Partie 41

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Deux semaines plus tard

Salma: Si seulement tu savais le nombre incalculable de fois, où je rêvais de ce moment pendant mon sommeil, dit-elle en me prenant dans ses bras.

Moi: Ça me rassure, j'avais trop peur de déranger w'Allah.

Elle: Tu deviens folle ou quoi ? Jamais tu nous dérangera, c'était ce qu'on attendait le plus au monde, on voulait que tu redevienne notre petite fille, malgré l'âge que tu as, tu sera toujours la petite princesse de la maison.

Je lâche une petite larme, émue par ses paroles, mais aussi à cause des événements de ces derniers temps.
Mohamed entre à la maison et nous demande de lui expliquer pourquoi Salma et moi avons les larmes aux yeux.

Moi: Je vais venir m'installer avec vous et vais lâcher mon appartement Insh'Allah.

Moha: Sah ? Wah c'est une très bonne nouvelle ça.

Moi: Ah oui, dis-je en riant de soulagement.

Moha: Bah bien sur, viens-là.

Il me prend dans ses bras, puis tous les deux m'accompagnent dans l'une des innombrables chambres d'amis composants cette immense maison.

Salma: Prends cette chambre, c'est la seule qui a une salle de bain, avec la nôtre.

La chambre était magnifique, la salle de bain était séparée de la chambre, par une grande vitre floue, comme dans les films. Mes parents adoptifs étaient aisés, mais pas riches non plus. Ils avaient les moyens de vivre bien, dans un pavillon, mais pas à ce point dans une villa comme celle-là.

Moi: D'accord merci Salma.

Moha: Tu peux dire mama maintenant, dit-il en riant.

Moi: Avec le temps Insh'Allah, je le dirais peut-être.

Salma: Insh'Allah, ce n'est pas le plus important, ce qui m'importe le plus c'est que tu sois là désormais.

Flinn, leur domestique m'apporte mes quelques affaires que j'avais apporté, le temps d'aller chercher le reste plus tard.

Moi: Merci Flinn.

Lui: Il n'y a pas de quoi mademoiselle.

Il s'en va me laissant seule, au milieu de mes affaires, assise dans mon nouveau lit. Je repense à ce moment, qui s'est passé il y a à peine une semaine et demi, mais qui me semble être il y a une éternité.

Anouar avait dépassé les bornes cette journée, il n'a fait que de me rabaisser et il m'a insultée de salope juste après s'être embrouillé avec l'homme qui m'a accostée. J'ai pas su contenir ma colère, je lui ai balancé tout ce que j'avais sur le coeur, que je n'avais pas confiance en lui, que je le détestais, qu'il méritait pas une fille comme moi, alors que je ne suis pas mieux que lui, je disais juste tout ce qui me passait par la tête.

Il m'avait ramenée chez moi juste après ce passage gênant et avec la colère j'ai tout saccagé dans mon appartement. Et c'est ainsi que je me suis dis que je ne voulais plus vivre seule. J'avais besoin d'un soutien moral, d'une famille pour me soutenir quand j'ai le moral à zéro.

Le pire dans tout ça c'est que c'était à lui de faire le premier pas, étant donné à quel point il avait été désagréable avec moi toute la journée. Mais non, il ne m'a rien envoyé.

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant