A la poursuite de la célébrité (tome 1 )

Chapitre 9 :

Je suis réveillée par un étrange bruit alors que j'ai un mal de crâne carabiné. Je comprends alors quand le bruit persiste, qu'il s'agit du téléphone. Il sonne encore et encore alors que j'essai de me rendormir. Dépitée, je finis par craque et à taton sur la table de chevet tente de trouver l'objet pour décrocher et mettre fin à ce supplice .

-    Allo, dis-je en bougonnant encore toute endormis.

-    Melle Beaugrand demande une femme à l'autre bout du fil.

-    Oui, c'est moi....

-    Je vous appelle pour vous prévenir que le petit déjeuner est servit, votre équipe vous attend en salle de réunion numéro 3. Vous avez du trouver le plan sur votre bureau hier. Vous avez rendez vous dans quinze minutes.

-    Quinze minutes ??? dites-moi que c'est une erreur, dis-je stressée par cette nouvelle.

Moi qui n'étais pas réveillée je viens de faire un bon dans le lit.

-    Non ce n'est pas une erreur, reprend-elle après vérification. C'est bien dans quinze minutes enfin treize maintenant. Je suis désolée, vous étiez la dernière du groupe à prévenir.

-    Très bien, merci. Bonne journée.

Je ne lui laisse même pas le temps de répondre que je raccroche chose très mal polie je vous l'accorde mais je me promet de me rattraper plus tard. Je me lève précipitamment et vais à mon dressing. Je prends les premiers habits qui me passent sous la main, c'est-à-dire un legging noir, avec un long débardeur blanc, puis je couvre le tout par un sweat à capuche gris type sportwear. Le message est clair, je ne suis pas réveillé, attendez avant de me parler. Je me brosse les cheveux et fais un chignon à la va vite puis me passe un peu d'eau sur le visage afin d'accélérer mon réveil. Passer ma crème sur mon visage comme tous les matins me fait du bien tant elle est fraiche et apaise quelque peu mon maux de crâne. Je me brosse vite les dents pour ne pas tuer tout le monde avec mon haleine du matin. Ne soyez pas hypocrite, le matin on est tous loger à la même enseigne à défaut de sentir de la bouche elle est pour tout le monde pâteuse le matin et ce n'est pas agréable. Après avoir vaporisé quelque touche de déodorant me voilà fin prête pour partir munie du plan et ma carte de chambre en main à la recherche de cette fameuse salle de réunion.

Lorsque je la trouve enfin, tout le monde est déjà là. Je marmonne un bonjour sans vraiment regarder autour de moi les regards appuyés puis fonce vers la cafetière pour me servir une tasse. Je m'installe en bout de table et garde la tête baissée sur ma tasse.

-    Réveil difficile, demande Matt devant tout le monde.

-    Pas beaucoup dormi et quand enfin je m'endormais, on m'appelais pour me dire que je n'avais que 15 minutes pour descendre. Alors on peut dire ça. Laissez-moi boire mon café ça devrait être mieux après, dis-je en tentant de relever la commissure de mes lèvres mais même ça s'est difficile dans mon état.

-    Merci de nous avoir averti dans ce cas, dit-il ironiquement.

Je rehausse la tête, il me fait un sourire compatissant. Je vois sous ses yeux de gros cernes et comprends que pour lui aussi la nuit fût courte.

-    C'est normal, répondis-je sur le même ton.

-    Tu veux du Doliprane me demande Gaëtan.

-    Non je t'en remercie. Faites juste comme si je n'étais pas là, le temps que je décoince, dis-je plus sèchement que je ne le voulais.

Je vois bien que ma réaction fait plaisir à Matt. Il n'a pas l'air d'apprécier l'attention que Gaëtan me porte. Je me demande bien pourquoi. OK, on ressent quelque chose d'étrange en présence l'un de l'autre mais nous ne sommes pas en couple et Gaëtan ne fait rien de mal. Sur cette pensée, je repensai à la soirée d'hier, à son accolade et à ce qu'il lui a échappé à ce moment concernant mon odeur. Un frisson parcourt mon échine et je ne peux m'empêcher de soupirer. Seulement cela tombe juste au moment où Matt parle et cela ressemble quasi à un gémissement de ma part. Je fais mine de m'étirer. Mais Matt a comprit à mon regard que ce n'était pas la raison de ce soupir et il me sourit d'une manière plus que sexy puis reprend là où il en était.