Partie 35

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Jamela: Faïza c'est hors de question !

Moi: Mais il va me dénoncer Jamela putain, il va me dénoncer...

Jamela: Et Anouar ? J'croyais que tu l'aimais à fond?

Moi: Je l'aime w'Allah que je l'aime, mais j'ai peur. Je ne veux pas aller en prison et ne plus en ressortir ! Je sais que j'suis la seule fautive et que je n'aurai jamais dû faire ça, mais...

Jamela: On va trouver une autre solution, t'as pas à t'inquiéter. Parles-en à Anouar, tu l'as déjà abandonné une fois, recommence pas. Si tu l'aime parles-en lui avant qu'il ne l'apprenne sans faire exprès.

Moi: J'suis égoïste mais je peux pas, il va m'empêcher d'agir et vouloir tout gérer, mais il va surtout tout détruire.

Jamela: T'es sûre de ton coup Faïza ?

Moi: Ouais, je crois bien.

Jamela: Fais attention Faïza, fais pas n'importe quoi.

Moi: Hmm...

Message à Anouar: «Viens chez moi s'te plaît, c'est urgent.»

Je quitte l'hôpital et me rend chez moi, pour l'attendre. Une dizaine de minutes plus tard il me répond d'un simple "ok". Je vais donc ranger un peu le bazar et patiente sur le canapé, avec une énorme boule au ventre. La sonnette de la porte retentit, je sursaute et commence à sentir mon nez me picoter, pourvu que je ne pleure pas. J'ouvre la porte et souris légèrement, il entre ferme la porte s'en va sur le canapé. Je ferme les yeux en prenant une grande respiration, avant de le rejoindre.

Je me pose sur le canapé à côté de lui et il dépose un baiser sur ma joue. Je le regarde pleine de remords et m'apprête à parler, mais il m'embrasse juste avant. Je reste figée et quelques larmes commencent à couler.

Anouar: Il t'arrive quoi ? Oh Faïza.

Je le regarde droit dans les yeux, malgré ma vue brouillée et secoue la tête de gauche à droite.

Moi: C'est fini entre nous.

Il fronce encore plus les sourcils et ouvre un peu plus les yeux.

Lui: Comment ça c'est fini ?

Moi: J'veux pas être avec toi, je veux plus, dis-je en m'effondrant.

Lui: Nan, nan, nan c'est pas fini, le seul truc qui va se finir c'est ton délire Faïza.

Moi: *pleurs* Lâche-moi, lâche-moi !

Anouar: Nan j'te lâche pas, il se passe quoi dans ta tête à toi ?!

Moi: Lâche-moi putain, pars, lâche l'affaire...

Lui: ARRÊTES FAÏZA !

Je sursaute à nouveau en reniflant, pour ne plus pleurer d'avantage. Je tente de revenir sur le canapé, mais il me retient à nouveau et me serre de toute ses forces au niveau des hanches.

Lui: Oh arrêtes ton délires de film dramatique la putain de ta race ! Tu dis de la merde tu veux pas ça !

Moi: C'est ce que j'veux ! COMMENT TU PEUX SAVOIR CE QUE JE VEUX MÊME !

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant