La Griffeuse {TERMINÉE}

Amnésie

PDV homme qui est devant l'ordinateur pour regarder Skye (#psychopate😂😇)

Ça faisait déjà plusieurs minutes déjà qu'elle griffonnait sur une feuille. Je n'arrivais pas à distinguer ce qu'elle écrivait. Ou dessiner. Peut importe. Son comportement devenait de plus en plus bizarre. L'épisode de ses chansons m'avait assez surpris.
- Zoomez sur sa feuille! ordonnait-je, Je veux pouvoir lire ce qu'elle écrit!
Un petit bonhomme au crâne chauve s'exécuta et zooma. L'image devint plus net et on put lire ce qu'elle avait écrit. Je resta abasourdie devant sa phrase. Mon regard resta viré sur l'écran sans que je sache quoi faire. Elle est bel et bel en train de devenir folle...
- Euh... On fait quoi maintenant? demanda Crane chauve, inquiet, Vous croyez qu'elle serait capable de...
- Sûrement! le coupais-je, Tanpis, montrons-lui qu'elle est en sécurité!
- C'est-à-dire?
- Apportez-lui le livre...

PDV Skye

Je regardai ma feuille fière de moi. Un grand sourire se dessina sur mon visage. Je me mis à rire d'un rire sarcastique. Pourquoi tu ris? Tu es en train de sombrer dans la folie... Encore elle. Sale conscience. Avant, dans le labyrinthe, elle me rassurais et me conseillais mais là, c'est le contraire. Pourquoi t'as écrit ça? T'es même pas cap... Je regardai ma feuille. C'est vrai, pourquoi j'avais écrit ça... Mes idées s'éclaircirent un peu comme si je revenais à la raison. Mes quelques mots devinrent tout à coup ridicule:
"Faites-moi sortirent de là ou je me noie dans la cuvette des chiottes"
Je laissa la feuille de côté et en pris une autre. J'écrivis les chansons que j'avais chanter il y a quelques heures déjà. Au début, mon écriture fut un peu maladroite car mes doigts n'étaient pas très musclés, mais petit à petit, mes doigts devinrent plus légers et mon écriture plus lisible. Je me souvenais mot pour mot ce que j'avais chanter auparavant, bien que je fasse beaucoup de fautes d'orthographe.
Au fur et à mesure que j'écrivais, mes yeux devinrent plus lourd et ma tête devint molle. Je finis par abandonné mes feuilles et mon stylo et je m'allongeai sur le lit. Je sombra dans le pays des rêves...

Je me réveillai avec le pressentiment que quelques choses n'allait pas. En effet, les murs n'étais plus blancs comme avant, mais tapissé de dessins, de phrases, de mots. Un livre ouvert jonché le sol avec des photos éparpillés autour. Des bouts de papiers déchiraient traînaient un peu partout. La pièce sentait le renfermé, comme si ça faisait des jours, voir des semaines que j'étais dans cette pièce. Pourtant j'avais le souvenir d'y être resté un jour ou deux, pas plus. Je me releva et examina les murs. Un dessin attira particulièrement mon attention. C'était Newt. Il était représentait de la tête jusqu'au buste. Je le reconnus tout de suite. Ses traits fins, son regard pétillant, comme dans mes souvenirs. Mais pourquoi était-il représenter ici? Qui l'avait dessiner? J'étais quasiment sur que ça ne pouvait pas être moi, mais pourtant, c'était exactement comme ça que je me souvenais de lui... Des petits mots étaient griffonés à côté. Comme "frère?" Ou "ami d'enfance?", ou encore "fondu?".
Il y avait aussi des dessins moins détaillé et moins net de Thomas, Teresa, Minho mais aussi de Hazel et Mark. Mon cœur se serra quand je vis les deux derniers dessins. C'était Chuck et Poêle-à-frire. Je ne pus m'empêcher de retenir mes larmes. Je les laissa couler et continua de regarder le mur. Il y avait aussi un griffeur de dessiner. Il y avait des phrases, des mots, qu'on m'avait dit ou que je pensais, ou qui avait occuper mon esprit un jour. Tout ce qui était écrit venait de moi, de mes souvenirs. Personne ne me connaissait assez pour savoir tout ce que je pensais. Certaines phrases me firent resurgir des souvenirs d'avant le labyrinthe. Il n'y avait aucun doute. C'était bel et bien moi qui avait fait tout ça. Mais quand? Comment? Même si j'avais été somnambule, il aurait fallu plus d'une nuit pour dessiner et écrire tout ça. C'est comme si on avait encore zapper mon passé une fois de plus. Pourtant je me souvenais de tout ce qu'il s'était passé avant, dans le labyrinthe, le WICKED, la terre brûlée, je me souvenais d'absolument tout. Alors comment?... Pourquoi?...
Tu serais pas un peu alzheimer? T'as la braise je te rappelle... Tu veux pas te noyer dans les chiottes pour qu'on se marre une bonne fois pour toute?
Je ferma les yeux et essayai de faire taire ma conscience. Non je ne suis pas une fondu. C'est juste ces quatre murs qui m'oppressent. Et cette peur d'être constamment en danger. Et cette pression de ne se souvenir de quasiment rien de ma vie... Mais oui bien sûr c'est ta mère qui t'a enfermé là parce que elle pensait que t'avais besoin de reprendre un peu d'équilibre mental...
Je me re concentra sur les murs. Je remarqua un arbre généalogique. Il y avait plus de point d'interrogation que de visage familier. À quelques centimètre à peine à côté, il y avait le portrait de ma mère. Il était tout barré et crayonné, comme si on avait voulu la tuer avec des crayons à travers cette image. J'avais dû surement avoir une crise de folie ou de colère et je m'étais acharner sur ce dessin pour me défouler comme la fois où j'avais frapper le mur avec mes poings.
Je m'assis par terre, désespérer de ne rien comprendre. Il y avait plein de bout de papier déchirer partout. Je me rappela du livre que j'avais remarquer auparavant. Je le pris. La couverture était en velours. Il y avait écrit en lettres d'or "Paige's Book". Je l'ouvris. C'était un album photo. Il y avait des photos de tout et n'importe quoi. Des gens heureux, des anniversaires, des fêtes, des paysages, des vacances, des enfants faisant du vélo, un jeune couple devant une maison, un mariage, un nouveau né, une jeune fille qui a son diplôme... Tant de souvenir heureux qui ne pouvaient que me rendre triste. Elles me rappelait ce qu'aurait pu être ma vie sans ces deux cons d'êtres humains qui me servent de parents. Bon on va pas revenir là-dessus.
En gros, je viens de zapper plusieurs jours de ma vie sans m'en rendre compte.