Mauvaise Influence ➸ [Camren]

Chapitre 50 - The End

      18 Ans aujourd'hui. Toutes personnes normal serait heureuse de se réveiller en se disant que ça y est, la majorité est enfin atteinte. Notre vie commence réellement à cet âge, l'âge de tous les débuts, l'âge de toutes les première fois. Et pourtant pour moi, ma vie n'a pas commencé pour autant, elle s'est arrêté à partir du jour où on a amené ma petite amie dans se centre d'aide. Tout mon monde s'est arrêté de tourner quand elle s'est éloigné de moi. Ma vie n'a plus de sens, je n'ai plus de raison de me lever le matin, d'aller au lycée, de sortir de chez moi. J'attends dans mon lit, d'ailleurs j'attends quoi ? La mort, oui la mort. Je n'ai plus de raison d'être sans elle à mes côtés, j'attends que la mort m'apporte loin, loin de cet enfer sans elle. On me répète sans arrêt que ce n'est qu'un chagrin d'amour que tous adolescents traverse un jour ou l'autre. Mais ça ne l'est pas, Lauren est mon tout, elle est cette personne avec qui je voyais ma vie se tracer. Cette personne que je voulais voir tous les matins en me réveillant jusqu'à la fin de ma vie. On était jeune, oui on l'était et alors ? C'est pas pourtant que notre amour n'était pas réel.

      Elle me manque, ses bras me manquent, ses lèvres me manquent, son parfum me manquent. Je n'arrive même plus à me souvenir de la sensation que je ressentais quand un de ses sourires m'étaient destiné. Elle était mon tout, mon univers, ma raison de vivre.

      Les jours passent et se ressemblent. Les heures sont des journées, les minutes des heures, les secondes des minutes et le temps un couteau de plus qu'on enfonce dans mon cœur. Tout allait bien avant, j'étais heureuse ! Que c'est il passait pour que l'on m'enlève tout d'un coup. Elle était la personne la plus forte que je ne connaissais pourquoi elle a replongé de la sorte, j'étais là pour elle, je ne l'aurais jamais laisser tomber. Mais pourtant elle l'a fait et elle est parti... Pourquoi ne voulait-elle pas répondre à mes messages et à mes appels, pourquoi elle refusait ma visite alors que je venais de traverser le pays pour elle. Pourquoi j'ai cette impression de fin et de ne jamais pouvoir m'en remettre ? Je ne sais même pas si elle m'aime encore, si nous sommes encore ensemble. Si elle a mal comme j'ai mal, si elle pleure comme je pleure, si je lui manque comme elle me manque. J'en peux plus de toutes ces questions, ma tête n'en peux plus, ma raison n'en peux plus, ma vie ne demande qu'a se terminer. Je demande qu'à m'envoler là haut, là ou je serais enfin apaiser.

      Le bruit de la porte qui s'ouvre et la lumière qui illumine ma chambre pour la première fois depuis plusieurs jours me sort de ses pensées noir. Je n'ai pas le courage ni la force de regarder qui c'est. L'odeur de parfum qui se propage dans la chambre me fait comprendre que c'est Dinah qui est là. Ce qui se confirme par le fait que mon lit se met à bouger à cause d'elle qui comme à son habitude à sauter sur mon lit.

- Joyeux Anniversaire ma Mila! Tu es enfin une grande. Elle s'exclame avec une voix enthousiaste.

- Ouais. Je réponds simplement.

- Ah non là je ne suis pas d'accord! Aujourd'hui c'est ton dix-huitième anniversaire donc tu vas bouger tes fesses de ce lit que tu ne quittes plus et on va sortir.

- Je suis bien dans mon lit. Puis c'est un jour comme les autres, encore un jour sans elle.

- Je ne vais rien rajouté à ce que tu viens de dire. On en déjà assez parler, tu as 20 minutes pour descendre ou ça va barder pour tes fesses. Dit Dinah en quittant la chambre.

      Je sais bien que Dinah fait ça pour mon bien, mais je ne veux pas sortir. Tout me rappel Lauren, si on passe dans le parc. Je me rappellerai du soir où elle a fugué de chez elle et que je suis allée la chercher et qu'elle a dormis chez moi. Quand on passera devant le lycée je me rappellerai de tout ce que nous avons vécus  ensemble là bas. Chaque lieu de cette ville me rappelle Lauren c'est juste horrible. Je n'arrive pas à croire qu'elle n'est plus là maintenant. C'est dure sans elle mais je dois m'y faire maintenant c'est comme ça et pas autrement. Et je dois apprendre à vivre sans elle, je ne peux pas rester toute ma vie à déprimer sur le départ de ma petite amie et sur toutes ses fois où elle n'a pas voulu me voir, me parler et qu'elle m'a rejeté quand je me suis retrouvais devant elle.