Chapitre 29 : Clary

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On est vite arrivée au centre commercial le plus proche, et je suis fière d'avoir passé son interrogatoire avec la plus grande neutralité. J'ai jouer la carte de la surprise et de la peur, et je peux dire que ça fonctionne à 100% : Marie ne se doute pas que je suis complice de l'évasion de Will. Cette après midi entre fille est passé plus vite que prévu, mais le moment qui m'a le plus touché, en dehors des boutiques de fringues dont je ne suis pas fan, c'est le moment où Marie m'a officiellement proposé de vivre chez elle, dès la rentrée. Posées à un café, elle s'est lancé dans un petit discours adorable, et a fini par poser cette fameuse question. J'ai bien sur accepté, puisque j'avais déjà réfléchis à la question.

- C'est top, je vais enfin avoir la fille que je n'ai jamais eu, soupire-t-elle de joie.

- Et t'as de la chance, tu as zappé la période couche, premier mot, et adolescence !

- C'est vrai, mais ça ne m'aurait pas dérangée, dit-elle avec un sourire tendre

Après ça, elle décide de m'offrir une robe pour ce soir, puisqu'elle se doute que je suis au courant de la soirée. Marie me laisser seule une bonne vingtaine de minutes, le temps que je me décide sur une robe, mais mes goûts en matière de soirée ne sont pas du tout fiable. Je décide de demander de l'aide, et une gentille vendeuse me conseille plusieurs type de robe, mais je suis très critique.          Après avoir sortit toutes les excuses possible - trop courte, trop longue, trop décolleté, trop bonne soeur, trop pouf, j'aime pas la couleur, ça ressemble à rien - elle fini par trouver une robe plutôt jolie, ni trop vulgaire, ni trop courte, enfin, un truc qui me convient, selon elle. Je vais l'essayer, et quand je sors de la cabine, Marie me regarde avec un grand sourire.

- Très bon choix, déclare-t-elle. Tu fais vraiment adulte, comme ça.

Heureusement, je suis d'accord et elle me plait. J'entends même distinctement la vendeuse souffler de soulagement. Je dois faire partie de son top trois des clientes les plus chiantes. Mais mon regard se pose sur l'étiquette, et je commence à protester.

- Attends, c'est trop ....

- Ne regarde pas le prix, c'est ton cadeau d'anniversaire ! déclare Marie en s'emparant de la robe pour se diriger vers la caisse, et me dire de me rhabiller.

Je dois avouer que ça me met mal à l'aise quand on me fait des cadeaux, surtout quand je pense ne pas le mériter. Mais en sortant, Marie me tend le sac, et me demande de la suivre dans un autre magasin, qui se trouve être spécialiser dans le maquillage et la coiffure.

- Non, Marie. Je ... je peux me préparer dans la voiture, tu sais.

- Laisse moi te faire ce cadeau, s'il te plait. Laisse toi chouchouter, un peu. Commence par enfiler cette robe et laisse toi faire. De toute façon, j'ai déjà régler, donc profites en.

Prise eu piège, je soupire et me laisse faire, et tout y passe : mes ongles, mes cheveux, mon visage. Quand on ressort, une bonne heure plus tard, il fait quasiment nuit, mais selon Marie, je suis « éblouissante ». Si elle le dit, hein. On reprend le chemin du camp, et elle parle beaucoup de la fin du camp, du fait qu'elle s'occupe des papiers, tout ça. Je me mur dans le silence, et me contente de lui dire merci, puisque mes pensées vont vers Will. Où est-il en ce moment ? S'est-il fait capturé ? J'espère recevoir des nouvelles rapidement.

Mais quand on arrive au camp, je sens que l'atmosphère change. En rentrant, elle m'attire dans le réfectoire, où mes amis et d'autres personnes me souhaite un bon anniversaire. Vu que je m'y attendais, je souris et les prends à tour de rôle dans les bras pour les remercier. La musique bat déjà son plein, et c'est à ce moment qu'on m'offre des cadeaux, que Marie à surement acheter dans mon dos. Les vêtements et chaussures me plaisent. Quand vient le tour de Jack et Jenny, je regarde l'objet avec suspicion.

Quand une morsure peut changer ta vie ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant