Chapitre 15 : LA FOLIE DU GÉNÉRAL MASTROS

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          -"Vous devez annuler la mission! hurla Gérald à la radio.

          -Combattez! Tuez le plus d'ennemi possible et sécurisez une zone d'atterrissage pour demain 8H! répliqua le général Mastros depuis la base de Salt Lake City.

          -C'est du suicide! Général! Général?!

Pas de réponse, ils étaient à présent seuls, avec pour unique but de survivre...

          -Alors? s'inquiéta Elena, tandis que l'appareil s'approchait toujours plus du sol.

          -On va devoir tenir jusqu'à demain matin... annonça Gérald, impuissant.

          -Oh non..."

          La situation était soudainement devenue critique. Ils faisaient partie d'une flotte d'une cinquantaine d'hélicoptères. Deux autres groupes similaires constituaient les équipes de sauvetage: un pour le Colorado, l'autre représentant le Wyoming. En apprenant que l'Empire avait préparée une attaque de masse, ces deux états avaient tout bonnement rapatriés leurs troupes deux heures avant l'arrivée des équipe de l'Utah. Le général Mastros, cependant, patriote jusqu'au bout, n'entendait pas les choses de cette oreille. Là où il y avait des ennemis, ses hommes devaient agir. Grand chef militaire de son état, il avait presque les pleins pouvoirs sur l'ensemble de ses armées.

L'hélicoptère s'approcha lentement du sol, hésitant. Des rafales de tirs les touchèrent, sans pour autant causer de dégâts majeurs.

          -"OK, les gars! Je vous laisse ici! cria le pilote.

          -Unité! appela Gérald. On descend!"

          Le rappel était une technique que Rachelle maîtrisait encore très peu. Ainsi, James se portait toujours volontaire pour lui prêter main-forte. Les autres unités s'étaient dispersées un peu partout , ce qui était une très mauvaise nouvelle. Gérald pria pour que toutes soient présentes le lendemain à Central Park, le seul endroit assez dégagé pour permettre à un hélicoptère de se poser.

          Dès qu'ils eurent touchés le sol, des dizaines d'hommes fondèrent sur eux. Submergés, ils durent se réfugier dans un immeuble. Après s'être dispersée pour miraculeusement échapper à ses poursuivants, l'unité se regroupa dans les hauteurs et pu profiter d'un instant de répit et faire le point sur la situation.

          -"Combien sommes-nous? demanda James en atterrissant sur la route.

          -Environ 3000 soldats..., répondit Gérald, les yeux rivés sur la ville en ruine. Nous ne réussirons jamais à les vaincre.

          -Pourquoi ne préparent-ils pas une contre-attaque?

          -Ça ne servirait à rien... Regardez tous."

          Dehors, des avions-cargos continuaient de larguer par milliers des containers remplit d'hommes. Au sol, les soldats semblaient occuper la moindre rue, le moindre bâtiment. Ils fouillaient les appartements et les voitures à la recherche de civils. Une troupes située non-loin de leur position avaient rassemblé une centaine de personnes et partirent en direction du musée. New-York était méconnaissable : des voitures, des bus étaient encastrés dans les immeubles, des buildings entiers semblaient avoir subitement disparut, on voyait des corps déchiquetés joncher le sol par centaines, c'était comme si tout un monde s'était écroulé en l'espace de quelques secondes...

          -"Ils ne s'en prennent pas à la population, déduit le capitaine. Ils se contente uniquement de les regrouper. Pourquoi? Je l'ignore. Mais nous devons trouver un moyen d'atteindre Central Park avant qu'il ne soit trop tard...

Never Forget Tome I : Le RêveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant