Chapitre 43 : Clary

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Après m'être nettoyer le visage, je fini par rejoindre le bureau du père de Davy. Sur le point de toquer, la porte s'ouvrit et son père me fit face, avec un visage radieux. Il me prit dans ses bras sans que j'ai eu le temps de faire quoi que ce soit.

- Merci. Clary, je te dois une énorme dette.

A court de respiration, car malgré sa fatigue apparente, il gardait ses forces de loup garou, je lui tapais maladroitement le dos, à défaut de pouvoir parler. Quand il me relâcha, je pu respirer de nouveau et lui demandais comment il savait que notre tentative avait fonctionné.

- Les caméras. Davy est filmé depuis qu'il est ici, et je n'ai de cesse de garder un oeil sur lui. Et j'ai pu constater que tu avais réussi quand il a pu t'embrasser sans tomber sans s'évanouir.

- Attendez, comment vous savez qu'il s'est déjà évanouit ? Et ... vous n'avez pas envie de me découper en morceau après avoir vu ... ça ?

- C'est Bella qui m'a tout expliqué la première fois que je lui ait injecté de l'aconit. Et pour répondre à ta seconde question, non, je n'ai pas envie de te tuer. Bien au contraire. Je te considère comme la fille qu'il faut absolument pour mon fils, même si quand tu l'as rencontré, j'avais dans l'idée de le marier de force à cette Jenny. Mais ne t'en fais pas, j'ai bien compris que je devais respecter les choix de mon fils, à présent.

- C'est ... gentil à vous, mais de toute façon, je ne serai jamais un sujet de discorde pour vous. Jamais je ne retournerai avec ... euh, jamais je n'aurai ce type de relation avec lui. Il m'a fait souffrir pendant deux longs mois, et je ne pourrait pas l'oublier. Je l'ai aidé puisqu'il a été là pour moi à la mort de mes parents, et que je vous apprécie beaucoup, mais ça s'arrête la.

Il garda le silence, non sans contenir un léger sourire, sans doute lié à ma gaffe. Mais tant pis, j'assumais entièrement les erreurs que j'avais pu commettre. J'allais sortir pour aller dire au revoir à Davy et Bella, quand une question me vint.

- Dites moi, je peux vous poser une question ?

- Je t'écoute, Clary, répondit-il, appuyé sur son bureau.

- Vous qui êtes un loup garou expérimenté, savez vous comment on reconnait un chasseur ?

- Un chasseur ? Tu penses en connaître un ? s'alarma-t-il

- Je ... j'ai des doutes sur mon petit ami, qui a voulu me séparer de mes amis, dernièrement. Et si on ajoute à ça le fait que Davy m'a prévenu de me méfier de lui, car il le soupçonne d'être un chasseur, qui se sert de moi pour éliminer mes amis, on peut dire que je crois en connaître un.

- Ton petit ami c'est bien Lucas, non ? Marie m'en a parlé, dernièrement. Je peux te donner un système d'enregistrement, pour essayer de l'espionner et de savoir si c'est vrai. Et aussi envoyer des hommes à moi surveiller discrètement sa maison, si ça peut t'aider.

- Ce serai parfait, oui. Enfin, si ça ne vous ..

- Si je te le propose, c'est que ça ne me dérange pas, Clary. Va donc dire au revoir à tes amis, le temps que je retrouve tout ça.

Je le remerciais du regard et partir rejoindre Davy et Bella. Quand j'arrivais, je les vit, dans les bras l'un de l'autre. Devant cette scène, je tentais de reculer en silence mais Davy m'interpella. Foutu sens développé, je vous dis.

- Clary, attend ! Reviens !

En soupirant, je rentré alors dans la pièce, et leur sourit.

- Bella, tu vas mieux ? Si tu as besoin, va te rafraîchir dans la salle de bain, en haut.

Quand une morsure peut changer ta vie ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant