Je remarque qu'il ne me regarde pas, il a les yeux rivés sur la télévision. Je baisse la tête, déçue de constater qu'il évite mon regard.
Moi: Non merci, t'inquiètes.
Il tourne le regard vers moi, sûrement intrigué par ma réponse.
Khali: Si si Faïza, c'est l'occasion pour toi d'en apprendre beaucoup sur la religion. Et Salim à plus de savoir que moi, puisqu'il est allé six moi en Inde pour apprendre le coran et chercher la science.
Moi: Mash'Allah, dis-je en souriant à mon oncle.
J'ai envie de pleurer, littéralement. Il est là, près de moi, mais il est à une autre femme. C'est elle qui bénéficiera de tout son savoir, de tout son amour, sa gentillesse. Jamela, qui était allée aider sa mère pour quelque-chose surgit dans le salon.
Jamela: Ah Salam Aleykoum Salim, dit-elle en me regardant du coin de l'œil. Tu travaille pas ?
Salim: Nan aujourd'hui je passais mes derniers examens.
Jamela: Alors ça y est, t'en a fini avec les études ?
Salim: Eh ouais, j'entre officiellement dans la vie active. *rire*
Jamela: La chance, moi il me reste encore quelques années. Alors Faïza n'en parlons même pas...
Khali: D'ailleurs ça va tu tiens ?
Moi: Oui Hamdoulillah, j'ai pas le choix si je veux faire ce que j'aime.
Khali: Exactement.
Salim: Mama elle est là ?
Jamela: Oui dans la cuisine.
Il s'en va dans la cuisine, Jamela vient se poser à côté de moi et caresse mon bras en signe de soutien. C'est pas croyable comme je l'aime cette fille.
Moi: Je vais y aller Djam.
Khali: Reste manger à la maison.
Moi: Nan merci Khali, en plus j'ai des révisions.
Khali: Tu es sûre ? Juste tu mange et tu rentre directement.
Moi: Merci beaucoup w'Allah, mais j'ai peur de tarder.
Je pars dire au revoir à khalti, qui tente de me retenir aussi. Je finis par sortir de chez eux, un peu la tête dans la lune.
- Oh ? Faïza ?
Moi: Ah Salam Houssam, dis-je en souriant.
Lui: Aleykoum Salam p'tite grosse, ça va ?
Moi: *rire* J'savais qu'il fallait que je reprenne le sport. Je vais bien merci et toi ?
Lui: Tranquille, ah ouais et pas que le sport.
Je ris bêtement et me retourne pour partir.
Houssam: Tu mange pas à la maison ?
Moi: Non j'ai trop de trucs à réviser pour Lundi, une autre fois Insh'Allah.
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Les fins heureuses n'existent pas [1]
RomantizmÀ seulement 17 ans, notre jeune héroïne se voit forcée à faire un choix qui aura des conséquences sur sa vie, celui de tuer celui qu'elle croyait aimer. Son seul but était désormais de protéger son secret, mais ce n'était pas chose faite. Histoire...