Chapitre 13 : Clary

266 15 9
                                    

Quand j'ouvre les yeux, il fait nuit, et j'entend le souffle des filles de la chambre. Depuis combien de temps je n'ai pas quitter mon lit ? Je lève les bras, et renifle négligemment les aisselles. Au vu de l'odeur, au moins trois jours. Certes, c'est un geste dégoutant, même pour moi, mais au stade où j'en suis, je penses que plus rien n'a d'importance.

Prenant mes affaires en silence, je rejoins les salles de bains communes pour prendre une longue douche. Vu l'heure - je crois qu'il est 3h du matin - personne ne viendra et je ne veux pas prendre le risque de réveiller mes colocataires. Elles ont d'ailleurs été adorable depuis que j'ai appris pour mes parents. Rose à été un appuis précieux. Je pense que sans elle, je me serai simplement effondrée. Kim est restée discrète, comme à son habitude, mais a des gestes apaisant à mon égard. D'ailleurs, il me semble qu'elle m'envois des sortes d'ondes relaxantes pour que je puisse dormir. Je n'aime pas être manipulée, mais pour le coup, je la remercie. Celle qui m'a le plus surprise, en revanche, c'est Jenny. Il faut savoir que je ne prononce plus un son depuis trois jours, et me contente de me faire comprendre avec mes yeux, ce qui semble fonctionner, dieu merci. La rousse est venue me trouver, le lendemain, en me présentant des excuse. Je ne m'en suis toujours pas remise.

- Clary, je sais que tu es enfermée dans ton mutisme, mais je voulais te dire quelque chose, alors contente toi d'écouter. Tout d'abord, je voulais te présenter mes plus sincères condoléances. Je sais ce que ça fais de perdre des gens qu'on aime et je serai la pour t'aider à remonter la pente. Mais ce que je voulais te dire, c'est que je suis désolée. Retiens bien ce que je vais dire, je ne vais pas le répéter. Je m'excuse pour le comportement de fille immature et stupide que j'ai eu depuis le début avec toi. J'ai été jalouse de ta relation avec Davy, et j'ai commencé à t'en vouloir parce qu'en étant toi même, tu es appréciée de tous, alors que malgré mes efforts, cela ne donne rien. Mais j'ai réaliser que j'avais tord à propos de toi quand tu m'as protéger du loup, cette nuit là. C'est à ce moment que j'ai commencer à réfléchir sur toi, et que je me suis rendu compte que j'avais tord de te mépriser sans aucune raison. Alors je veux que tu saches que j'ai jurer de te protéger, et que je serai là en cas de besoin. Et si tu répètes cette conversation à qui que ce soit, je te ferai passer un sale quart d'heure.

Puis, elle s'était éloignée, me laissant seule en train de sourire, timidement. Cette scène m'a fait comprendre que je n'étais pas seule, comme je l'avais penser en m'enfuyant dans cette forêt. Quoi que ... en repensant à cette forêt, je ne peux m'empêcher de repenser aux coups et aux paroles que j'ai balancer à Davy. Il a été patient avec moi, je m'en rend compte. Mais je n'arrête pas de me dire que si je ne l'avais pas rencontré, je n'aurais pas marché seule dans la forêt avec lui, je ne me serai pas fait attaquer la première fois, et mes parents seraient surement de ce monde.

Sous l'eau, mon corps se détend et je souffle en pleurant, mes larmes étant camouflée par l'eau qui parcours mon corps. Un grognement me rappelle que je ne me suis pas beaucoup alimentée depuis quelques jours, et je décide de descendre dans les cuisines, après m'être habillée de vêtements propres. Les couloirs sont silencieux, ça change des gens qui me tournent autour ces temps-ci, et quand j'arrive dans la cuisine, je remarque qu'un plat est sortit, avec un petit moi qui porte mon nom.

« Tu dois avoir faim. Viens me rejoindre, je t'attend sur la terrasse. Marie »

C'est qui ça, Marie ? En fait, je m'en fou. J'ai faim. Et je verrais après. Je mange rapidement cette salade de crudité, bien trop sain pour moi mais je vais pas me plaindre. Une fois terminé, je pique quelques morceaux de pain et me rend sur la terrasse. Je regrette aussitôt de n'être qu'en short : il fait frais ici. La dénommée Marie semble regarder l'horizon qui est éclairéé par la lune. C'est la directrice.

Quand une morsure peut changer ta vie ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant