Un amour caché ♥

Chapitre 25...!♥

Nous étions là tous les deux, ne pouvant nous arrêter de nous embrasser. Des papillons grouillaient dans le ventre, mon amour s'échappait dans tous les sens. J'étais enfin heureuse.
Nous nous décollâmes l'un de l'autre tout en nous regardant droit dans les yeux remplis d'étoiles.
- Alors ça y est on s'est embrassés ? me demanda León qui ne réalisait pas qu'on s'était embrassés.
- Oui, je crois ! Lui répondis-je timidement.
- J'attendais ce moment depuis tellement longtemps ! me fit-il amoureusement.
- Je pense que c'était une erreur ! Lui dis-je sèchement en me levant.
- Ah non ! Pas cette fois ! Vilu, tu dois admettre qu'on est faits pour être ensemble, qu'il y a un lien qui nous unit... Et que nous nous aimons ! M'avoua t-il avec de la sincérité dans la voix et avec les yeux qui brillaient.
Le voir comme ça me remplissait de joie, mon bonheur était si intense. Mais je ne comprenais pas sa réaction, il était avec Lara alors c'était plutôt elle qui devait lui procurer un tel bonheur et non moi.
- León, tout nous sépare. Notre amour est impossible ! lui expliquai-je.
- Tu dis ça pour Diego ? J'irais le voir s'il le faut ! Et puis un amour comme le nôtre vaut la peine d'être vécu, de se battre pour le vivre, non ? me demanda-t-il.
- Oui, il y a Diego, mais pas seulement... lui répondis-je sèchement mais sans finir ma phrase.
- Comment ça ? m'interrogea-t-il comme s'il ne savait rien.
- Ne me prends pas pour une idiote ! m'énervai-je.
- Je te jure Vilu, je ne sais pas de quoi tu parles ! fit-il sans plus rien comprendre.
- De ta petite amie ?
- Quelle petite amie ? dit-il, ignorant de qui je parlais.
- Tu vois ! Je savais que tu en avais une ! Dis-je, énervée.
- Mais... Je ne vois pas de qui tu veux parler ? me demanda-t-il, curieux de savoir à qui je faisais allusion.
- Lara ! Affirmai-je avec de la jalousie et de l'agacement dans la voix.
- Hein Lara ? Ma petite amie ? Pouffa-t-il en répétant les mots. Mais c'est complètement faux... Puisque je suis amoureux de toi, je t'ai aimée à la minute où je t'ai vue. Lara est juste qu'une amie, rien de plus ! Tu es la seule Vilu... la seule que j'aime ! m'avoua-t-il avec beaucoup de sincérité dans ses paroles.
C'est sur ces doux mots qu'il m'embrassa une nouvelle fois ; il faut dire qu'il embrassait plutôt bien. Ahahahah ! Je rigole.
Je coupai net le baiser pour lui parler.
- Alors, tu n'as vraiment personne ? Lui demandai-je, incertaine.
- Si, j'ai quelqu'un dans ma vie ! me répondit-il droit dans les yeux.
- Ah oui, et qui ? Lui demandai-je, en étant jalouse et curieuse.
- Une jolie brune... avec une voix unique... qui fait emballer mon cœur dès qu'elle chante une note. Une jeune fille... pour qui j'ai des sentiments que je n'ai jamais éprouvés pour personne d'autre, mais avant tout, elle est tout ce que j'ai de plus cher... car c'est elle qui me rend heureux ! m'avoua-t-il avec des étoiles plein les yeux et son cœur qui battait tellement fort que je pouvais le sentir.
- Ah oui, et qui est cette fille ? Le questionnai-je sèchement, en faisant semblant de ne pas savoir qu'il parlait de moi.
- Tu es jalouse ? Pourtant tu n'as pas à l'être car cette fille qui a bouleversé mon cœur est en face de moi actuellement et s'appelle Violetta ! me répondit-il amoureusement tout en approchant ses lèvres des miennes.
Il faut dire que ses belles, que dis-je, ses magnifiques paroles, ont fait chavirer mon cœur comme jamais, il se rapprocha de moi un peu plus et j'en fis tout autant puis nous nous embrassâmes une nouvelle fois mais là, comme jamais auparavant.
Tout d'un coup, nous fûmes interrompus dans ce merveilleux moment, si romantique, par la sonnerie de mon téléphone.
- Allo ? Fis-je.
- Ma puce, tu as vu l'heure ! Où es-tu ? Je viens te chercher, me répondit la personne.
- Papa ? M'étonnai-je.
- Oui, c'est papa, tu sais ton vieux père, tu m'as oublié ? me demanda-t-il, sur le ton de l'énervement.
- Non ! Répondis-je en m'adressant à mon père. Mais... il est quelle heure ? Chuchotai-je à León.
- Il est 21H00 ! me répondit-il.
- Quoi déjà ? Hurlais-je.
- Oui, oui, Vilu, il est déjà 21H00 ! Il faut dire que le temps passe vite à tes côtés ! répliqua León en m'embrassant dans le cou.
- Violetta ? Tu es toujours là ? S'énerva de plus en plus papa.
- Oui, je suis là ! Arrête ! Répondis-je à mon père tout en parlant à León en rigolant.
- Tu es où, il y a quelqu'un avec toi ? me demanda papa, inquiet.
- T'inquiète pas papa, je ne vais pas tarder à rentrer ! Lui répondis-je.
- Non, Violetta ! Tu ne rentres pas toute seule, je viens te chercher... me fit mon père sans finir sa phrase.
- Non ! Criai-je en lui coupant la parole. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas rentrer seule ! L'informai-je tout en me calmant par la même occasion.
- Mais avec qui alors ? me demanda papa, inquiet.
A ce moment-là, je raccrochai au nez de mon père. Je voulais profiter encore de ces dernières minutes que j'avais avec León. Car après tout, demain, comment cela allait-il se passer ? Allait-il faire comme si de rien n'était ?
- Vilu, tu vas bien ? me demanda León en voyant que j'étais préoccupée.
- Euh oui, enfin non, je ne sais plus, León ! lui dis-je, perdue.
- Qu'y a-t-il ? Tu ne m'aimes plus ? me demanda-t-il, inquiet.
- Mais non, je t'aime toujours, voire même un peu plus tous les jours, mais... dis-je sans finir ma phrase.
- Mais quoi Vilu ? m'interrogea-t-il de plus en plus inquiet.
- Comment ce sera demain ? On va devoir s'ignorer ? Tu vas m'oublier ? Oublier ce fameux baiser ? Dis-je avec quelques sanglots dans le fond de la gorge.
- Non ! Vilu, loin de moi l'idée de t'oublier ou même de ne plus penser à notre premier baiser. Car je ne pourrais pas, ce baiser hantera toutes mes nuits ainsi que toi, ta beauté, ta voix, ton amour... me rassura-t-il en me prenant dans ses bras et en me regardant amoureusement.
- Et demain avec Diego ? León, je ne veux pas le faire souffrir ou encore moins briser votre amitié ! Lui répondis-je, inquiète et triste.
- Je ne sais pas Vilu, mais on ne peut pas le lui cacher, ça le ferait souffrir encore plus ainsi que nous aussi, nous souffririons ! me dit-il.
- Alors, que fait-on ? Lui demandai-je, anxieuse et embarrassée.
- Je te propose qu'au studio, on fasse comme d'habitude et que demain soir, on se rejoigne ici au même endroit, notre endroit secret ! me proposa-t-il amoureusement.
- D'accord, mais ne pas sentir tes bras m'entourer, ça va me faire drôle, bizarre ! Reconnais-je.
- Et moi, ne pas pouvoir te regarder comme je le fais actuellement et ne pas t'embrasser à chaque instant va me rendre la vie impossible ! me fit-il en m'embrassant.
Nous restâmes comme ça pendant un long moment, dans les bras de l'un et de l'autre, en regardant le coucher de soleil qui embrassait la mer. Qu'est-ce que c'était romantique !
- León, il faut que j'y aille, il va être 22h00 ! Lui dis-je un peu triste de le quitter.
- Ok, je te raccompagne en moto ? me proposa-t-il un peu déçu.
- Oui, avec joie ! Même si tu sais très bien que je n'apprécie pas forcément ces engins ! Lui avouai-je.
- Mais avec moi, tu ne risques rien ! me fit-il en rigolant.
Nous partîmes alors, sur le dos de sa belle moto rouge, en direction de chez moi.
Nous étions déjà arrivés chez moi, à mon plus grand regret, malheureusement.
- Bon, on est arrivés ! me lança León tristement.
- Oui, je crois... dis-je en baissant la tête sur le coup de la tristesse.
- Ne t'inquiète pas, on se revoit demain ! Me rassura-t-il comme il savait si bien le faire en me relevant la tête avec sa main.
- Oui, tu as raison ! Lui répondis-je.
Je partis vers la porte, tout en pensant que j'avais oublié une chose.
- Je t'aime, mon amour ! Lui dis-je amoureusement en l'embrassant.
- Quoi, tu peux répéter ? J'ai mal entendu ! me demanda León sur un ton blagueur.
- Je t'aime, mon amour ! Lui ai-je chuchoté à l'oreille.
- W.O.U.A.H ! T'entendre me dire ces mots me procure une joie inimaginable. Moi aussi, je t'aime... Mon amour ! Me chuchota-t-il lui aussi à l'oreille.
Nous nous quittâmes tristement, mais avec beaucoup de choses en tête.
Je rentrais à la maison, me fis prendre par mon père car j'étais rentrée à pas d'heures mais Angie arriva et sauva la situation. Je partis donc dans ma chambre, exténuée par cette folle journée, mais qui restera inoubliable, car ça y est, j'étais avec León et pour moi c'était comme si j'avais atteint les étoiles.

Suite ?!