3 : Un appel boulversant

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  Dès le lendemain, je devais déjà travailler sans même avoir encore rencontré les garçons. Je devais leur préparer leur petit déjeuner, vérifier qu'ils soient tous lever et que leurs valises étaient bouclés. Nous partions le matin même au Japon pour une émission très importante.

Je rentrais dans leur appartement avec le badge que m'avait confié le manager. J'avais les bras chargé de course mais arriva quand même à ouvrir la porte après m'y être reprise à plusieurs fois. Quand je me tournais enfin, la première chose que je vis fût un jeune homme vêtu d'une simple serviette autour de la taille entrain de se promener dans le couloir. Je lâchais mes sacs sous le choc ce qui attira son attention. Il me regarda et continua son chemin comme si de rien était.

Je m'empressais de ramasser mes courses, les joues encore rouge. Je ne commençais pas très bien ma journée, ce n'est pas avec ce genre d'attitude que je ferais bonne impression. Je m'empressais de me rendre dans la cuisine et commença à cuisiner. Je prenais un œuf quand quelqu'un se racla la gorge derrière moi. Je fis tomber l'œuf qui se cassa au sol.

*... : Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur.

*Mee Yung : Non, c'est moi qui suis maladroite.

*... : En faite, je suis Mark. Toi tu dois être Mee Yung, c'est ça ?

*Mee Yung : C'est vrai que je ne me suis même pas présenté. Excusez-moi, je suis vraiment impolie.

*Mark : Pas de soucis. Je vais chercher les autres.

Il disparu de la cuisine pendant que je m'empressais de nettoyer mes bêtises. Je servis rapidement la table et finis de presser les oranges. Junior fut le premier à entrer dans la cuisine suivi des six autres garçons. Il se dirigea vers moi avec un grand sourire et me serra dans ses bras.

*Junior : Voici enfin mon ange gardien. Viens là que je te présente à tout les garçons.

J'étais un peu gênée par les gestes de Junior qui agissait comme-ci on se connaissait depuis toujours alors que l'on s'était rencontré une seule fois et il y a deux ans de cela. Il attrapa ma main et me traîna jusqu'au garçons qui me regardaient avec curiosité.

*Junior : Alors tu as déjà fait connaissance avec Mark, à côté c'est JB le leader du groupe, ensuite nous avons Yougnjae, Bambam, Yugyeom et enfin Jackson. Les gars voici Mee Yung la fille qui m'a sauvé la vie il y a deux ans.

*Mee Yung : Sauvé la vie, c'est un peu exagéré.

*Junior : Non sérieusement si tu n'avais pas retravaillée mon pantalon je n'aurais jamais pu monter sur scène et j'aurais dû dire au revoir à a carrière ce jour là.

Je lui fit un sourire gêné, salua les garçons, en évitant de regarder Jackson que j'avais croisé torse nu en arrivant, puis leur demanda ce qu'ils désiraient manger. Je servis chacun des garçons, les aida à se préparer puis nous partîmes pour le Japon. Alors que nous étions dans l'aéroport, je reçus un appel de l'hôpital. J'hésitais à répondre mais le chauffeur n'arrivait que dans vingt minutes ce qui me laissais un peu de temps pour répondre. Je m'éloignais un peu du groupe en m'excusant et décrocha.

*Infirmère : Excusez-moi de vous déranger mais il n'arrête pas de crier et de vous réclamer. Je sais que vous travaillez mais on arrivera pas à lui administrer ses soins s'il ne se calme pas.

*Mee Yung : D'accord, passez le moi, il me reste un peu de temps.

Je regardais autour de moi pour être sûre que personne ne pouvait m'entendre et m'assis dans un coin. J'entendais l'infirmière se déplacer puis des pleures. Elle lui dit que j'allais lui parler au téléphone et je sentis mon cœur se déchirer en entendant sa voix tremblotante à cause de ses pleures.

*... : Eomma !

*Mee Yung : Chut, ne pleure pas mon petit ange. Maman doit travailler et ne peux pas être avec toi mais tu es un grand garçon hein ? Tu es fort et tu vas bien prendre tout les médicaments que te donnes les infirmières ? Maman viendra te voir demain soir. Je t'aime mon petit ange.

Je lui chantais sa berceuse préféré et il s'arrêta totalement de pleurer. L'infirmière me dit qu'il s'était endormi et que je ne devais pas m'inquiéter. Je la remerciais mais sitôt qu'elle raccrocha mes larmes se mirent à couler. Je ne supportais pas de ne pas pouvoir être à ses côtés pour le consoler. Je voulais tellement le tenir dans mes bras mais je devais rester forte pour lui. Je me relevais, repris mon souffle, essuya mes larmes et rejoignis les garçons comme-ci de rien était.  


Le bout du tunnelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant