Dans la chambre blanche 3

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Pdv homme de d'hab'

On est vraiment dans la merde. Dans la merde bien fraîche. Ça fait une semaine qu'elle dessinait et écrivait en chantonnant. Elle avait tout les symptômes de la Braise. Elle a eu des crises où elle commençait à tout casser et déchirer. Elle écrivait, elle dessinait. Elle parlait à voix haute. Mais là...
J'entendis des talons claquer. Je me retourna. Ellie apparut quelques secondes après dans l'encadrement de la porte.
- Du nouveaux? demanda-t-elle en me fixant
Je détourna le regard vers l'écran avant de répondre:
- Oui. Le WICKED a essayé de récupérer le contrôle de la puce de Skye. Ils n'ont pas réussi mais il y a eu des mauvaises ondes qui ont déréglé sa puce, effaçant à nouveaux sa mémoire.
- Et le mot de passe? Il faut son vrai prénom non? Pour désactiver la puce.
- Je ne sais pas. Peut être qu'il ne marchera plus à cause de ces mauvaises ondes. dis-je d'un ton lasse
- Sinon, je voulais te prévenir que Mark et les autres sont dans le Berg. Ils arrivent.
- Parfait. Skye est quasiment guéri de ses blessures. On pourra l'examiner pour vérifier si elle a la Braise.
- Oui... Mais on a un problème. hésita-t-elle
- Quoi? demandai-je, inquiet
- C'est la fille, Teresa, elle est partit. Elle a menacé de faire sauté le Berg si ils ne voulaient pas.
- Pourquoi? Comment?
- On ne sait pas pourquoi mais elle avait un flingue sur elle et... On ignore où elle l'a trouvé.
- Attendons d'abord qu'ils arrivent et on verra après...

Pdv Skye

Je regardai mes mains. Elles étaient pleine de crayon et de peintures, comme les enfants de maternelle qui passent leur journées à dessiner. Une preuve de plus que c'était bien moi. Ma peau avait bien guéris depuis la tempête. Il ne me rester qu'une grosse cicatrice sur le côté droit de mon corps. C'était pas beau à voir, mais j'avais l'impression d'être une guerrière qui avait surmonter de terribles épreuves. Ces marques me rappelleraient à jamais combien la cruauté de ma mère n'avait aucune limite.
Il me restait plus qu'à sortir d'ici. Je ne sais qui m'avait enfermer ici ni pourquoi, mais ça commencer à être un peu long. Maintenant que mes blessures avaient guéries, je serais en mesure de me battre. Et après je rejoindrai Newt et les autres blocards. C'est bien comme plan ça. Aucune organisation, changement de programme à tout moment, plein de surprises, comme je les aime.
Tu n'as toujours pas compris la leçon ma veille, tu sers à rien. Tu fais n'importe quoi, alors les gens t'ont enfermé ici pour qu'ils soient tranquilles.
Non. Je dois retrouver le remède. Ma grand-mère l'a trouvé.
Toujours aussi naïve. C'était un rêve. Le fruit de ton imagination. Rien d'autres. Arrête de psychoter.
Il est hors de question que je reste ici un jour de plus.
Cherche une sortie. Quand tu te décideras enfin à accepter qu'il n'y en a pas, tu pourras peut-être enfin m'écouter...
Je secoua la tête comme pour faire partir ce personnage ambulant. Je m'étais trompé. Ce n'était pas ma conscience qui me parlait, mais la voix de la folie.
Je me concentra sur les murs. J'examina surtout la trappe. Puis chaque recoin, chaque angle, chaque millimètre carré. Il y avait forcément une porte et je la trouverais. Pendant des heures je fus glisser mes doigts sur les murs, à la recherche d'un potentiel défaut, chaque imperfection attirer mon attention, mais il ne se passait jamais rien. Quand je revins à mon point de départ, je fus un peu décourager, mais je pris sur moi et refis un tour. Je resta encore environ une heure à chercher une porte, une trappe, un passage. Même sous le lit, derrière les toilettes, derrière la douche. Rien. Et la trappe était fermé à clé.
Je te l'avais dit... À quoi ça sert de rester des heures ici à rien faire, à vieillir et pourrir, comme une épave sans aucune utilité?
Mais que dois-je faire... J'étais complètement perdus et désespérer.
Ton draps, enroule-le autour de ton cou et de ton tuyaux de douche, serre et laisse-toi pendre...
Je déglutis difficilement. Elle avait raison, après tout, cette voix mystérieuse qui me conseiller... J'arracha mon draps de mon lit et le déchira en deux pour qu'il soit plus fin. Je l'accrocha au sommet de la douche en laissant le bout pendre pour pouvoir tirer après, je regarda une dernière fois la chambre puis l'en roula autour du cou. J'avais les yeux vitreux, les pensées perdues. Je pris le bout qui dépasser avec détermination.
Personne n'a besoin de toi. Tu sers à rien...
Je serra et tira...

La Griffeuse  {TERMINÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant