Chapitre 38 : Davy

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Le réveil fut douloureux. Quand j'ouvris les yeux, je me trouvais dans mon lit. La première question qui m'est venue, c'est comment j'ai pu passer de cette cave, à ... Cave ? Ah, ça venait de me revenir. Ce moment étrange avec Clary. Je ne m'expliquai pas mon malaise. Ce n'était pas la première fois que je l'embrassais, mais c'était la première fois que ce trou noir m'envahissais. Bella entra dans la chambre, avec un plateau de nourriture.

- Bonjour, la belle aux bois dormant. Tu te sens mieux ?

- Très drôle. Depuis combien de temps je suis là ?

- Quelques jours, dit-elle d'un air vague en me tendant des tartines.

- Tu peux être plus explicite ?

- Bon, d'accord. Tu es tombé dans les pommes vendredi dernier, et aujourd'hui, on est jeudi.

- T'es sérieuse ? J'ai dormis presque une semaine ?

- Exact. Mais pour ta défense, ce n'est pas ta faute, tu n'étais pas prévenu.

- Attend, de quoi tu parles ? demandai-je en me relavant.

Et elle m'expliqua que le sort de glace qui avait touché mon coeur, cet été, m'avait rendu en quelque sorte « allergique » à Clary. Il m'était impossible de la toucher sans souffrir. La seule question qui me vint, sur le coup, fut de savoir comment je pouvais me débarrasser de quelqu'un que je ne pouvait pas toucher.

- Bon, fini ton déjeuner, on file en cours après ! déclara Bella en me balançant des vêtements propres à côté de moi.

N'ayant pas très faim, je fini par rejoindre les filles dans les dix minutes, après avoir pris une douche rapide. Oui, selon Bella, je puais le phoque. D'ailleurs, pourquoi le phoque ? Je n'eu pas le temps d'approfondir mon questionnement philosophique que Alice me sautait dessus et me serrait fort dans ses bras. Est-ce que j'avais loupé un épisode ?

- Davy, j'étais tellement inquiète. Je suis ravie de te voir de nouveau sur pied. Franchement Clary mériterait que je l'attaque de nouveau pour ce qu'elle t'a fait ... Arggggg ! Bon, toujours est-il que tu va bien, et que c'est le principal. De toute façon, elle sera bientôt morte. Bon, allons au lycée, mon petit ami m'attend.

D'accord, je n'ai pas tout suivis. Elle n'est donc pas au courant que c'est moi qui ait forcé le contact ? Bella, elle, ne sembla pas surprise, ni même en colère. Je pense qu'une petite discussion s'impose.

La route jusqu'au lycée en bus me paru plus longue de d'habitude. Mais Alice m'ignorait totalement. Et dès que le bus s'arrêta, elle sortit rapidement du bus et sauta dans les bras de Léo. Apparemment, il ne fallut pas beaucoup de temps pour qu'elle le fasse succomber. Mais mon attention était focalisé sur Bella. Elle me cachait quelque chose, et je voulais savoir quoi. Aussi, je la suivis dans les toilettes des filles et la poussais dans une cabine. Elle me regarda, surprise, avant de me demander ce que je lui voulait.

- Pourquoi Alice semble ignorer ce qui s'est réellement passé ?

Elle tenta de fuir mon regard, mais je lui saisit le menton et la força à me regarder.

- Il se passe que ... j'ai menti en lui racontant ce qu'il s'était passé. Je ne voulait pas qu'elle apprenne que votre ... échange, venait de toi. Alors j'ai improviser, et lui ait dit que Clary t'avait abordé, soule, et qu'elle t'avait attaqué.

- Pourquoi ? Tu aurait pu lui dire la vérité et ...

- Tu ne te doute vraiment pas de la raison ? Pff, Clary a raison, elle a trop d'emprise sur toi ...

- Attend, quoi ? Tu parles d'elle comme si ... vous étiez amie ?

- Elle est bien plus attentive que toi et Alice, me cracha-t-elle au visage. Bon, j'y vais, on se voit en cours.

Quand une morsure peut changer ta vie ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant