Les fins heureuses n'existent pas [1]

Partie 28

Trois mois plus tard

Le temps passe tellement vite, on en est déjà à la fin de l'année scolaire et Hamdoulillah mon année s'est bien passée, je passe en 3e année. C'était juste, mais j'y suis arrivée.

Cet été on va en Inde avec mon oncle et sa femme (le frère de mon défunt père adoptif), je vais enfin réaliser mon rêve depuis toute petite, qui est de visiter l'Inde de fond en comble. Mes parents m'avaient promis de m'emmener lorsque j'obtiendrais mon bac, je l'ai eu il y a longtemps mais malheureusement ils sont morts.

Appel entrant: Khali Djamal.

Khali Djamal: Salam Aleykoum Faïza on va atterrir au terminal Sud. T'es sûre de vouloir venir nous chercher ? J'peux prendre un taxi tu sais.

Moi: Nan khali ça me ferait très plaisir de venir vous chercher. Faites attention à vous et bon vol.

Khali: T'inquiètes pas celui-ci c'est moi qui vais le piloter.

Moi: *rire* Même quand t'es en vacances, tu continues de travailler.

Lui: C'est pas seulement un travail c'est une passion.

Moi: Tu m'étonnes, dis-je en riant. Le vol pour l'Inde tu vas le conduire aussi ?

Lui: Conduire getlek, j'vais pas faire de la moto haha. Non je suis pas aussi fou, j'vais passer mon temps avec ma petite femme, mon fils et ma petite nièce.

Moi: Ah bah tant mieux, j'suis pressée de vous voir, à ce soir.

Lui: Salam à ce soir ma grande.

Fin de l'appel.

Je regarde mes parents biologiques avec un grand sourire et leur annonce que c'est bien moi qui vais les chercher.
Ce soir, Salma, ma mère biologique va inviter mon oncle et sa femme pour le dîner, histoire qu'ils puissent faire connaissance.

Mohamed: Vous allez y aller pour combien de temps ?

Moi: Trois semaines en Inde ensuite on prend un vol qui va nous emmener jusqu'à Pekin où on va rester une semaine.

Lui: T'as déjà été dans ces pays ?

Moi: Nan jamais.

Lui: Bah tu vas bien profiter là, à ce que je vois.

Moi: Ouais Insh'Allah, c'est mon rêve d'aller en Inde et de visiter New Delhi, Bombay, Calcutta et tout.

[...]

Moi: Khali je suis là, m'écriais-je en me jetant dans ses bras.

Khali: Faïza ma chérie, t'as grandi Mash'Allah.

Moi: Vous m'avez tellement manqués.

Je prend ma tante, puis mon cousin dans mes bras, avant de les emmener à ma voiture. On va donc chez mes parents pour dîner. J'appréhende un peu, parce-que je sais que mon oncle a peur qu'en me rapprochant de ma famille biologique, je me détache des miens. Je veux lui prouver qu'il a tort.

Ma mère biologique nous accueille.

Salma: Salam Aleykoum, merahba bikoum. (bienvenue)