Chapitre 38...!♥

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J'étais toujours dans les bras de ma cousine, je sentais en moi une telle joie, un sentiment de renouveau ; j'avais la chair de poule rien qu'en sentant sa peau, son souffle, rien qu'à entendre son cœur battre à l'unisson avec le mien. Tout d'un coup, je sortis de mes pensées car Angie m'appela.

- Bon, on y va ou non ? me demanda-t-elle.
- Oui, oui mais avant je voudrais dire au revoir à León ! dis-je, avant de remarquer qu'il n'était plus là.
« Mais, il est parti où et quand ? Et surtout pourquoi ? » me dis-je. Il voulait sûrement me laisser avec Bridgit, mais pourquoi ? Je ne comprenais pas, même si Bridgit était là, j'aurais voulu, j'aurais aimé lui dire à quel point c'est un amour, mon amour, l'amour de ma vie, que personne d'autre que lui m'avait fait une telle surprise, mais j'aurais tant aimé lui dire, lui redire combien je l'aimais, combien lui comptait, combien il me rendait heureuse et qu'il est tellement parfait, voire même trop parfait pour me mériter, pour mériter mon amour, mais aussi trop parfait pour vivre cette relation, notre relation. Il me faisait tant rire, tant sourire, mais il faisait me sentir telle que je suis, Violetta... je ne l'oublierai jamais et je n'oublierai jamais son amour pour moi
- Eh oh ! Violetta ? m'appela ma cousine.
- Euh, oui oui, je suis là ! lui répondis-je.
- Ok, bon et bien, en voiture ! s'écria Angie.
Nous étions maintenant en route pour retrouver ma petite famille. Nous nous remémorions les souvenirs de jeunes filles, Bridgit nous racontait sa nouvelle vie à Londres. Mais oui ! C'est vrai, je ne vous ai pas dit pourquoi Bridgit vit au Royaume-Uni ? Eh bien, tout simplement, car c'est une méga star en Angleterre. Et oui, ce n'est pas une blague, elle va d'ailleurs enregistrer son deuxième album : « On the way to my new life » qui se traduit par : « Sur le chemin de ma nouvelle vie ».
Son nouvel album s'inspire de sa vie actuelle en tant que chanteuse, de ses rêves, de notre relation à distance, de ses peines comme ses joies.
- Euh ! Cousine... j'ai une proposition... à te faire, me confia-t-elle, hésitante.
- Ah oui ? lui répondis-je, surprise.
- Et bien, pour mon album, je voulais, euh comment dire... me fit-elle, angoissée par ma future réponse.
- Oui, je t'écoute ! lui annonçai-je, curieuse de sa demande.
- Tu voudrais bien faire un duo avec moi ? poursuit-elle.
- WOUAH !!! Tu rigoles ?
- Non, je ne rigole pas puisque tu as une voix extraordinaire ! m'informa-t-elle, enthousiaste.
- Bien sûr que j'accepte. C'est juste incroyable ! Je réalise en quelque sorte mon rêve ! m'exprimai-je, touchée par son offre.
- Ah super ! Bon, il faudra travailler mais je sens que ce sera parfait, me fit-elle, excitée.
Après cette grande nouvelle, nous descendions enfin de la voiture et nous rentrâmes à la maison.
- C'est sublime chez toi, cousine ! C'est encore mieux qu'à Paris ! me confia-t-elle.
- Merci, je vais te montrer ma chambre, lui dis-je, en passant devant elle.
Soudain, nous entendions des bruits de pas, et plus exactement ceux de mon père.
- Ah Bridgit, je suis si content de te revoir, ma puce ! lui fit mon père, en l'embrassant.
- Bonjour tonton, moi aussi je suis ravie de pouvoir tous vous revoir ; vous m'avez tant manqué ! lui répondit ma cousine.
Une fois ces réjouissantes retrouvailles, nous montions enfin dans ma chambre. Nous nous racontions nos moments importants de cette année, si émouvante pour moi : nos joies, nos peines, nos réussites et nos échecs. Notre vie tout simplement.
- Bon ! Et tes amours alors ? me questionna Bridgit, curieuse de connaître ma réponse.
- Et alors... Ta première tournée, comment c'était ? lui demandai-je, pour esquiver ce sujet si compliqué.
- Ok ! fit-elle, en comprenant que le sujet était délicat. Eh bien, c'est incroyable de savoir que tant de gens te prennent pour un exemple, c'est une lourde tâche certes, mais je suis fière et touchée de me montrer telle que je suis pour qu'ils comprennent que rester soi- même est important. Et avant tout, je suis tellement émue parce qu'ils ont fait, ils ont réalisé mon rêve et ça, ça vaut plus que tout l'or du monde à mes yeux, et j'aimerais garder à tout jamais l'amour des mes fans... m'expliqua-t-elle, si émue.
- C'est vraiment beau ce que tu dis, et tout ça, grâce à l'amour de tes fans, c'est tellement beau ! lui dis-je.
- Oui, c'est inimaginable ! Mais bon, assez parlé de moi, parlons de toi ! me répondit-elle.
- Oh rien de spécial ! lui mentis-je.
- Bien sûr ! Et c'est quoi ce studio dont parlait tata Angie ? m'interrogea-t-elle.
- C'est le studio « Música », c'est là où je fais tout ce qui m'est possible pour réaliser mon rêve, ma passion ! Et c'est également là que j'ai rencontré Maxi, Francesca et Camila ! lui expliquai-je.
- Maxi ? Francesca ? Camila ? me fit-elle, sans rien comprendre.
- Ah oui, ce sont mes trois meilleurs amis ! lui confiai-je.
- Ok ! Et sinon comment ça va avec León ? voulut-elle savoir.
- Avec León ? Je ne vois pas de quoi tu parles Bridgit ! lui fis-je, innocente.
- Ne fais pas l'innocente, j'ai vu vos petits regards, vos petits sourires amoureux, m'avoua-t-elle avant que je ne l'arrête dans son élan.
- Non stop Bridgit ! Il n'y a rien entre nous ! lui mentis-je une seconde fois.
Tout d'un coup, mon téléphone sonna laissant apparaître une photo de mon tendre amour : León.
- Et c'est pour ça qu'il t'appelle... mais bien sûr ! rigola Bridgit.
- Ce n'est qu'un ami, rien de plus ! Bon, je te laisse ranger tes affaires, moi je vais dehors ! lui lançais-je.
- Oui, oui, bonne chance avec ton "ami" ! me fit-elle, en imitant les guillemets et en éclatant de rire.
Je partis alors de ma chambre, pour me promener un petit bout vers le parc national de Buenos Aires, situé à 5 min de chez moi. Je décrochais alors lors de l'appel de mon chéri.
- Allo Vilu ? me fit-il.
- Tu ne m'appelles plus mon amour ? lui répondis-je, énervée.
- Oh toi, tu as passé une mauvaise soirée ! devina-t-il.
- Non, ce n'est pas ça mais... j'en ai marre de notre histoire León ! ai-je lâchée, sans avoir eu le temps de réfléchir à mes paroles.
- Quoi ? Tu veux me quitter ? Après tout ce qu'on a vécu tous les deux ? Tu rigoles, j'espère ! commença-t-il en s'énervant.
- Eh oh ! Mon amour, ce n'est pas ce que j'ai dit. Disons que je me suis mal exprimée. Je voulais juste te dire... que je ne peux plus et ne veux plus qu'on vive notre amour ainsi caché... m'expliquais-je.
- Tu me dis ça alors, que c'était toi qui ne voulais pas en parler ! me fit-il.
- Je pensais pouvoir réussir avec le temps mais non, je n'y arrive pas et entre-deux, j'ai ma cousine qui débarque et je ne supporte pas de lui mentir, pour garder notre secret ! confiai-je à León.
- Tu aurais préféré qu'elle ne vienne pas ? Mon cadeau ne te plaît pas ? s'indigna-t-il.
- Si ! Bien sûr que si ! Je suis heureuse même plus, et ton cadeau est le plus beau que je n'ai jamais eu, tu m'as "rendu" ma cousine. Ça... ça vaut plus que tout au monde ! D'ailleurs, j'aurais tant aimé être près de toi pour te serrer dans me bras, t'embrasser ! lui avouai-je, amoureusement.
- Pourquoi ? Mes câlins et mes baisers d'hier ne t'ont pas suffis ? me dit-il, avec un air blagueur.
- Oh que si... mais je voudrais en avoir tout le temps ! lui répondis-je.
- Moi aussi, p'tit cœur, bon, je suis désolé ma chérie mais je vais devoir y aller, et pour l'instant ne dis rien à Bridgit, on le lui dira ensemble ok ? me fit-il.
- J'y comptais bien mon amour ! lui répondis-je.
- Bisous, je t'aime ma princesse ! m'avoua-t-il.
- Moi aussi, mon beau prince ! finis-je par dire.
J'avais enfin raccroché avec mon plus grand bonheur, mais j'avais toujours cette sensation de boule au ventre, je me sentais tellement horrible, honteuse de cacher à ma cousine ce qui me rendait si heureuse, qui me faisait sourire tous les jours et qui me faisait rire : León, mon plus grand amour.

Suite ?!!  

Un amour caché ♥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant