau qu'Olga avait préparé avec amour. Une semaine passa très rapidement, je n'avais toujours pas donné de réponse à John et ma vie à Buenos Aires était toujours la même, León ne me prêtait guère d'attention et puis, en plus, en ce moment, il ne faisait que des allers et retours entre le studio et le terrain de motocross. J'avais si peur qu'il m'oublie, qu'il oublie si vite notre histoire d'amour... En revanche avec Diego, cela commençait à s'arranger, il me reparlait juste amicalement, je pensais qu'il me haïrait toute sa vie, mais non, il avait réussi à me pardonner petit à petit bien que ce ne soit pas une grande amitié, je respectais son choix et l'admirais au plus haut point pour sa compréhension envers mes erreurs du passé. J'étais actuellement avec Camilla et Francesca dans la salle de représentation pour terminer enfin notre chanson de groupe, bien qu'il manquait Nata, mais aussi moi car j'étais dans mes pensées et écoutais à peine mes amies, je ne pensais qu'à León... 

 - Violetta tu es là ? me demanda Cami.

– Heu... oui ! lui répondis-je. 

 – Alors, on parlait de quoi ? m'interrogea Fran. 

 – Eh bien... de la chorégraphie ! dis-je. 

 – Violetta, qu'est qui se passe ? On voit bien que tu es ailleurs ! s'inquiétèrent-elles. 

 – A vrai dire, je n'en sais rien, ou plutôt je ne sais plus quoi faire... leur répondis-je. 

 – On ne comprend rien à ce que tu veux nous dire, me répondit Camilla. 

 – León me manque, les filles ! J'ai si peur qu'il m'oublie, qu'il ne m'aime plus... expliquai-je tristement.

– Violetta, León t'aime toujours autant, ça se voit dans ses yeux mais il est juste en colère et ne veut pas te parler, me réconforta Francesca. 

 – Mais... j'aimerais tellement lui dire ce que j'ai sur le cœur, lui dire qu'il me manque, que ma vie sans lui n'est plus la même, que je l'aime comme je n'ai jamais aimé une personne... avouais-je, tristement.

 – Et pourquoi tu ne le fais pas ? Il t'aime et tu l'aimes. Pourquoi ne pas vous pardonner pour revivre votre amour si compliqué ? me suggéra Francesca. 

- C'est vrai, tu dois avoir raison, je dois aller le voir pour tout lui dire mais... finis-je par dire.

– Mais quoi ? fit Camilla. 

 – S'il ne veut pas m'écouter ? la questionnai-je, anxieuse. 

 – Il t'écoutera car tu es l'amour de sa vie ! me réconfortèrent les filles. 

J'étais alors enfin prête à déclarer mon amour pour lui, à tout affronter pour être à ses côtés et pouvoir être heureuse comme je l'ai été durant notre amour naissant. Je savais qu'à cette heure-là, il serait sur le circuit, car je le « surveillais » depuis notre rupture, je ne pouvais pas faire autrement, dès qu'il arrivait dans une salle, mon regard ne se posait que sur lui. J'étais alors arrivée dans le centre-ville de Buenos Aires, où il se trouvait, j'étais à la fois stressée et impatiente de pouvoir tout lui dire, tout lui avouer, de pouvoir le voir à quelques mètres de moi. J'arrivai alors sur la piste quand je vis ce que j'avais peine à y croire. Les bras m'en sont tombés, j'étais anéantie, il est en train... d'embrasser Lara. Mais pourquoi ? Il m'avait donc oubliée, notre histoire n'avait pas plus compté que ça pour lui. J'étais alors détruite, vidée, effondrée, je n'avais plus qu'une seule chose à faire : Partir loin d'ici...

Suite ?!!