Chapitre 57

135 9 0
                                    

Ce matin en me réveillant, je décide d'aller à la boulangerie acheter de quoi manger ce matin pour remercier Juliette de m'avoir accueilli chez elle.

Je prend une douche rapidement, mais qui me fait quand même un peu de bien. Je descend et prend ma voiture. En arrivant à la boulangerie je me met à réfléchir à se que mange Juliette... Ah oui des croissants! Je m'en rappelle parce que ma mère avait pris des croissants à Anthony en pensant que c'était Juliette. Soudain je sens mon ventre se serrer et les larmes monter rien qu'en pensant à lui.

Il faut que j'arrête! Je me mord les joues, passes ma commande, paye et je me dirige chez Juliette.

En arrivant elle préparait le café et elle est ravi de me voir arriver avec des croissants. Nous déjeunons toutes deux car Julien n'est pas rentré hier soir.

- Comment ça va ce matin?

- Ça va... J'étais à deux doigts de pleurer en pensant aux petits déjeuner avec Anthony, mais je me suis retenu, je ne veux plus pleurer pour lui!

- C'est bien, c'est une bonne idée

Juliette est calme, et douce ce matin.

- Tu as eu de nouvelles de Julien?

- Oui, Anthony était très énervé hier soir, donc il a mis du temps à le résonner

- Enerve? C'est pas à lui d'être énervé!

- Oui je sais, mais ça doit être sa façon de gérer la douleur sûrement.

Oui, c'est exactement ça. Ça veut dire que je lui ai fait du mal? Parfait! Bien fait pour lui, pour une fois que j'arrive à le toucher ça lui fera les pattes!

A la fin du petit déjeuner, je remercie Juliette pour la soirée d'hier, l'aide à débarrasser la table, et je quitte son appartement.

Sur le chemin pour aller chez moi je commence à sentir mon noeud, il c'était défait dans la soirée mais plus je m'approche de mon appartement et plus il se serre.

Des images de lui les yeux vide me regardant partir refont surface. Je finis par arriver, ma boule au ventre est plus que présente, j'ai l'impression que la seule chose qui m'aidera à la faire partir c'est de taper dans quelque chose ou de crier le plus fort possible sur quelque chose, lui peut être.
En sortant de ma voiture, je croise les doigts pour qu'il ne m'attende pas dans le couloir qui mène à mon appartement.

Je monte les escaliers au ralenti, je préfère retarder le moment où je le vois, s'il est la, je ne veux pas le voir tout de suite. J'ouvre la porte de sortie des escalier, et j'ouvre la porte qui mène à mon couloir. Pas d'Anthony en vue.

Ouf!

J'ouvre ma porte d'entrée et vois ma mère dans le salon. Je m'avance vers elle, et lui raconte la journée épouvantable qu'à été celle d'hier. Et elle me prend dans ses bras. Quelques minutes plus tard, je me dirige dans ma chambre.

En ouvrant la porte, toutes images de lui et moi dans cette chambre me reviennent en tête, mais l'image qui me reste le plus en tête c'est celle d'hier, quand il m'a fait mal au poignet. Ce qui étrangement créer en moi une sorte de volcan en ébullition, j'ai d'un seul coup envie de taper sur tout et n'importe quoi, je veux casser quelque chose, tuer cet enfoire qui m'a fait du mal et qui m'a pris mon innocence alors qu'il voyait une autre fille.
J'ai soudainement l'envie de vomir en l'imaginant faire son planning de copine, savoir quand il devait voir laquelle.

Je ne sais pas comment canaliser cette rage qui nait en moi, mais si je le pouvait j'irais chez Anthony, et je lui ferais manger mon poing pour qu'il comprenne la haine que j'ai pour lui en ce moment.
En avançant je trébuche sur un de ces pull, je ne sais pas quoi faire, j'aimerais les brûler, mais en même temps j'aimerais qu'il m'appelle pour les récupérer, juste pour avoir l'occasion de lui faire croire que je vais bien!

Love StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant