A la poursuite de la célébrité (tome 1 )

Chapitre 31 :

Attention, l'histoire prend un nouveau tournant. Préparez vous!!!!

-    ce que tu ressens ?

Je suis sonnée et ne comprends pas encore là où il veut en venir mais Zazie vient à mon secours.

-    Matt leur à expliquer ce contre quoi vous luttiez tous les deux depuis quelques jours. Cette attirance...

-    Oh, euh... je me sens rougir.

Matt se lève et me prend dans ses bras. Je ne comprends pas tout de suite là où il veut en venir. Je suis donc d'autant plus surprise lorsqu'il se met à m'embrasser aux yeux de tous mais n'arrive pas à l'en empêcher. De toute façon comment le pourrais-je alors que je n'ai toujours souhaité que ça depuis le début de cet aventure. Je préfère me dire qu'un jour ou l'autre ça serait arrivé quoi que nous décidions et plus tôt ça sera moins on aura a se justifier. Quand enfin il s'écarte de mon visage, il ne se détache pas totalement de moi et garde le contact en me prenant les mains pour m'assoir à ses côtés.

-    Ah oui quand même, clame Mika. En fait, c'est un peu plus qu'une attirance si je comprends bien. Et surtout, tu n'es pas tout seul enfin ça m'a l'air plutôt ... réciproque.

Matt me regarde hausse les épaules et sourit comme s'il venait de faire une bêtise qu'il ne regrette pourtant pas.

-    Oui je pense bien que c'est réciproque, dis-je plus pour moi-même, sans le lâcher une seconde de mon champs de vision.

-    Bon eh bah ça promet tout ça, peste Florent. Inès, désolé mais je pense qu'il va falloir que Matt t'élimine samedi et que tu partes.

-    Non !! dit Matt en se levant. Elle ne peut pas partir, tu le sais bien. Ce serait du gâchis. Tu sais tout comme moi qu'elle est une des plus belles voix de cette saison.

-    Si ce n'est la meilleure, surenchéri Zazie.

-    Et donc ? qu'est-ce qu'on y peut ? vous avez merdé à vous d'en payer les pots cassés maintenant, nous rouspète Florent. Il fallait réfléchir avant de vous lancer dans ce type d'histoire.

-    Matt, il a raison et tu le sais. Même si on a lutté toi et moi, c'est plus fort que nous. Un jour ou l'autre, d'autres personnes s'en rendrant compte et si c'est des personnes mal intentionnées...

Je lui prend la main et il me regarde furieux n'approuvant toujours pas mes dires. C'est pourquoi avant qu'il ne s'enfonce, je reprends la parole:

-    Si on continue d'agir ainsi c'est ta carrière qui va en pâtir or ce n'est pas ce que je veux. Il est hors de question que ça sois toi qui en pâtisses le plus. Tu aimes trop ton métier, je ne supporterais pas que l'on te juge sur ça. Avant que l'on ne m'inscrive, je n'imaginais même pas pouvoir faire carrière dans la chanson. Dis-toi que même si je pars samedi, je ne perdrais rien dans toute cette histoire, contrairement à toi. Alors écoute ce que dit Florent.

-    Inès, il y a d'autres solutions et tu le sais.

-    Non Matt, il n'y en a pas. C'est décidé. Samedi, je pars.

-    Vous pourrez toujours vous voir à l'extérieur, tente de le rassurer Mika.

-    Foutez le camp. Laissez-nous.

-    Matt...

-    Maintenant. J'en ai assez entendu.

Zazie lui pose une main amicale sur l'épaule pour le détendre et ça marche plutôt bien puisqu'il relève la tête et les regarde de nouveau pour le leur demander plus posément cette fois :

-    J'aimerai profiter un peu avant son départ. S'il vous plaît. Juste un moment, seul avec elle. Vous pouvez nous accorder ça ?

-    Très bien c'est toi qui choisi. Bonne soirée à vous, dit Florent.

Je vois dans son regard qu'il s'en veut d'agir ainsi, mais nous savons très bien qu'il n'y a pas d'autre solution. Tous, l'un après l'autre, nous saluent et nous laisse pour regagner leur chambre.

-    Fais chier tiens, c'est bien ma veine, dit Matt en se laissant tomber sur le dos sur mon lit.

Quelques instants après, il me tend sa main et me force à m'allonger moi aussi. Je pose ma tête sur son torse et nous restons ainsi un bon moment. Lui en train de me caresser les cheveux et moi à écouter les battements réguliers de son cœur. Sans un mot de plus. Afin de profiter au maximum de ce moment qui n'appartient qu'à nous même.