Un amour caché ♥

Chapitre 37...!♥

Il était maintenant un peu plus de 18h00, j'étais toujours dans les bras de León, je lui faisais des ronds avec mon doigt sur son torse, pendant que lui me caressait les cheveux.
- Tu vas bientôt devoir y aller mon cœur ! me rappela-t-il.
- Chut ! lui fis-je en me remettant face à lui. Je ne veux pas y penser, je veux juste profiter des derniers instants avec toi, avant de ne faire comme si je ne ressentais rien pour toi... lui dis-je, avant de l'embrasser.
- Oui, je sais... me répondit-il, en me reprenant dans ses bras.
Nous restions encore quelques minutes à regarder cette belle mer, avec ce coucher de soleil si romantique, en amoureux. Je savais pertinemment que cette semaine serait plus dure que les autres, mais c'était pour mon bien ainsi que pour le bonheur de León et de Diego.
Au bout d'une heure, Angie m'appela.
- Allo, Angie ? lui dis-je.
- Coucou ma puce, tu es encore avec León ? me demanda-t-elle.
- Euh oui... lui répondis-je.
- Et bien, il faudrait que tu rentres ! me fit-elle.
- Déjà ? lui dis-je, déçue, en regardant León.
- Oh oui, tu as vu l'heure, ton père va s'inquiéter ! m'informa-t-elle.
- Oui, tu as raison ! Bon je te rejoins à la maison alors ! lui fis-je.
- NON ! Surtout pas ! me cria-t-elle.
- Mais pourquoi ? voulus-je savoir en étant perplexe.
- Car... Ton père est en réunion, tu n'as qu'à... me rejoindre à l'aéroport ! m'explique-t-elle, avec hésitation.
- Ok, mais pourquoi es-tu à l'aéroport ? la questionnai-je, encore plus intriguée.
- Et bien... Parce qu'on m'a appelée pour des valises que j'avais perdues la dernière fois ! me raconta-t-elle.
- Tu es sûre ? J'ai l'impression que tu me caches quelque chose, Angie ! lui fis-je, sûre qu'elle ne me disait pas franchement la vérité.
- Mais oui, ne t'inquiète pas, je ne te cache rien du tout ma puce ! me déclara-t-elle, affirmative.
- D'accord, bon je te rejoins ! lui répondis-je.
- A tout à l'heure ! me dit-elle.
Nous avions enfin raccroché, j'étais tellement triste mais aussi intriguée, je sentais qu'Angie me cachait quelque chose.
"Mais non Violetta, c'est toi qui te fais des films !" me dis-je.
Je me retirai alors des bras de León avec beaucoup de regret, mais comme dit le proverbe : "Toutes les bonnes choses ont une fin !"
Mais moi, je ne le voulais pas, je voulais rester avec lui, tout en arrêtant le temps pour que l'on puisse rester les yeux dans les yeux.
- Mon amour, je dois y aller ! lui dis-je, en versant une larme avec beaucoup de tristesse dans la voix.
- Hey, mon cœur, ce n'est pas un adieu et puis tu sais très bien que nous nous verrons ici, dans cet endroit, dans NOTRE endroit ! m'expliqua-t-il si amoureusement.
- Oui, tu as raison mais je sais que ne pas être dans tes bras, te voir si loin de moi tous les jours, me serra insupportable car je t'aime ! lui dis-je, tendrement.
- Je le sais, mais dis-toi une chose, je ne serai jamais loin de toi, car mon cœur ne cessera de battre pour toi et seulement pour toi, chaque regard, chaque pensée t'appartiendra. Je ne cesserai jamais d'être loin de toi, Vilu car je t'aime ! m'avoua-t-il si tendrement et amoureusement.
Nous nous embrassâmes si passionnément, avec tant d'amour, tant de passion, que je ne pouvais plus décoller mes lèvres des siennes. J'essayais de me souvenir de la saveur de ses lèvres, durant ce doux et romantique baiser, sous un magnifique coucher de soleil.
- Bon on devrait y aller, non ? dis-je en interrompant avec regret notre interminable baiser.
- Oui, mais avant je veux t'avouer quelque chose Violetta ! me fit-il.
- Ah oui ? lui répondis-je, stupéfaite de sa réaction.
- Et bien, avant qu'on parte de cet endroit magique, de notre endroit romantique, je voulais te dire que j'ai passé le plus incroyable week-end de toute ma vie, car j'étais avec toi, ma princesse, mon amour... Et que... malgré les obstacles à traverser, je sais que mon chemin, je veux le continuer avec toi, car je t'aime et je t'aimerai à jamais ma Vilu ! m'avoua-t-il, si amoureusement.
- Waouh ! Et après on dit que le grand amour n'existe pas, mais moi je peux te le dire, je l'ai trouvé en toi, le grand et parfait amour, León ! lui dis-je, tendrement, en le prenant dans mes bras.
Nous étions tellement heureux comme ça, ensemble, à vivre notre amour sans mensonge, sans problème, seulement seuls tous les deux.
Au bout de quelques minutes d'un amour aussi pur que le nôtre, nous partions en direction de l'aéroport pour rejoindre Angie. Tout le long du trajet, je serrais León très fort, car je ne me sentais pas vraiment en sécurité sur sa moto mais aussi car je voulais entendre battre son cœur à l'unisson avec le mien. Rien qu'entendre le battement de son cœur rempli d'amour qui bat en accord avec le mien, me provoque des frissons et prouve que nous avons une si belle connexion.
Nous étions enfin arrivés dans le hall de l'aéroport, j'aperçus Angie, mais mes seules pensées n'étaient que pour León, je sentais la tristesse monter en moi, car c'était bientôt le moment de faire comme si plus rien ne nous liait !
- Tiens Violetta ! m'appela Angie.
- Salut, la meilleure des tantes ! lui dis-je, en la prenant dans mes bras.
- Bonjour León ! lui dit-elle.
- Bonjour Angie ! lui répondit-il.
- Bon alors votre soirée en amoureux, c'était comment ? nous demanda-t-elle, curieuse.
Je ne savais quoi répondre, je n'allais tout de même pas lui dire ce qui s'est passé, non ? Je ne pouvais pas non plus lui mentir, c'est ma tante tout de même. Et puis après tout, c'est ma vie privée.
- Euh... Bon, elles sont où tes valises ? lui demandai-je, en changeant totalement de sujet.
- Je ne sais pas, mais pourquoi tu ne réponds pas à ma question ? voulut-elle savoir.
- Euh... hésitai-je, avant d'être interrompue par le haut-parleur.
"Mademoiselle Saramego est demandée à l'accueil !" informa une dame au micro.
- Sauvée par le gong, comme on dit ! me lança-t-elle.
- Allez vas-y ! Ils vont t'attendre ! la coupais-je.
Elle commença alors à partir, quand León me posa une question :
- Euh, ma chérie, tu comptes dire à ta tante ce qui s'est passé ?
- Mais non ! Enfin... je ne sais pas, je n'ai jamais eu de secret pour elle... dis-je sans finir ma phrase.
- Euh, ce serait préférable que tu ne lui dises rien ! me conseilla-t-il.
- Pourquoi ? Tu regrettes ? lui demandai-je, inquiète de sa réponse.
- Non, bien sûr que non ! Pour moi, c'était la plus merveilleuse nuit que j'ai passée, mais je pense à ton père, et s'il l'apprend, il va me tuer, c'est sûr ! me dit-il, effrayé.
- Tu as peur de mon père ? lui demandai-je, en pouffant de rire.
- Non pas du tout, tu dis n'importe quoi ! rétorqua-t-il.
- Mais oui, c'est ça ! fis-je, en doutant de lui. Ne t'inquiète pas, je ne le dirai pas à Angie, et puis, tu sais mon père ne sait même pas que j'ai un copain ! Et ça vaut mieux pour toi comme pour Diego... poursuivis-je.
- Pourquoi ça vaut mieux pour Diego ? me questionna-t-il, avec un air jaloux.
- Eh bien, normalement c'est mon copain et non toi ! Mais d'ici quelques heures, tout va changer ! lui répondis-je, en me blottissant contre lui.
C'est au bout de quelques minutes qu'Angie fit son retour, pendant que j'étais dans les bras réconfortants de León.
- Bon alors on peut y aller ? lui suggérai-je.
- Euh non ! Ils doivent encore vérifier si ce sont mes valises, me répondit-elle.
- Ok ! lui dis-je.
- Profite ! Il te reste encore quelques minutes à être avec ton amoureux ! me fit-elle, sur le ton de l'ironie.
- Oui, Angie a raison. Tu pourras encore plus profiter de mes tendres baisers ! m'avoua León, si amoureusement.
- Mais c'est vrai ça ! lui répondis-je, avec un grand sourire.
J'étais alors en train de profiter de mon chéri, quand j'entendis le haut-parleur de l'aéroport :
"Le vol 1812, en provenance de Londres à destination de Buenos Aires vient d'atterrir à l'aéroport."
Cette phrase me faisait tellement penser à ma cousine, j'aurais tant aimé la voir, la serrer dans mes bras, pourvoir lui dire combien je l'aime.
Tout d'un coup, je sentis des mains sur mon visage et une mélodie chantée au creux de mes oreilles.

Algo Se Enciende
Quelque chose s'allume

Si te sientes perdido en ningún lado
Si tu te sens perdu dans n'importe quel côté
Viajando tu mundo del pasado
En voyageant à ton monde du passé
Si dices mi nombre, yo te iré a buscar
Si tu dis mon nom j'irai te chercher

Si crees que todo está olvidado
Si tu crois que tout est oublié
Que tu cielo azul está nublado
Que ton ciel bleu est assombri
Si dices mi nombre, te voy a encontrar
Si tu dis mon nom je vais te trouver

Es tan fuerte lo que creo y siento
C'est tant fort ce que je crois et sens
Que ya nada detendrá este momento
Que rien n'arrêtera déjà ce moment
El pasado es un recuerdo
Le passé est un souvenir
Y los sueños crecen, siempre crecerán
Et les rêves augmentent, ils augmenteront toujours

Rien qu'entendre le son de ses paroles, je ne pouvais même pas y croire, c'était un pur rêve, je n'aurais jamais pensé avoir en moi autant de joie, en entendant le doux son de cette mélodie.
C'est à ce moment-là que je me retournais et que je vis ma cousine Bridgit. J'étais tellement heureuse de la voir là, devant moi, je n'avais aucun mot pour décrire ce que je ressentais à ce moment même. J'avais l'impression que rien ne m'arrêtait, vu qu'elle était là, que nous étions enfin réunies. En fait, c'était simplement le destin, mon destin qui nous a réunies, elle et moi, pour qu'elle bouleverse ma vie avec tant d'amour et de joie. J'avais une telle passion en moi, que je me mis à chanter notre chanson. Et c'est au second couplet qu'elle se mit à chanter avec moi, comme au bon vieux temps.

Ya verás que algo se enciende de nuevo
Tu verras que déjà ça s'allume de nouveau
Tiene sentido intentar cuando estamos juntos
Il a senti comme une tentation quand nous sommes ensemble
Algo se enciende de nuevo
Quelque chose s'allume de nouveau
Tiene sentido intentar cuando estamos juntos
Il a senti comme une tentation quand nous sommes ensemble
Cuando estamos juntos podemos soñar
Quand nous sommes ensemble, nous pouvons rêver

Une fois que nous avons fini de chanter notre mélodie d'enfance, je lui sautais dans les bras, tellement j'étais heureuse, de la savoir là, à mes cotés. Je ne faisais que pleurer des larmes de joie, je ne pouvais faire que ça tellement j'étais surprise de sa venue ; je n'aurais jamais cru avoir une aussi belle surprise pour mon anniversaire.
- Mais qu'est-ce que tu fais là ? lui demandai-je, émerveillée et stupéfaite en même temps.
- Disons que je voulais te faire une surprise ! me répondit-elle, joyeuse.
- Tu ne pouvais pas me faire une plus belle surprise ! lui dis-je, heureuse.
- Eh bien disons, que certes c'était prévu depuis pas mal de temps, mais ce n'est pas moi qui en ai eu l'idée, mais plutôt ton ami León ! me raconta-t-elle.
- Quoi ? lui dis-je, très surprise.
Je me retournai vers celui que j'aimais, l'auteur de ma surprise.
- Et bien, en fait je ne savais pas ce qui te ferait plaisir, alors j'ai demandé à Angie, de m'aider un peu ! Et vu que je sais que ta cousine est tellement importante pour toi, je me suis dit que ce serait le plus beau cadeau que je pourrais t'offrir ! m'avoua-t-il, avec tant de tendresse.
A ses mots, je ne pouvais pas m'empêcher de lui sauter dans les bras. Ce qu'il avait fait pour moi, est une telle preuve d'amour, la plus belle pour dire la vérité. Il a exaucé mon souhait le plus cher. J'étais tellement émue par son geste, que mon amour pour lui était encore plus fort et plus intense. Je savais que c'était avec lui que je devais continuer ma vie.
- Mais tu repars quand ? lui fis-je, encore toute émue.
- Dans 2 semaines ! me répondit-elle.
- Mais comment vas-tu faire pour tes cours ? lui demandai-je, inquiète.
- Je me suis arrangée avec Pablo, Bridgit pourra continuer ses études par correspondance au studio ! me rassura Angie.
- C'est vrai ? Et bien je sens que ces 2 semaines vont être incroyables et inoubliables ! leur fis-je, en les prenant dans mes bras.
J'étais si heureuse et si excitée de savoir que Bridgit resterait avec moi pendant 2 semaines, je pourrais enfin oublier tous mes problèmes et profiter d'elle. Je n'aurais jamais cru que cet anniversaire bouleverserait ma vie, avec tant de surprises, d'amour et d'amitié. Je n'oublierai jamais ce merveilleux week-end passé, car il était encore plus parfait qu'un vrai conte fée.

Suite ?!!