Les fins heureuses n'existent pas [1]

Partie 49

Point de vue de Faïza

J'ouvre les yeux et sent une migraine s'abattre sur moi, j'ai l'impression que ma tête va exploser à tout moment. J'ouvre un seul œil et remarque que je ne suis pas dans ma chambre, qu'est ce que c'est que ce bordel ? Je tourne la tête vers la gauche et lâche un cri d'horreur en voyant Anouar. Je panique et le secoue, jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux.

Lui: Ah t'es réveillée ?

Moi: Qu'est ce qu'on fait là ?

Je me met à genoux sur le lit, je panique totalement. Je ne me souviens plus de la veille, j'ai peur, j'imagine le pire... Et si j'avais couché avec lui ?

Lui: T'as mal à la tête ?

Moi: Comment tu s... Changes pas de sujet putain ! Pourquoi je suis là ?

Lui: Hier t'es allée en soirée et je suis venu te chercher. T'étais bourrée en balle, c'est pour ça que tu te rappelle de rien.

Je réfléchis et me souviens seulement de moi chez Kayla et de mon arrivée devant la boite, mais plus rien. Je pensais avoir fait demi-tour en voyant la boite de nuit, mais on dirait que j'y suis allée.

Flashback

Kayla se gare devant la boite de nuit, je regarde autour de moi, un peu choquée. Je n'étais jamais venue dans un endroit pareil, rempli de haram comme ça. Je suis pas la plus sainte des femmes, je ne suis même pas pratiquante, mais j'ai toujours évité ces endroits là.

Moi: C'est quoi ce foutoir, t'avais dis une soirée sympa, pas une boîte de nuit !

Un peu plus tard dans la soirée, Kayla m'apporte un cocktail.

Moi : Je bois pas d'alcool.

Kayla : Mais t'inquiètes chérie, y'a pas d'alcool. Bois.

J'hésite et attrape le verre. Kayla échange un regard avec le mec assis un peu plus loin, puis elle s'assoit à côté de moi et s'assure que je boive bien mon verre.

Fin du flashback

C'est trop flou, je n'arrive pas à me souvenir de la suite de cette soirée de merde. Mes yeux se remplissent de larmes, j'ai été en soirée, j'ai bu et j'ai sûrement dû être exposée aux mecs comme une fille facile.

Moi: Je...J'ai été en soirée, demandais-je les yeux brillants.

Lui: Ouais ! Et d'ailleurs tu vas me dire qu'est ce que tu faisais en soirée avec des habits pareils ?

Je regarde les vêtements, je suis juste en robe très courte, qu'est ce que je fais dans ces vêtements là. Je le regarde, mais ne répond pas.

Lui: Je te parle, s'écrie t-il comme un fou, au point de me faire sursauter.

Moi: Ferme ta gueule putain, ferme là ! Qui t'a demandé de venir me chercher si c'est pour le faire la morale ? Tu crois que t'es qui pour m'embrouiller hein ? T'es bien pire, tu sais même pas tenir t'es couilles, t'es qu'un...

Il me coupe en me doutant une gifle phénoménale. Je reste là, la bouche grande ouverte et mon poing serré. J'ai envie de le dégommer mais je sais qu'au final la seule qui va en souffrir, c'est moi. D'où il me touche putain, je déteste plus que tout quand quelqu'un me maîtrise, j'ai envie d'hurler. C'est ce que je fais d'ailleurs.