Âme-soeur Malgré Elle

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Coucou! J'ai pût publier le chapitre 10 plus tôt que prévu!
Bonne lecture!

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On entre dans le hall du centre commercial. C'est un endroit gigantesque où l'on voit des enseignes de magasins connus ou moins connus un peu partout, et des pancartes pour indiquer des réductions sur les vitrines où des mannequins habillés pour la "mis-saison" trônent en sur - élévation par rapport au sol.

Je suis mon amie dans un des magasins, mais je ne le connaît pas.

- viens! Je viens toujours ici! Me dit-elle quand elle a vu le tête que je faisais à l'approche de la vitrine du magasin. Elle a bien remarqué que je n'étais pas franchement emballée...

- ok...

On passe les traditionnels petits portillons de " détectage de vol ", comme je les appelle. Mélissa me montre plusieurs vêtements, pantalons, t-shirt, chemises, pulls et pleins d'autres, jusqu'à ce que je j'accepte de tous les essayer, me prenant au jeu du shopping : essayer tout ce qu'il y a de plus cher et qu'on ne pourra jamais s'offrir, juste comme ça, pour se faire plaisir. A la sortie des cabines d'essayage, elle me regarde et me dit tantôt " MA-GNI-AY - QUE, MA CHÉRIE! " avec l'accent de Christina Cordula, ce qui me fais rire à chaque fois, ou encore " ah non, la ça va pas du tout!" Avec le même accent, ce à quoi je répond souvent par une grimace, car je n'aime pas qu'on me dise qu'un vêtement de me va pas.

On passe en caisse et on se rend au magasin suivant, en face d'une boutique de chaussures. On entre en on commence à regarder les différents articles quand je jette un coup d'oeil au chaussures du magasin d'en face. Je n'arrive pas à croire ce que je vois. Un garçon, grand, blond, est entrain de choisir une paire de converse. John. Mais qu'est ce qu'il fout là? Il m'a pas dit tout à l'heure qu'il allait au centre commercial! Au moment où j'allais prévenir Mélissa qu'il fallait qu'on change vite et discrètement d'endroit, je reçois un léger coup de coude dans les côtes. Je regarde mon amie pour lui demander une explication, mais elle se contente de montrer du doit le bout du long couloir bordé de magasins. Cette fois, j'ai peur de ce qui va se passer, car celui qui arrive au bout du couloir et qui se rapproche de plus en plus vite de nous et de John, c'est Sam.

Là , on a un gros problème. Je regarde Mélissa pour le seconde fois et l'interroge du regard.

- on fait quoi? Lui demandais-je précipitemment.

- j'en sais rien! Ah, si! On se cache et on bouge pas. Avec un peu de chance, il continuera son chemin tout droit et ne nous ne verra pas ni nous, ni John.

Je hoche la tête en signe d'approuvement. Ce n'est pas la meilleure idée qui soit, mais c'est la seule, alors on a pas le choix. On se cache derrière un rayon de jeans qui nous camoufle assez bien, et on peut observer le couloir sans qu'on nous voie, et c'était le plus important. Je croise les doigts pour que Sam n'aille pas dans la boutique de chaussures, où John est toujours tranquillement installé, entrain d'essayer un paire de converses grises. A chaque pas que Sam fais vers nous, mon stresse grandit. Je peux sentir mon coeur battre de plus en plus fort. Ça peut paraître idiot, mais j'ai peur. Sam arrive à la hauteur de notre magasins et de celui de chaussures. Il regarde les deux d'un air hésitant et se tourne vers la boutique de chaussures. Oh non.

- olala, fait Mélissa à côté de moi

- oui, comme tu dis, lui dis-je tout en regardant la scène qui se déroulait en face.

Sam n'avait pas encore vu John, mais ce dernier avait lâchez de vu 5 secondes ses converses grises pour demander leur prix au vendeur, quand il aperçoit enfin Sam. Ses yeux deviennent aussi gros et ronds que des soucoupes. Visiblement, il hésite entre trois choses : acheter les converses en se faisant le plus discret possible, faire mette les converses de côté de s'éclipser avant que Sam ne l'ai vu, ou aller voir Sam et le provoquer.