Partie 33

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Anouar me regarde comme si j'étais une folle, puis il me rend mon T-shirt et s'en va aux toilettes. J'essaie de retrouver une respiration stable, ce qui s'avère difficile. Je fini par me sentir mieux après avoir bu un verre d'eau fraîche.

Anouar: Excuse-moi j'aurais dû m'arrêter la première fois que tu me l'a demandé.

Il fait le tour du canapé et se rassoit près de moi.

Moi: Je... J'ai eu un peu peur, rien de plus...

Lui: Tu m'as appelé Sofiane... T'as pas juste eu un peu peur, t'avais l'impression que j'allais te violer.

Moi: Je... C'est pas contre toi je te jure, en fait c'est juste que j'ai des moments de délires parfois et j'arrive pas à gérer.

Lui: Ça t'arrive souvent d'avoir des flash délirants ?

Moi: Ouais assez souvent. Ce matin encore j'étais sous la douche et j'ai vu du sang sortir du pommeau, j'allais crier mais en ouvrant les yeux, j'ai compris ce que c'était vraiment.

Lui: Hmm... Viens-là, t'as l'air fatiguée.

Moi: Anouar je...

Lui: Viens-là t'inquiètes, je veux juste te faire dormir.

Je pars me mettre en pyjama et me blottis contre lui, avant de m'endormir en moins de cinq minutes.

[...]

J'ouvre les yeux petits à petits et sursaute en citant ses gros yeux globuleux me regarder avec un grand sourire de folle.

Moi: Jamela t'es flippante.

Jamela: Enfin ça fait une heure que j'attend pour tout te raconter !

Moi: *rire* Alors raconte dépêches !

Jamela: Sa mère elle m'a trop kiffer, s'écrie t-elle en bougeant dans tous les sens. Elle arrêtait pas de dire à ce vieux con de Mounir qu'il m'avait bien choisi tout ça, j'étais aux anges. Putain il m'a présentée à sa mère, ça veut dire que j'suis la bonne !

Moi: W'Allah t'as gagné, moi Anouar m'a encore jamais présentée à sa mère. Il m'a présentée à sa sœur mais c'est pas pareil, y'en a pleins qui présentent leur pute à leurs sœurs.

Elle: Oh ! Pourquoi tu dis pute, t'es sincère ?

Moi: Si ça se trouve c'est comme ça qu'il me vois.

Jamela: Mais arrêtes, il t'a prouvé plusieurs fois qu'il tenait à toi...

Moi: Hmmm...

Jamela: En parlant de lui, hier quand je suis rentrée il était encore là, sur le canapé avec toi endormi sur ses genoux.

Moi: Sérieux ? T'es rentrée à quelle heure ? *rire*

Jamela: J'suis rentrée à vingt-deux heures trente.

Moi: Ah c'est normal, t'es rentrée tôt. Il a fait quoi du coup ?

Jamela: Il m'a fait rire il avait l'air très gênée et je l'étais aussi mais pas plus que lui. Il s'apprêtait à partir, mais il a fait demi-tour, il t'a portée et y'a déposée dans ton lit.

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant