Un amour caché ♥

Chapitre 36...!♥

Le lendemain matin, León se réveilla en premier. Il me regarda amoureusement, tout en me caressant les chevaux et susurra :
- Qu'est-ce que tu es belle, ma princesse, aussi bien quand tu dors que quand tu es éveillée ! Je t'aime passionnément et ça, je ne veux en aucun cas que tu l'oublies !
- Merci ! Et je ne l'oublierai pas, fais-moi confiance, dis-je toute endormie.
Il me fit des caresses dans le dos car je dormais sur le ventre, me retourna d'un quart de tour afin d'être face à lui, me repositionna des mèches de cheveux derrière les oreilles et m'embrassa tendrement. Je lui rendis tous ses baisers.
J'avais du mal à réaliser que j'étais à côté du garçon dont j'étais réellement amoureuse et que nous avons passé une nuit ensemble. Personne ne réussira à nous séparer car j'aime beaucoup trop León et c'est réciproque. Je réalisais que j'étais nue et me recouvris du drap car je ressentis une honte au fond de moi.
"Honte, mais pourquoi ? Je ne devrais pas être honteuse puisque j'étais avec mon petit ami mais... León... n'est pas mon véritable petit ami. C'est Diego ! Oh Diego, quand allais-je lui dire que je ne l'aimais pas et que c'était son meilleur copain dont j'étais amoureuse depuis plusieurs semaines," me dis-je au fond de moi.
- Ma chérie ? m'appela León. Qu'est-ce que tu as ? Tu fais une drôle de tête soudainement ! constata León, inquiet.
- Rien ! répliquai-je simplement ne voulant pas l'inquiéter.
- Ne me dis pas qu'il n'y a rien car je vois que quelque chose te tracasse, qu'est-ce que c'est ? me demanda León, insistant et encore plus inquiet par mon silence.
Je ne dis rien pendant plusieurs minutes car je ne savais pas comment lui annoncer que Diego était dans mes pensées. Il me regarda fixement et je ne pus le lui cacher plus longtemps.
- C'est Diego à qui je pense... commençai-je à lui expliquer.
- A Diego ? répéta-t-il en s'énervant légèrement.
Il se leva du lit d'un bond et alla vers la fenêtre. Je le sentais fâché contre moi et j'allai le retrouver, enfilai rapidement son t-shirt et m'approchai de lui pour le prendre dans mes bras, ma poitrine contre son dos et lui dis :
- Mon amour, ce n'est pas ce que tu crois mais... Bien que je sois très amoureuse de toi, tu oublies que je suis normalement toujours avec ton copain car je n'ai toujours pas eu le courage de rompre avec lui à un moment donné, je ne sais pas comment le lui annoncer parce que je ne veux pas le faire souffrir.
- Oui, c'est vrai ! Pardonne-moi, Violetta ! me dit-il en faisant demi-tour pour me prendre dans ses bras. Quand vas-tu lui annoncer pour nous deux ?
Je me blottis tout contre lui. Quand je me suis retrouvée dans ses bras, je sentis son cœur battre à l'unisson avec le mien. Nous étions vraiment liés tous les deux.
- Ça, je n'en sais rien ! dis-je, perplexe. J'aimerai bien le lui dire le plus tôt possible bien que toi et moi soyons ensemble en secret depuis plusieurs jours maintenant et qu'il y ait malgré tout déjà Angie qui sait pour nous deux.
- Oui, mais tu ne devrais pas tarder à le dire à Diego parce qu'il souffrira encore plus s'il apprend par quelqu'un d'autre ou s'il nous surprend à nous embrasser, me dit León.
- Oui, tu as entièrement raison ! Je dois le lui annoncer le plus tôt possible ! dis-je en essayant d'être convaincue moi-même.
- Allez ! Ça se passera bien et nous pourrons vivre notre amour au grand jour dès que Diego le saura. Ça sera mieux pour lui comme pour nous deux !
- León ! Tu es vraiment le seul à me comprendre et à réussir à me réconforter ! lui avouai-je, tendrement. Tu sais que tu es le plus adorable des petits copains ! m'exclamai-je, amoureusement en jetant mon regard dans le sien.
- Je le sais mais tu peux me le répéter autant de fois que tu veux ! me répondit-il en soutenant mon regard avec un grand sourire ironique.
Je me mis à rire par sa remarque drôle et nous nous enlaçâmes un moment. Je me sentais si bien dans ses bras. Au bout de plusieurs minutes, il m'éloigna de lui et me dit :
- Je vais me doucher, j'en ai pour quelques minutes ! Tu ne bouges pas de là ?
- Où veux-tu que j'aille ? Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je te rappelle que je suis nue sous ton t-shirt, lui rappelai-je, un peu gênée.
- Ah oui, c'est vrai ! répliqua-t-il, avec un sourire qui allait jusqu'aux oreilles.
- Et j'aimerai, moi aussi, prendre une douche ! l'informai-je, en répondant à son sourire.
- Ok ! Par conséquent, je me dépêche, dit-il en allant dans sa salle de bain privée.
- León ? l'appelai-je.
- Oui ? dit-il en rouvrant la porte.
- J'ai passé une nuit mémorable qui restera gravée à jamais dans ma mémoire, l'informai-je en me rapprochant de lui.
- Moi aussi ! J'ai adoré et j'espère que nous aurons d'autres nuits comme celle-ci voire encore plus belles ! m'annonça-t-il en me regardant droit dans les yeux.
- Je le souhaite aussi ! dis-je en étant sincère.
Il rentra à nouveau dans la salle de bain et ferma la porte derrière lui.
Pendant qu'il prenait sa douche, je furetais dans la chambre, détaillais le moindre petit objet qui m'expliquerait qui est exactement León. Je marchais dans la pièce quand j'entendis mon téléphone sonner. Je me précipitai pour répondre, le sortis de mon sac et constatai que c'était Diego qui m'appelait.
"Dois-je lui répondre ou pas ?" me demandai-je.
Le temps que je réfléchisse, il était trop tard, Diego tomba sur ma boîte vocale. Je croyais être tranquille et reposai mon téléphone mais il réitéra son appel dans les secondes qui suivent et je devais absolument lui répondre car il risquait de remuer ciel et terre pour savoir où et avec qui je me trouvais.
- Allo ? fis-je à voix basse afin que personne ne m'entende.
Je savais que nous étions seuls chez León mais j'appréhendais que quelqu'un ne rentre à l'improviste et qu'il me voit en petite tenue dans la chambre avec le lit tout retourné.
- Ah ! Enfin, Violetta ! Je m'inquiétais car cela fait plusieurs jours que je n'ai pas de nouvelles de ta part, que se passe-t-il ? Tu me fais la tête ?
Je ne répondis rien pendant quelques secondes.
- Violetta ? Tu es là ? me demanda-t-il, soucieux.
- Oui, je suis là... parlai-je tout bas. Et bien disons que... hésitai-je, qu'avec ce qui s'est passé dans ta chambre, lors de l'anniversaire de ta sœur, je n'ai pas beaucoup voire même pas du tout apprécié ton comportement ! continuai-je tout bas.
- Oui, pardonne-moi, ma chérie ! Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je t'aime tellement...
- Ce n'est pas une raison, Diego ! dis-je un peu fort en l'interrompant.
- Je sais et je te présente mes plus sincères excuses ! Pardonne-moi, s'il te plaît ! se fondit Diego en excuses.
- Peut-être mais j'ai peur que ça se reproduise, Diego ! murmurai-je.
- Je te promets que non ! Violetta, s'il te plaît ? me supplia-t-il. Mais pourquoi m'as-tu crié dessus tout à l'heure et que là, tu parles tout bas ?
- Parce que je ne suis pas chez moi, Diego ! m'énervai-je un peu.
- Tu es où ? voulut-il savoir.
- Ça ne te regarde pas ! Je fais ce que je veux, nous ne sommes pas mariés à ce que je sache ! dis-je sur le même ton énervé.
- Violetta ? Tu me caches quelque chose ! Où es-tu ? Je ne te ficherais pas la paix tant que tu ne m'auras pas dit où tu te trouves ?
"Que devais-je lui dire ? Que je me trouvais chez son meilleur copain avec qui j'ai passé une nuit extraordinaire ou devais-je, une fois de plus, lui mentir ?"
- Chez une amie que tu ne connais pas ! lui ai-je menti une nouvelle fois. Je l'ai rencontrée hier en me promenant et comme cela faisait longtemps que nous nous sommes vues, et bien nous avons décidé de passer la soirée ensemble et comme il était tard, ses parents ont accepté que je dorme chez eux ! Voilà, tu connais l'histoire maintenant ! dis-je en étant convaincante afin que Diego me croie.
Pendant que j'étais au téléphone avec Diego, León en profita pour sortir de la salle de bain et dit assez fort :
- Ma chérie ! C'est à toi ! Tu peux aller prendre ta douche.
Je me retournai brusquement et fit signe à León de se taire. Il me dévisagea en me fixant car il voulait savoir avec qui je parlais.
- Violetta ? C'est la voix de León que j'ai entendue derrière ? me demanda-t-il en se fâchant.
Ça y est, tout est fichu, je suis démasquée. Non, je ne dois pas l'être, je dois trouver un prétexte qui tient la route... Je pris une profonde inspiration et répliqua avec une voix très sûre :
- Mais que vas-tu t'imaginer, Diego ? Mais alors là, c'est la plus grosse bêtise que j'ai entendue jusqu'à maintenant. Comme si je pouvais te tromper avec ton meilleur ami, non mais Diego, c'est toi que j'aime ! dis-je pour accentuer mes paroles afin que je sois crédible auprès de lui.
- Alors, si ce n'est pas León, qui c'est qui t'appelle "ma chérie" car c'était une voix masculine, je l'ai très bien reconnue.
- C'est le frère de mon amie, car quand nous étions petits, c'était mon meilleur ami, il m'appelait toujours comme ça, c'est de cette manière que j'ai rencontré sa sœur et que nous sommes devenues les meilleures amies mais malheureusement, nos chemins se sont séparés il y a plus de dix ans et c'est seulement hier que je les ai revus tous les deux, lui mentis-je encore et toujours.
Je croisais les doigts pour qu'il me croie vraiment et apparemment, mon mensonge tenait la route car Diego se mit à dire :
- D'accord ! Je te crois, Violetta ! Peut-on se voir aujourd'hui ? Je voudrais sincèrement m'excuser pour mon comportement de l'autre jour et j'ai ton cadeau à te donner...
Je changeai littéralement de tête et León s'en aperçut et attendait que je finisse ma conversation avec son meilleur ami pour me parler.
- Violetta ? Tu es toujours là ? me demanda Diego, inquiet par mon silence.
- Oui, oui ! dis-je en reprenant mes esprits. A vrai dire, avec mon amie, on doit passer encore la journée ensemble pour rattraper le temps perdu car nous avons tellement à nous raconter... Tu ne m'en veux pas trop, Diego ?
- Non, non ! Rassure-toi ! Je comprends que tu veuilles rester avec elle ! Ce n'est pas grave, on se voit demain à l'école et je te donnerai ton cadeau dans la foulée ?
- Oui ! Merci, Diego ! Tu es adorable ! répondis-je, en feignant d'être amoureuse de lui.
- Je le sais ! A demain, alors ?
- Oui, à demain, Diego !
- Je t'aime ! me dit-il mais je raccrochai aussitôt par conséquent, je ne lui répondis rien.
Dès que j'eus raccroché avec Diego, León me regardait fixement, avec un regard noir. Il avait l'air assez en colère, et moi, j'étais chamboulée, perturbée. Malgré sa colère, León vit de mon changement de tête, et s'approcha de moi :
- Violetta, que t'arrive-t-il ? Tu passes de joyeuse à chagrinée. Tu as l'air très contrarié. Que t'a-t-il dit pendant votre conversation ?
- Rien de bien particulier, rassure-toi ! Ce n'est rien mais en effet, je suis tracassée car je ne sais pas quand aurais-je le courage de le lui annoncer pour nous deux et toi, tu en fais une de ces têtes, qu'est-ce qui se passe ?
Après avoir rassuré León, mais malgré tout, il paraissait assez furieux et avait certainement un doute sur ce que j'essayais de lui faire croire et il n'insista pas plus. Il se renfrogna à son tour, serrant ses points, il avait l'air vraiment très contrarié par conséquent, je tentai de lui lancer un regard tendre afin qu'il se calme et qu'il me laisse parler. Mais c'était plus fort que lui, il ne réussit pas à se contrôler :
- Pourquoi ne lui as-tu rien dit ? C'était l'occasion pour qu'il sache toute la vérité ! me cria-t-il dessus avec me regardant avec des yeux remplis de colère.
- Mais León... dis-je avec une voix douce. Tu trouverais ça agréable de te faire larguer par téléphone ? Retournons la situation : si nous étions ensemble et que je te trompais avec ton meilleur ami, apprécierais-tu que je te quitte par téléphone ?
León réfléchit un très court instant et dit :
- En effet ! Ce n'est pas très sympa, personnellement, je n'apprécierai pas du tout ! m'avoua-t-il, tendrement.
- Tu vois ? Je dois le lui annoncer face-à-face, au calme, et que je le ménage car j'ai peur que votre amitié en pâtisse...
- Ce n'est rien ! Il arrivera à s'y faire, c'est un homme et il est fier ! m'annonça León. Excuse-moi, mon amour ! Je sais que tu es dans une situation délicate et que tu fais tout pour qu'aucun de nous trois ne souffre. C'est pour cela que je suis tombé amoureux de toi car tu es unique, avec un cœur gros comme ça ! dit-il en accompagnant les gestes à la parole.
J'étais très émue et je me blottis contre lui, jetant mon regard dans ses beaux yeux et il se pencha puis m'embrassa tendrement et passionnément.
Alors que j'interrompis notre étreinte pour aller à la douche, je rentrai à peine dans la salle de bain, que la sonnerie du portable de León se mit à retentir. Il regarda qui c'était et me dit :
- C'est Diego !
Je me tus mais pensai au fond de moi :
"Pourquoi appelle-t-il León ? Diego ne me croit pas ? Mais pourtant, il m'a bien affirmé qu'il me croyait."
- Salut Diego, comment vas-tu ? dit León comme s'il était seul.
- Bien et toi ? lui répondit-il en lui retournant la question.
- Ça va, je te remercie !
- Je vais te poser une question bizarre : dis-moi... Est-ce que Violetta est avec toi ?
- Violetta ? répéta León assez fort. Mais pourquoi voudrais-tu qu'elle soit avec moi ? Nous ne sommes pas ensemble puisque c'est ta petite amie, non ?
- Oui, mais je l'ai appelée tout à l'heure, un peu avant toi, et j'ai l'impression qu'elle me ment ! répondit Diego.
- Que t'a-t-elle dit qui te fait douter d'elle ? demanda-t-il à son copain.
- Qu'elle était avec une de ses copines car elles ne s'étaient pas vues depuis un long moment, informa Diego, toujours dans le doute.
- Je peux te confirmer qu'elle ne t'a pas menti car en effet, j'ai entraperçu Violetta avec une fille dans un parc, elles avaient l'air de très bien se connaître. Elles se sont même enlacées et sont parties ensemble dans le sens opposé au mien. Après, j'ignore ce qu'elles ont fait mais je t'assure que Violetta n'est pas chez moi et je t'avouerai qu'elle n'est pas du tout mon genre de filles ! avoua León à Diego.
León essaya de se faire le plus convaincant possible mais Diego était toujours suspicieux.
- Et de plus, je te confirme que Violetta n'aime que toi ! Que s'est-il passé pour que tu doutes comme ça de ta petite amie, Diego ? ajouta León.
- Rien ! Je me fais des films dans ma tête et je ne dois pas douter de Violetta car elle est la fille la plus honnête qu'il soit !
- Tu as tout à fait raison, Diego ! Bon, je dois te laisser car j'ai de la famille qui vient et je dois aider ma mère.
- Ah d'accord, León ! Merci pour tout, tu es un véritable copain !
- Oui, toi aussi, Diego ! Allez à demain !
- A demain !
León raccrocha avec son copain et à mon tour, je lui lançai un regard noir.
- Quoi ? me demanda León, surpris par mon regard.
- Alors comme ça, je ne suis pas ton genre de filles ? lui lançai-je, furieuse et en lui faisant la tête.
- Ce n'est pas ça mais tu aurais préféré que je lui avoue que tu as couché avec moi alors que tu es toujours avec lui ? Je n'ai trouvé que ça pour qu'il ne se doute de rien mais je te conseille de lui dire rapidement la vérité ; tu vois où ça nous mène tous tes mensonges ? Et mentir ne servira à rien à part, nous faire tous souffrir.
- Oui, tu as encore raison, León ! Mais c'est dur. Bon, c'est décidé, ce sera en fin de journée, aujourd'hui, que je lui annonce qu'entre lui et moi, c'est fini parce que j'aime son meilleur ami, dis-je, sûre de moi.
- NON ! hurla León après quelques secondes de réflexion.
- Pourquoi non ? demandai-je, surprise, en le fixant sans comprendre sa réaction. C'est bien toi qui veux absolument que je lui parle, non ?
- Oui, c'est vrai ! Mais... C'est... Parce que... hésita-t-il, je t'ai réservé une surprise en fin d'après-midi et je ne peux pas la reporter à plus tard.
- Ah ! m'étonnai-je. Qu'est-ce que c'est comme surprise ? lui demandai-je en jetant mon regard dans le sien.
- Ça ne serait plus une surprise si je te le disais ! me répondit-il en me regardant fixement.
- C'est vrai ! Rrrrrrrr ! fis-je. J'en ai marre, tu as toujours raison !
- Je sais ! dit-il en riant. Et puis... Je ne sais pas si c'est judicieux que tu lui annonces que tu m'aimes alors qu'on vient de lui certifier qu'il n'y avait rien entre nous. Il faudrait attendre encore un peu et faire comme si nous commencions à sympathiser et sur un certain temps, que l'on sorte en simples copains avec les copains de l'école puis au fur et à mesure, on se rapproche un peu plus pour finir ensemble dans quelques semaines. Ça serait mieux pour tout le monde. Tout le monde n'y verrait que du feu ! s'exclama-t-il, fièrement.
- Quoi ? On doit jouer la comédie pendant plusieurs semaines ? Mais je ne vais pas réussir à vivre loin de toi, moi ! Tu es mon oxygène, ma vie !
- Toi aussi, tu es ma vie mais il n'y a que cette solution-là qui permettrait qu'on ne le fasse pas trop souffrir et nous pourrons toujours nous voir dans notre endroit secret ! me suggéra León, amoureusement.
- D'accord ! On fait ça mais ça va être très dur pour moi, je te le garantis !
- Pour moi aussi, mais si nous voulons vivre notre amour au grand jour dans quelques temps, il faut passer par là ! Tu devrais plutôt lui annoncer demain, lorsque nous serons à l'école ou plutôt après les cours, on se saluera, je partirai d'un côté, toi du tien avec Diego, tu lui diras que tu souhaites lui parler de quelque chose et quand vous êtes seuls, tu lui annonces en y mettant toute la gentillesse que tu as au fond de toi, en le ménageant quoi !
Je ne répondis rien et fis juste un hochement de tête puis tout-à-coup, je me blottis contre León puisque j'étais triste et afin qu'il me réconforte comme il sait si bien le faire car bien que je passe la journée avec lui, dès demain, nous devrons faire comme si rien ne se passait entre nous et je peux vous le garantir, ça va être très, très dur. Je me dois d'être honnête envers Diego mais aussi envers León. Je lui dis que je l'aime mais officiellement, je suis avec Diego et à qui je dis aussi "je t'aime".
Je ne souhaitais pas que la journée passe vite mais nous étions déjà en milieu d'après-midi, à notre endroit secret où nous passions tout notre temps à nous embrasser. J'aurais aimé avoir le pouvoir d'arrêter le temps et de rester à tout jamais avec León, le garçon que j'aime le plus au monde...

Suite ?!!