Partie 13

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Cela fait maintenant trois heures que j'essaie de dormir, mais en vain. Je me retourne encore et encore, mais je n'arrive pas à fermer l'œil. Cette lettre m'a trop perturbée, je n'arrive pas à la sortir de ma tête.

Je me redresse pour attraper mon smartphone et composer le numéro du garçon qui serait mon « frère ». Je compose le numéro, mais hésite à appeler pendant au moins dix bonnes minutes.

- Allô ?

Moi: ...

- C'est qui là, il est 2h du matin wesh !

Je raccroche rapidement et met mon téléphone en mode avion. Je cogite encore quelques minutes avant de composer le numéro à nouveau.

- Mais putain c'est qui là ?

Moi: Allo, c'est...Je...C'est pas important, excuse-moi pour le dérangement.

Lui: Comment ça c'est pas important ? Tu me réveilles à une heure du matin pour me dire c'est pas important ? T'as appelé, tu termines cocote.

J'étais déjà stressée à bloc, alors le fait qu'il me parle de cette manière n'arrangeait en rien les choses.

Lui: Oh ?

Moi: Je vais te laisser.

Lui: Wah tu m'a réveillé pour rien. Mais t'es qui ?

Moi: Bah en fait c'est...

Je veux lui dire qui je suis, mais je n'ai pas le cran. La lettre sous les yeux, je réfléchis si je dois ou non révéler mon identité. Il risque d'en parler à ses parents à coup sûr et si toute cette histoire est vraie, il ne méritent pas d'avoir de mes nouvelles aussi vite, ils m'ont quand même abandonnée.

J'hésite à dire qui je suis, tout en regardant la lettre avec insistance. Je ne veux pas parler avec ses parents, puisque si toute cette histoire est vraie, ils m'ont quand même abandonnée, c'est pas rien.

Moi: C'est Faïza.

Lui: Hein, mais t'es qui ?

Moi: Bah Faïza, ta mère m'a envoyé une lettre...

Lui: Faïza ?

Moi: Ouaisw

Lui: Comment t'as eu mon num ?

Moi: Dans la lettre que ta mère m'a envoyée.

Lui: Ah je savais pas que ma mère avait mit mon numéro dedans.

Moi: Hmm.

Lui: Euh... Ça va ?

Moi: Oui Hamdoulillah et toi ?

Lui: Hamdoulillah...

Un malaise s'installe entre nous, on se connaît pas et pourtant on a peut-être le même sang.

Lui: Je...J'arrive pas à croire à cette histoire...

Moi: Moi non plus, j'ai cru avoir perdu mes parents pour toujours, puis j'apprends que j'ai d'autres parents... Enfin si c'est vrai bien sûr...

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant