Partie 43

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C'est à partir de cet instant que ma vie a tourné au désastre. J'ai senti une masse sur mes épaules, comme si j'avais tous les problèmes du monde. Je sais il y a pire, mais à ce moment j'étais dévastée.

Je me souviens que Karim me retient dans ses bras, je me débat pour qu'il me laisse partir.

Moi: Laisse-moi putain !

Karim: Nan.

Moi: MAIS REPOSE-MOI MERDE !

Lui: Faïza calmes-toi !

Moi: Il a eu ce qu'il voulait, il m'a dégoûtée. Ce connard ne m'a jamais aimée Karim, il m'a jamais aimée...

Karim: Chut, calmes-toi, dis pas de la merde.

Je me jette par terre, alors qu'il me tient toujours, afin qu'il me lâche. Mais il me retient et me retourne vers lui afin de s'accroupir face à moi.

Moi: Il sait ce que j'ai vécu, mais il m'a quand même fait du mal Karim, murmurais-je en pleurant.

Lui: De quoi ?

Moi: J'ai trop mal au cœur Karim...

Il me regarde avec pitié, il ne sait même pas quoi faire, il reste là, impuissant.

Moi: Fais quelque-chose, m'exclamais-je en pleurant, je suis trop mal j'ai envie de mourir.

Karim: Dis pas ça Faïza...

Moi: Je fais pitié je sais wAllah, dis-je en sanglotant comme une enfant, aides-moi s'te plaît Karim, fais quelque-chose...

Il me prend dans ses bras, je me laisse aller et pleure comme une folle. Il resserre l'étreinte et fait tout pour me calmer.

Moi: J'ai tout perdu dans ma vie, absolument tout. Et j'espérais ne plus jamais avoir à perdre quoique ce soit. J'ai perdu mes parents, j'ai perdu mon enfance, ma joie de vivre, j'ai tout perdu et il a fallu qu'il vienne au moment où je n'avais plus rien à perdre. Comme si il voulait me faire souffrir une bonne fois pour toute.

Je disais n'importe quoi, tout ce qui me passait par la tête. C'était la foire dans mon cerveau, toutes mes idées n'arrêtaient pas de jaillir.

Karim: C'est bon Faïza, dit-il en me prenant dans ses bras.

Moi: Nan c'est pas bon Karim, absolument pas... J'aurais pu tout lui pardonner, tout, mais pas ça...

Il caresse maladroitement mes cheveux, alors que je continuais à me plaindre comme une malheureuse. Je passe mes bras autour de lui et me met à pleurer de façon hystérique, je n'arrivais plus à me canaliser. Sur le moment, je n'avais même pas pensé à la copine de SCH, ce n'était pas correct de ma part de le tenir comme ça, mais je ne réfléchissais même pas.

Anouar: Lâche-là SCH.

Karim hésite, puis me lache et se retourne vers Anouar pour lui mettre un gros coup sur le pec. J'étais étonnée venant de son meilleur ami d'enfance. Il me regarde une dernière fois et s'éloigne.

Quant à Anouar, il s'approche de moi et tente d'attraper mon bras pour je ne sais qu'elle raison.
Avant même qu'il n'ait le temps de me toucher, je lii décolle une gifle phénoménale. Il a l'air choqué, mais ne réagit pas. J'en profite pour lui mettre pleins de coup sur le torse, j'essayais de déverser sur lui ma rage, mon mal être mais il n'avait pas l'air de souffrir.

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant