Partie 22

7.2K 638 41
                                    

Point de vue de Faïza

Moi: Je m'en fou de toute manière. Il a qu'à aller voir ses putes et vendre sa merde, j'ai absolument pas besoin de lui. Je suis trop conne putain, je suis trop bête, qu'est-ce qui m'a prit de retomber dans ses bras aussi facilement.

Sevda: T'inquiètes il va se mordre les doigts askim. Tu vaut largement mieux que lui, tu sais très bien que tu vas trouver quelqu'un de bien que tu mérites et qui te méritera.

Moi: Insh'Allah je l'espère. Mais pour l'instant j'ai vraiment besoin d'arrêter d'attendre qu'un homme va me faire me sentir heureuse et complète. Je dois faire ce travail moi-même et ensuite trouver l'homme qui complétera mon bonheur.

Sevda: Oui voilà, un jour tu trouvera l'homme de ta vie et tu aura ta fin heureuse, ta vie de conte de fée.

Moi: J'aimerai bien Sevda, sauf que j'ai l'impression que les fins heureuses n'existent pas...

Elle: Je ne suis pas d'accord, Allah est grand et s'il veut une fin heureuse pour toi, tu l'aura.

Moi: Le seul moyen d'être heureuse, c'est de mourir pieuse. Au Paradis il n'y aura plus de tristesse, plus de stress, plus d'angoisse, plus de colère, plus de doute, plus de pensées, plus de problèmes, plus rien. On sera tout simplement heureux.

Sevda: Tout simplement.

Moi: J'suis une vieille meuf, je pleure pour un mec. Depuis quand je pleure pour les mecs moi ?

Sevda: *rire* Je retrouve mon algérienne, forte et fière.

Moi: Tu sais quoi, à partir d'aujourd'hui je ne pleure plus pour personne. Dès que je trouve un travail, je vais m'inscrire à la salle et j'y consacrerai tout mon temps libre, je n'aurais plus à penser à lui.

Sevda: Tu penses pouvoir étudier et travailler en même temps ?

Moi: Ça paraît impossible, mais je vais entrer en troisième année et je commence à gérer. Du coup, si je prend un simple boulot d'assistante, je pourrais réviser mes cours au travail et répondre au téléphone de temps en temps. Ça ne devrait pas être impossible, je me suis renseignée auprès de mon mentor avant, il m'a dit que c'était faisable mais très difficile. Si je vois que je galère, j'arrête.

Sevda: Bon bah on verra, j'espère que tu réussira à concilier tout ça.

Moi: J'espère aussi.

Sevda: Tiens bah inscris-toi dans ma salle de sport, elle est trop bien et il n'y a pas beaucoup de mecs.

Moi: Super idée, j'irais m'inscrire dès que je pourrais..

[...]

GPS: Vous êtes arrivée, votre destination se trouve sur votre droite.

Je regarde la jolie résidence qui se trouve sur ma droite avec un sourire. Malheureusement ce n'est plus la maison de mes souvenirs, mais ils ont dû déménager depuis. Je descend et prend ma sacoche de voyage, pour me diriger vers l'interphone.

- C'est qui, me demande une voix familière.

Moi: Salam tata, c'est moi, Faïza.

- Ohlala rentres vite, dépêches-toi, s'écrie la mère de Jamela.

Les fins heureuses n'existent pas [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant