Chapitre 8

249 21 2
                                    

Ça fait deux heures que je suis rentrée chez moi, et Anthony ne m'a toujours pas envoyé de messages, comme s'il avait eu ce qu'il voulait et qu'il ne voulait plus de mes nouvelles. Et c'est étrange, mais j'ai déjà l'impression d'être très attachée à lui, alors que ca ne fait que deux heures que nous sommes ensemble. Enfin... Peut être pas? Est ce que nous sommes ensemble? Je ne sais pas, mais cette incertitude me plait. Pour changer, je ne controle pas tout, et même si certaines personnes seraient panique à l'idée de ne pas savoir quoi faire, pour l'instant, je ne le suis pas.
Pour penser un peu à autre chose, je décide d'aller réviser un peu, comme d'habitude, quand je suis angoissée, ou que quelque chose ne va pas, je me plonge dans mes études, et tout paraît secondaire soudainement.
Je descend de mon lit, ouvre mon sac, et sors mon classeur de cosmétologie, une des matières les plus compliqué de l'esthétique, mais ma préférée. Je m'installe sur mon bureau, et commence à rédiger la fiche synthèse de ma leçon d'hier. Mais je n'arrive pas à me concentrer, mes pensées ne veulent pas s'intéresser à mes composants de produits hydratant, mais à Anthony et ses beaux yeux. Alors pour aider mon cerveau à penser à autre chose, je décide de lui envoyer un message.

- Tu fais quoi? 😊

Je ne sais pas quoi lui envoyer comme message, mais peut être que ça aidera pour faire la conversation.
En attendant qu'il réponde à mon message je continue mes fiches synthèse. Une fois avoir terminé la 1e, je commence la 2nd. Une fois la 2nd termine je comme la 3e. Une fois celle ci terminée, je n'ai plus rien à faire. Alors je range mes affaires et pars dans la cuisine et me prépare à manger, ma mère va rentrer tard ce soir, et ma sœur dort chez une copine. Me voilà donc prête à passer ma soirée toute seule.

Il est plus de 20h, Anthony n'a pas répondu, ma mère n'est pas rentrée et vient de m'envoyer un message pour me dire qu'elle était coincée au bureau, je me décide donc à faire des pops cornes, et me mettre un film d'amour ou triste, puisque de toute façon je ne pleure jamais devant les films.

Love StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant