On s'assied tous les deux à table, l'un à côté de l'autre. Un silence s'installe, la tension est à son comble. Je me repasse tout ce qu'il vient de dire. Il n'a pas dit qu'il m'aimait mais qu'il était attiré par moi. Sébastien lui m'aime. Lui il me l'a dit. Mais moi qu'est-ce que je ressens concrètement ? Est-ce de l'amour ? Je ne pense pas, on se connaît à peine après tout. Enfin, je ne sais plus en quoi je peux réellement croire à ce jour. Depuis l'histoire avec Gaëtan, tout à l'heure, je suis totalement chamboulée. Matt me perturbe, il m'obsède.
Pourtant, lorsqu'il est parti tout à l'heure, il m'a blessé comme personne ne l'avait fait avant lui ou presque. Je me suis sentie comme une coquille vide. Je ne pensais plus à rien d'autre qu'à ce manque qui venait de s'insinuer en moi. Je voulais revivre nos baisers, nos caresses. Je voulais de nouveau pouvoir sentir son odeur et le poids de son corps tout contre le mien.
Sans m'en rendre compte, depuis qu'on s'est installé là, je le regarde discrètement du coin de l'œil alors que lui observe un point invisible droit devant. Il est encore une fois nerveux mais toujours aussi magnifique. Ses tatouages dans le cou, son regard perçant... Je sens son odeur et ferme quelques instants mes yeux pour l'imaginer plus proche encore. Lorsque je les réouvre, il tourne enfin la tête et me grille en train de couler un oeil gourmand sur lui.
- j'aime bien quand tu me regardes ainsi, murmura t'il comme s'il ne pensait pas le dire tout haut.
Je tente de bouger pour qu'il ne puisse plus regarder mon visage rougi de gêne. Mais il m'en empêche en glissant ses doigts sous mon menton dans une délicieuse caresse. Comme toutes ces fois où nos peaux se touche, mon corps réagit et la chair de poule se dessine sur ma peau.
- Ne me fuis pas Inès.
- Dit celui qui a fuit tout à l'heure alors que nous nous embrassions, répondis-je ironiquement.
- Tu sais très bien que si je ne l'avais pas fait nous aurions dépassé les bornes.
- Et si je n'attendais que ça, les dépasser. Tu y as pensé ?
- Oui, mais je te l'ai dis. Si cela doit se produire, je veux te savoir entièrement avec moi, à moi. Je ne veux pas te partager je suis plutôt jaloux pour être honnête surtout en ce qui te concerne. Et très, très possessif, ajoute t'il d'un ton plus que charmeur.
Mais ça ne prend pas car je pense à son couple à lui.
- Et Victoria ?
- Quoi Victoria ?
- Qu'est-ce que tu vas lui dire ?
- Je ne suis plus avec elle Inès. Je te l'ai déjà dit, je ne lui dois rien. Elle est partit d'elle-même.
- Mais tu l'aimes encore ?
- Je te l'ai déjà dis, je ne suis plus vraiment certain de l'avoir aimé un jour. Enfin, pas comme j'aurais dû le faire en tout cas. Je pense que j'étais juste bien avec elle, on s'amusait bien quand on se voyait mais c'était plus une habitude entre nous que de l'amour. Aujourd'hui, c'est à toi que je pense, et je te veux totalement mienne.
Matt fronce les sourcils en voyant le message qu'il vient de recevoir sur son portable qui repose encore sur la table. De là où je suis, je ne vois pas ce qu'il indique.
- C'est Zazie ? Il y a un problème ?
- Non, c'est mon manager il faut que je le rappelle. Tu permets je n'en ai pas pour longtemps. Ça à l'air urgent puisqu'il insiste.
- Je t'en pris.
Il se lève lance l'appel et sort dans le couloir. J'en profite pour attraper une pomme dans un des plats de la petite cuisine commençant à avoir faim. Il faut dite qu'il est déjà 14H et puisque j'ai quitté les autres avant même d'avoir réellement mangé c'est dure. Matt revient après quelques minutes, alors que je m'étais rapprochée de la poubelle pour y jeter mon trognon de pomme. Il semble perturber.
- Qu'est-ce qui t'arrive?
- Tu devrais t'asseoir.
- Tu m'inquiètes, que se passe t'il?
- On a comme qui dirait un problème.
- Comment ça ? Explique moi !
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A la poursuite de la célébrité (tome 1 )
FanfictionPour sa famille et ses amis, elle accepte de participer à la célèbre émission The Voice. Cependant, dès le départ et ce malgré son talent inévitable, tout se complique. Entre la jalousie de son petit ami et les regards adjacents du beau Matt Pokora...