Partie 34

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J'arrive à l'hôpital et me rend à l'endroit indiqué par l'hôtesse d'accueil. A peine j'arrive à l'aile gauche que khalti me serre dans ses bras pour que je la réconforte. Elle n'a pas d'autre fille que Jamela et les garçons ne sont pas aussi réconfortants que nous.

Moi: Vous avez du nouveau ?

Elle essuie ses larmes en me répondant que non.

Moi: Elle est dû à quoi sa crise ?

Elle: Je sais absolument pas ma chérie, on est encore sûrs de rien, c'est peut-être autre chose.

Je reste toute la journée à l'hôpital pour réconforter Khalti et Khali. Ses frères sont venus à tour de rôle, mais celui qui est resté toute la journée, c'est Houssam.

[...]

Salma: Alors comme ça c'est ta copine d'enfance ?

Moi: Hmm...

Elle: Allah Y Chafiha.

Moi: Amine.

Lui: Je vais être en retard, Faïza tu veux que je te dépose en chemin, t'as l'air trop fatiguée pour conduire, me demande t-il après avoir jeté un coup d'oeil sur sa montre.

Moi: J'aurais bien voulu, mais je vais pas aller en cours aujourd'hui, je vais rester auprès Jamela.

Lui: D'accord. Tu veux que je te dépose à l'hôpital dans ce cas là ?

Moi: Ça va te faire faire un détour, laisse tomber.

Lui: Nan c'est rien, ça ne me dérange pas.

Moi: D'accord, je vais chercher mon sac.

Il me dépose devant l'aile gauche et s'en va me laissant dans mes pensées. Je toque avant de pousser la porte et tomber sur Salim, assit en face de la télévision.

Moi: Salam Salim.

Salim: Aleykoum Salam, comment tu vas ?

Moi: J'vais plutôt bien Hamdoulillah et toi ?

Lui: Tranquille Hamdoulillah.

Je m'approche de Jamela et lui fais un petit bisou sur le front, alors qu'elle était endormie. Je me pose sur un fauteuil moi aussi et sort mes révisions.

Salim: T'aurais dû aller en cours.

Moi: T'aurais dû aller au taf, dis- je en levant un sourcil et en souriant.

Lui: *rire neutre* T'es dans quoi toi maintenant ?

Moi: J'suis en médecine, à Descartes.

Il hoche la tête de haut en bas en faisant une sorte de moue avec sa bouche, ce qui voulait dire, d'après moi, "pas mal".

Lui: Mash'Allah et t'es en quelle année ?

Moi: J'entame ma troisième année là Insh'Allah et toi t'es à quelle université ? Tu veux toujours faire avocat comme ton papa, demandais-je en me moquant de lui.

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant