Quand une morsure peut changer ta vie ...

Chapitre 44 : Davy

Après que Clary soit partie, je suis resté seul. Mais très peu de temps. Bella m'a très vite rejoins, avec mon père. Elle vint s'assoir à côté de moi et me pris la main. Mon père s'installa en face de moi, et se posa sur un tabouret.

- Comment te sens tu, maintenant ? me demanda-t-il avec un sourire rassurant et rassuré.

- Mieux. Plus moi même. Mais sache que ...

- .. Tu m'en veux toujours, je sais. Mais c'est en tant que personne, que je m'inquiètes pour toi. Si je suis là, c'est pour savoir ce que tu comptes faire, maintenant.

- Tu as écouté ma conversation avec Clary ? C'est ça ?

- Non, même pas. Je me pose cette question depuis que tu es arrivé ici.

- Arrivé ? Tu m'as piégé !

- Je sais. Et même si tu ne les accepteras pas, je te présentes mes excuses. J'ai fais ça pour t'aider, car personne ne pouvait te retirer ce sortilège si tu restai dans la nature.

Je gardais le silence. Je lui en voulais, et je m'estimais dans mon droit de lui en vouloir, mais je comprenais aussi qu'il avait voulu m'aider, en tant que père. Aussi, Bella fut celle qui brisa le silence.

- Davy, j'ai pas mal réfléchis, et je pense que tu ne devrais pas revenir auprès d'Alice. Elle sentira que tu lui as échappé, et voudra se venger sur toi. Pour ta sécurité, tu dois aller ailleurs, le temps de trouver un terrain d'entente.

- Il est hors de question que je revienne ici, déclarai-je en regardant mon père avec un regard noir.

- Je sais, j'avais compris, depuis le nombre de fois que tu m'as dis vouloir ne plus me voir. Mais si il y avait un endroit où tu peux vivre, qui n'est ni ici, ni chez Alice ? Et qui te protégerait d'elle ?

Intrigué, je gardais le silence, l'invitant à continuer, mais il fini par hausser les épaules.

- Quand tu te sentiras près, monte à l'étage prendre une douche. Des affaires propres t'attendent, et si tu penses que ma solution te conviendrait, vient me voir dans mon bureau. Tu es à présent libre de tes mouvement, dans cette propriété.

Et il sortit, en laissant la porte grande ouverte. Bella garda le silence, et se contenta de sortir, en m'indiquant qu'elle m'attendait dans le salon. Après quelques minutes de solitude, je fini par sortir enfin de ma cellule, et rejoindre la lumière du jour. Le manque d'exercice et de nourriture se fit sentir au niveau de mes muscles. Mais après avoir gravit les vingtaines de marches, la lumière du soleil me réchauffe et me rappelle que deux jours dans une cave, ça peut jouer sur l'humeur. Je me dirige dans la salle de bain et file sous la douche. L'eau chaude à un effet vitalisant sur moi, et en une dizaine de minutes, odeur, saletés et fatigue eurent disparu.

Une fois sortit, j'enfile les vêtements venu tout droit de ma chambre, et me dirige d'un pas rapide vers la cuisine. Après un bon repas rapide, je me sens mille fois mieux, et en état de réfléchir posément à la situation. Je suis forcé d'admettre que mon père à raison, retourner auprès d'Alice, c'est me mettre la corde au cou. Et il est hors de question de rester ici. Mais j'avoue ne pas avoir saisi de quoi il parlait, en évoquant un lieu neutre. Je fini donc par rejoindre le bureau de mon père, et entre après avoir toquer. Il est dos à moi, et semble parler à quelqu'un. Quand il se décale, je reconnais rapidement Marie, souriante.

- Bonjour Davy, ravie de te revoir parmi nous !

Et je comprend enfin. Marie. Elle est neutre, en tant qu'ancienne gardienne, mais le problème, c'est qu'elle vit également avec Clary.

- Tu as donc saisis la proposition que je te fais ? demande-t-elle

- Oui, c'est très gentil, mais comment va réagir Clary, en me voyant arriver ?