Partie 21

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Point de vue d'Anouar

Imrane: Tu vas reprendre la bicrave ou quoi ?

Moi: Mais t'es baisé ou quoi, c'est fini maintenant. J'ai pas fait 4 mois de hebs pour y retourner.

Lui: Bien vu gros !

Djibs: Frère si t'arrête t'es foutu, y'a plus d'caille !

Moi: Mehlish je vais trouver du taff tranquillement.

Eux: Ça va être chaud Wallah !

Moi: T'façon je reprendrais pas, je verrai bien Insh'Allah.

Je voulais arrêter tout ça pour une raison bien précise, c'était pour elle. J'ai trop réfléchis pendant que j'étais au hebs et je me suis rendu compte qu'elle passe avant tout, elle me rend ouf Wallah, tellement que, depuis que je la connais, j'ai plus toucher à aucune fille. À chaque fois que je vois une meuf en soirée ou chez des potes, je pense à la vieille tête de Faïza et ça me donne même plus envie de toucher à ces crasseuses. On va pas se mentir c'est dur de résister, mais je peux app lui faire ça Wallah. J'essaye de reprendre ma vie en main pour elle zehma, alors je vais pas tout gâcher pour une pute, de toute façon j'aurais plus à me retenir, vu que je pourrais faire ce que je veux avec Faïza après mdrrrrr.

J'ai pris quatre mois de prison ferme pendant qu'elle me faisait la gueule, mais elle le sait pas. C'était la première fois que je faisais du hebs et franchement c'était la galère. Quatre mois on dirait pas mais c'est long, très très long. Au lieu de l'oublier, je faisais que penser à elle, tout le temps. À ma sortie j'ai essayé de me poser avec deux meufs clean, qui sont respectueuses et tout, mais bon j'sais pas, y'a quelque chose chez elle que je ne retrouve pas chez les autres.
Ça me casse les couilles parce qu'elle me donne l'impression qu'elle veut plus de moi et w'Allah elle a raison, elle peut pas vouloir de moi, j'suis un clochard qui vend du shit pour s'acheter les dernières chaussures et les belles voitures. Mais bon maintenant j'ai arrêté et j'espère qu'on pourra reprendre notre histoire et être bien ensemble.

Elle a kiffé quand je l'ai embrassé, je l'ai senti. Et en plus elle m'a dit qu'elle m'aimait. Mais je sais pas... elle reste quand même distante et froide, je comprend pas. C'est comme si elle me fuyait, elle répond pas à mes appels et quand elle répond à mes messages, elle est froide, même glaciale. J'ai envie de comprendre pourquoi elle est distante mais j'ai la flemme de me prendre la tête. J'ai juste envie que tout aille bien.

Ayoub: Oh Anouar !

Moi: Ouais ?

Ayoub: On va aller péter une chicha devant la tour à Yuri, y'aura des p'tite keh aussi t'as vu, aller viens tu dois en avoir marre de te branler. *mort de rire*

Moi: Fermes ta gueule *rire* Moi j'suis plus dans ça frérot.

Ayoub: Détend-toi, profites. Relation ça veut pas dire prison.

Moi : Vas-y viens on bouge, je veux juste la chicha.

Je me suis levé et on y est allés, il devait être vingt et une heure et il faisait nuit. J'ai compris direct que c'était un mauvais plan quand j'ai vu les meufs qui étaient présentes à la chicha. Surtout quand j'ai vu Delia, mais je me suis dis que je pourrais fumer tranquille et m'éclipser sans embrouille.

Délia: Pourquoi tu réponds plus à mes appels ?

Moi : Je suis occupé en ce moment et avec le taf j'ai pas la tête à ça.

Délia : Je veux te parler. Ça te dit qu'on aille se poser dans un coin, tranquillement ?

Moi : Nan Délia laisse tomber. Vas te poser avec les autres.

Délia : Anouar tu...

J'attend de savoir ce qu'elle va dire mais je sais pas elle attend quoi pour terminer sa putain de phrase.

Anouar : Tu quoi ?

Délia : Je pensais qu'il y avait quelque chose entre nous moi...

Anouar : Quelque chose comme quoi ?

Délia : J'ai cru que... Que tu m'aimais.

Je ne peux m'empêcher de lâcher un rire moqueur, mais en voyant sa tête je m'arrête direct. Elle a l'air déboussolée.

Moi : Nan oublies ça. Je suis désolé si je t'ai laissé penser quelque chose. Mais sois réaliste, tous mes potes ont profité avec toi. Y'a rien et y'aura jamais rien entre nous, c'était... du bon temps. En plus j'avais pas encore rencontré la femme de ma vie à ce moment là.

Elle me regarde avec les larmes aux yeux, puis elle part s'assoir sur une banquette un peu plus loin. J'essaie de l'ignorer mais je vois du coin de l'œil qu'elle renifle et essuie son visage avec ses manches. J'ai pas le choix que d'aller la voir. Malgré tout ce qu'elle peut faire, c'est une fille bien je le sais. Le problème c'est qu'elle a trop mal tourné. Elle mérite quelqu'un de bien, mais il faut qu'elle arrête de se donner à tout le monde, il lui restera plus rien à donner.

Je m'installe à côté d'elle et lui demande d'arrêter de pleurer, mais ça produit l'effet inverse. Elle commence à chialer encore plus fort.

Délia : Je sais que j'ai fais des mauvais choix dans ma vie et maintenant j'arrive plus à me défaire de cette réputation... c'est un cercle vicieux.

Je lui caresse le bras pour la clamer mais elle se jette sur moi et m'enlace. Putain elle casse les couilles. Je la serre contre moi pour que ça se termine vite.

Moi: S'cuse j'voulais pas te faire de la peine comme ça.

Délia : C'est rien, j'avais besoin d'entendre la vérité ...

Je pars ensuite me poser avec les gars et fumer la chicha. A peiné j'ai le temps de finir de fumer, que mon téléphone vibre dans ma poche.

Nouveau message de Faïza: «C'est bien bsahtek le bon temps à la chicha avec les meufs/»

Une photo était jointe au message et c'était moi avec Délia dans mes bras. Putain de sa mère.

À suivre...

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant