Chapitre 17 : Clary

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Quand on arrive dans le bureau, Marie m'invite à m'asseoir et m'explique ce qui a été décidé. Il semblerai que ce que je voulais ai été accepté. Sauf en ce qui concerne l'émancipation.

- Tu dois te douter que ton cas est ... particulier. Nous ne pouvons décemment pas te laisser vivre seule, sachant qui tu es. Je réfléchis actuellement à une solution, mais tu dois savoir que celle-ci est impossible.

- Je comprend, dis-je d'une voix neutre. Et en ce qui concerne la maison, et les affaires ?

- Mr Adams va t'accompagner, il a mon autorisation. Tu sera de retour ce soir, et en cas de besoin, tu y retournera demain. Vous partirez quand tu seras prête.

- C'est déjà le cas. On peut y aller, Monsieur, déclarai-je, sur la même voix neutre que j'utilise quand je dois parler de mes parents.

Il hoche la tête, et se dirige vers la porte. Je le suis, après avoir saluer Marie. Je dois avouer que rester seule avec le père de Davy me met mal à l'aise, je sais qu'il va me poser des questions. Mais je sais que je dois contrôler mon rythme cardiaque en sa présence, sinon, il pensera que je lui ment. Merci Jake, sur  ce coup. Ce que j'ai déclaré à Davy, tout à l'heure, était vrai. Pourtant, lorsque j'ai prononcé ses mots, j'ai sentis mon ventre se tordre en deux, comme s'il n'était pas d'accord avec mes propos. Depuis quand mes organes ont le droit de décider à ma place, merde ?

Je rentre dans une voiture de taille imposante, surement un 4x4.

- Vous avez une voiture absolument géniale, déclarai-je avec un timide sourire

- Merci, c'est une de mes fierté, après ma famille et ma meute. D'ailleurs, tu dois être au courant, je présume.

- Vous présumez bien. Je suis au courant pour votre fils, votre meute, mais également pour le ... pacte, que vous avez passer avec la meute de Jenny et Jack.

- Ah ... Et que penses tu de cela, jeune fille ?

Je prend deux minutes pour souffler. Calme. Calme. Laisse ton rythme cardiaque biennnnnnnn stable.

- Pour être franche, je trouve l'idée des mariages arrangés totalement dépassée. Mais après avoir étudier les livres que Marie m'a passer, durant mon ... malaise de trois jours, j'ai appris que c'était votre façon de passer des accords. Bon, il y en a d'autres, bien sur, mais c'est celle qui a été le plus utilisée depuis des siècles, d'après ce que j'ai compris. Je sais que Davy se pliera à votre volonté, j'ai pu constater qu'il tenait suffisamment à vous, à sa famille, pour faire en sorte de ne pas la décevoir.

- Et vous, jeune fille ? Que ressentez vous pour mon fils ? Comptez vous lui mettre des bâtons dans les roues ?

Je concentre actuellement toute mon énergie pour maintenir mon rythme cardiaque à une vitesse constante. Je vois dans ses yeux, qui ne quittent pas la route, qu'il écoute attentivement mon coeur. Et la seule façon qui me vient, là, maintenant, pour contrôler cette fréquence, c'est de penser à mes parents. Quand je pense à eux, je plonge dans une sorte d'état léthargique, je deviens une sorte de légume. Le plus dur, c'est de ne pas pleurer de nouveau.

- Vous n'avez aucune crainte à avoir. J'ai actuellement d'autres soucis en tête que ma vie amoureuse, et j'ai conscience du rôle de Davy, ainsi que du miens. Nous ne sommes que des amis, et cela ne changera pas, vous pouvez me croire. Je respecte votre décision, et celle de Davy. Après tout, c'est mon rôle, non ?

- Hum. Oui, certes. Mais il dormait dans votre lit, cette nuit.

- C'était purement amical. Il voulait m'empêcher de redescendre car il a pensé que les vampires voulaient me pousser à bout.

Quand une morsure peut changer ta vie ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant